Toyota renouvelle son petit monospace Sienta au Japon. Sur le plan du style, cette nouvelle génération évoque les Citroën C3 Picasso ou Fiat Panda. Comme ces dernières, elle offre un maximum d’espace intérieur dans un encombrement extérieur réduit.
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La nouvelle Toyota Sienta, réservée au Japon, a quelque chose de familier dans son allure.
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Toyota lance au Japon la troisième génération de sa Sienta, monospace très compact réservé au marché de l’Archipel, à ne pas confondre avec la grande Toyota Sienna d’Amérique du Nord. Ce nouveau modèle change radicalement de style par rapport au précédent opus et n’est pas sans rappeler quelques productions européennes sous certains angles.
Un je-ne-sais-quoi de Fiat ou Citroën
La nouvelle Sienta repose sur la plate-forme modulaire TNGA-B de Toyota, comme la dernière Yaris. Et, dans sa longueur toujours inférieure à 4,30 m, elle peut embarquer jusqu’à sept personnes. Toyota a augmenté la hauteur du véhicule de 2 cm, améliorant ainsi la garde au toit à l’arrière mais aussi l’ouverture, libérée par les portes coulissantes et le hayon. Ces proportions, combinées à un design de cabine cubique aux angles arrondis et à une importante surface vitrée, ne sont pas sans rappeler celles de la Fiat Panda. La partie arrière peut même évoquer le si controversé Multipla de la marque italienne.
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Un petit air de Fiat Panda peut-être ?
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La découpe du vitrage rappelle également le Fiat Multipla.
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La disposition de la lunette arrière et des feux qui l’encadrent, elle, ramène à la Citroën C3 Picasso des années 2010, qui se positionnait sur un segment identique même si elle ne proposait que cinq places. Loin de jouer en sa défaveur sur le plan pratique, les lignes de la nouvelle Sienta traduisent au contraire une maximisation de son espace intérieur et de la facilité d’accès à bord dans des dimensions toujours compactes. Des attributs qui font le succès du modèle depuis 2003 au Japon.
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De trois quarts arrière, difficile de ne pas penser…
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… à la Citroën C3 Picasso.
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Compacte, familiale, hybride et même 4 x 4
À son habitabilité, la nouvelle Toyota Sienta ajoute la sobriété. L’auto est en effet proposée avec une motorisation hybride comme alternative à un bloc 100 % essence, avec dans les deux cas une transmission CVT de série. Leur puissance n’a pas encore été communiquée. La mécanique électrifiée peut être associée à une transmission intégrale afin d’aborder sereinement les chaussées glissantes de l’hiver nippon ; des capacités de « voiture à tout faire » mises en exergue par des protections de carrosserie en plastique noir. Les aides à la conduite ne sont pas oubliées, la dotation comprenant notamment la panoplie de sécurité active Toyota Safety Sense et le stationnement semi-autonome.
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L'habitacle de la Toyota Sienta se veut aéré et fonctionnel.
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Le plancher bas et le hayon fixé haut permettent de charger aisément de grands objets.
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Comme le rayon de braquage de 5 m, le prix de l’auto est contenu. Le minispace débute à 1 950 000 yens en 5 places essence, soit un peu plus de 14 000 €. Malgré un style peu dynamique, la Toyota Sienta ne manquerait donc pas d’atouts pour séduire une certaine clientèle si elle était commercialisée en Occident. Mais cela n’est pas à l’ordre du jour.
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Spécialité du Japon, un véhicule aussi sage que la Sienta peut être commandé avec un kit carrosserie très sportif.
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