Un pick-up électrique plus accessible ? Oui, nous dit le Fisker Alaska

En attendant le dernier modèle Pear (le plus attendu), Fisker nous dévoile les détails de son pick-up électrique, baptisé Alaska.

Les Américains raffolent des pick-up, au point qu’ils en achètent plus que des voitures. Les “trucks”, comme ils les appellent, font donc le bonheur des grands marques US qui sont pas effrayées par le virage électrique : les pick-up seront eux aussi convertis. Et tant pis s’ils perdent de la polyvalence avec un rayon d’action nettement réduit et des ravitaillements aux bornes pas toujours simples, le pick-up électrique sera une réalité. Ou “est” une réalité, puisque Ford commercialise déjà depuis quelques mois le F150 Lightning, GMC son Hummer EV et Rivian le R1T. En attendant le Tesla Cybertruck, tous ces modèles sont encore chers, le Ford, le plus accessible, démarrant à 50 000 $. Un nouveau venu dans le marché entend toutefois bousculer un peu la hiérarchie.

Un Fisker Alaska à moins de 40 000 $ ?

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Fisker prévoit un ticket d’entrée à 45 000 dollars sur la version à petite batterie© Fisker

Fisker annonce déjà le premier prix de l’Alaska, qui ne sera livré qu’à partir du premier trimestre 2025 : 45 400 $ avant les bonus. Environ 37 000 $ pour les Américains qui pourront bénéficier de l’aide fédérale complète de 7500 $. Assemblé aux Etats-Unis, l’Alaska proposera deux niveaux de batteries : 75 et 113 kWh. Là encore, les valeurs sont un peu plus raisonnables face à une concurrence qui n’hésite pas à empiler les kilowattheure. Côté autonomie, Fisker a déjà des réponses à donner : entre 370 et 540 km selon les versions.

L’Alaska aura également une petite particularité : la promesse d’un gabarit proche des “mid size” (nos Toyota Hilux et Ford Ranger, en somme) mais avec la capacité de benne d’un full size (Ford F150, Chevrolet Silverado… tous ces modèles qui ne sont pas vendus en Europe). Ceci grâce à un plateau extensible à l’arrière avec un basculement de la banquette et un système d’abaissement électronique. La longueur pourra ainsi varier de 1,37 mètre à 2,80 mètres.

Evidemment, la grande question est de savoir si un tel modèle sera vendu en Europe. S’agissant d’un “mid size”, c’est une éventualité. Mais puisque l’Alaska sera produit aux Etats-Unis dans une usine qui n’aura probablement pas la capacité des concurrents, Fisker privilégiera logiquement son marché local. Toujours est-il que le pick-up électrique se fait encore attendre de notre côté de l’Atlantique.

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