Porsche a dominé la première manche de la saison au Qatar. (DPPI/Dppi)
Porsche s’est imposé pour la première fois dans la catégorie Hypercar du WEC, samedi lors des 1 812 km du Qatar, avec la 963 n°6 du Team Penske (Estre – Lotterer – Vanthoor). Le constructeur allemand réalise même un triplé avec la n°12 de Hertz Team JOTA à la deuxième place et la n°6 à la troisième. La Peugeot 9X8 n°93 était 2e avant de connaître un problème mécanique dans le dernier tour.
La hiérarchie aperçue depuis le début de la semaine au Qatar et le Prologue de deux jours lundi et mardi s’est confirmée samedi en course. Lors des 1 812 km, on a vu une domination assez flagrante des Porsche et des Peugeot pour la dernière de la 9X8 1.0, clairement dans le coup (jusqu’au dernier tour pour la n°93) grâce, sans doute, à une BoP favorable. Et des favoris, Ferrari et surtout Toyota, en difficulté pour cette première manche de la saison dans le désert.
Avec une grille de départ forte de 19 voitures, les qualifications avaient évidemment plus d’importance, et le départ promettait d’être tendu. Cela s’est finalement plutôt bien passé, avec juste un accrochage entre la Lamborghini SC63 et une Peugeot 9X8, la n°94. La Ferrari n°50 s’est mieux élancée que la Porsche n°5, partie de la pole, et a pris les commandes.
Mais, vingt-cinq minutes plus tard, c’est la Peugeot n°93, très véloce en ce début de course (la 9X8 était l’Hypercar la plus légère et la plus puissante au Qatar), qui est passée devant.
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Au bout d’une heure de course, après quelques belles batailles et des moments assez chauds, notamment dans le trafic pour doubler les LMGT3 durant les soixante premières minutes, les positions se sont assez bien établies, avec un trio de tête composé de la Porsche officielle n°6, la Peugeot n°93 et la Porsche de Team JOTA n°12.
Ferrari a connu des déboires avec un drive-through pour la 499P n°50 après avoir coupé la ligne droite des stands, et un accrochage pour la n°51 avec une McLaren GT3, qui a provoqué la perte du capot arrière et un passage obligé au stand. Pour Toyota, c’est surtout le rythme qui n’était pas au rendez-vous. Si Nyck de Vries avait réussi à faire illusion lors de l’Hyperpole en plaçant la GR010 n°7 à la deuxième place, en course, les protos japonais n’ont jamais été dans le coup. Et malgré une stratégie décalée en début de course, Toyota ne s’est jamais approché du podium.
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Le trio leader Estre – Lotterer – Vanthoor a tout de même un peu tremblé, dans la dernière heure après une touchette avec une Lexus GT3 et un arrêt imprévu pour recoller un sticker avec le n°6 sur la carrosserie, mais a globalement maîtrisé ses rivaux durant la seconde moitié de course. La Peugeot n°93 (Jensen – Müller – Vergne) aurait dû lui succéder sur la ligne, mais dans le dernier tour, le pilote français a perdu la puissance et vu s’envoler ses rêves de podium (7e), pour la dernière apparition de la 9X8 ancienne configuration (la 2.0, avec aileron arrière et pneus de taille différente à l’avant et à l’arrière sera lancée à Imola le 11 avril).
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Bonne performance également pour Cadillac, qui a placé son unique V-Series. R, la n°2 (Bamber – Lynn – Bourdais), à la quatrième place, à Un tour, au terme d’une course très solide. Déception en revanche dans les clans japonais et italiens. La GR010 la mieux placée est la n°7 (Conway – Kobayashi – De Vries), à la 6e place, alors que la n°8 (Buemi – Hartley – Hirakawa) a fini 10e.
Côté 499P, c’est la cliente de l’équipe AF Corse n°83 (Kubica – Shwartzman – Ye) qui a obtenu le meilleur résultat, 5e, alors que les deux officielles ont terminé 8e (n°50 : Fuoco – Molina – Nielsen) et 14e (n°51 : Pier Guidi – Calado – Giovinazzi).
Pour sa première course, Alpine a globalement fait de la figuration, mais c’était attendu du côté français, cette première manche de la saison étant avant tout un test grandeur nature. Les trios Chatin – Habsburg – Milesi dans la n°35 (9e à 3 tours) et Lapierre – Vaxivière – Schumacher dans la n°36 (13e) savaient qu’ils ne joueraient pas les premiers rôles au Qatar.
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