Luca de Meo, directeur général du Groupe Renault, participe à la journée des médias du 91e Salon de l’automobile de Genève, à Genève, en Suisse. /Photo prise le 26 février 2024/REUTERS/Denis Balibouse/
“On appelle de nos voeux une politique européenne sur ce sujet-là (des petites voitures), et entre autre choses des accords de partenariat avec d’autres constructeurs européens pour arriver ensemble à produire ces véhicules à un coût qui va bien”, a-t-il dit devant la commission des Affaires économiques du Sénat.
“Donc si ceci se passe dans les semaines et les mois qui viennent, tant mieux parce que cela permettra d’aller plus vite à l’objectif”, a-t-il ajouté. “Nous vivons dans un écosystème et (…) on ne pourra jamais faire les choses tout seul.”
Si la concurrence chinoise en Europe se concentre pour l’heure principalement sur le segment des voitures de taille moyenne, le marché se prépare à une offensive sur les citadines de plus petite taille les prochaines années.
Pour faire face à l’offre très compétitive des marques chinoises, le groupe VW et Renault comptent proposer des prix débutant autour de 25.000 euros sur le segment dit “B” des citadines, respectivement avec la nouvelle ID2, qui doit être présentée en 2025 et lancée 2026, et avec une version moins puissante de la R5.
(Reportage Gilles Guillaume, édité par Kate Entringer)