Rafale, le patronyme officiel du futur SUV coupé dérivé de l’Austral évoque bel et bien un avion mais pas celui de Dassault. Rafale c’est aussi le nom d’un élégant coupé des années 1930. Flashback.
Ce sera le Renault Rafale c’est officiel ! Aucun lien avec le célèbre avion de chasse tricolore conçu par Dassault et qui fait référence en son domaine, même si l’image du chasseur de combat à réacteurs ne peut être que bénéfique pour le vaisseau amiral de la gamme Renault. Il n’y a plus qu’a trouver l’équivalent de Tom Cruise pour en être l’ambassadeur.
Quand Renault décolle
Pour rester dans les airs, notez que sur le site The Originals Renault Store autrement dit, la boutique chic faisant référence au patrimoine de la marque, une réplique en résine de l’avion Renault-Caudron C.450 Rafale ayant permis dans les années 1930 à l’aviatrice Hélène Boucher (et non pas Bouchet comme indiqué sur le site) de battre de nombreux records de vitesse est disponible à la commande. L’émérite pilote fut aussi l’ambassadrice de la Renault Viva Grand Sport, voiture de prestige de l’époque animée par un moteur à 6 cylindres cubant 4,1 litres.
La Mercedes CLS de Renault ?
Car c’est bien de là que vient la référence sur quatre roues, la Renault Rafale de 1934, une étude de style dessinée par Maurice Riffard. Cet élégant coupé aux formes fuselées (voir notre galerie photos) préfigurait la Vivastella Grand Sport. Une élégante berline quant à elle à la ligne de toit surbaissée – tel une Mercedes CLS avant l’heure – et dont le parebrise en deux parties s’inspirait de l’aviation.
Elle affirmait clairement le standing de la marque au losange avant-guerre qui proposait des modèles de luxe. Après la remise au goût du jour, des R5 et 4L, Renault renoue avec son glorieux passé. Et se dessine, à nouveau, des ambitions haut de gamme.