Renault

"Une usine pérenne pour 10 ans!": Sandouville va fabriquer les nouveaux fourgons électriques Renault

L'usine Renault de Sandouville est affectée à la production de véhicules utilitaires. – Charly Triballeau – AFP

L’usine de Renault, en Seine-Maritime, attend ce vendredi la visite de Bruno Le Maire et de Luca de Meo. Les deux hommes vont annoncer que le site fabriquera les nouveaux fourgons électriques du constructeur français. À la clé, au moins une centaine d’emplois.

Cela fait plusieurs mois que les salariés de Sandouville l’espèrent. Ce vendredi, ce sera enfin officiel: c’est bien leur usine qui fabriquera les nouveaux véhicules électriques de Renault, baptisés “FlexEVan”. Ces fourgons de dernière génération, pensés notamment pour la livraison du dernier kilomètre, sont le fruit de la collaboration du constructeur français avec Volvo.

Les deux entreprises ont récemment annoncé la création d’une coentreprise, appelée Flexis, dans laquelle elles envisagent respectivement d’investir 300 millions d’euros. CMA CGM devraient bientôt les rejoindre et pourrait signer un chèque d’un montant de 120 millions d’euros.

Fabrice Cambolive, directeur général de la marque Renault – 12/036:51

Un nouvel élan à Sandouville

Après avoir fabriqué les voitures haut de gamme de Renault, des Safrane et des Laguna, Sandouville a dû changer de métier en 2014, pour basculer dans l’utilitaire. “À l’époque, c’était un pari énorme”, se souvient Jean-François Nanda, délégué central CFDT de Renault.

Aujourd’hui le site ne produit plus que des Trafic, un véhicule utilitaire au succès commercial indéniable, qui fait tourner l’usine sans difficulté. Mais l’arrivée des “FlexEVan” va sans conteste donner un nouvel élan à Sandouville.

“Nous n’étions pas inquiets, mais nous étions quand même dans l’attente d’un nouveau projet”, glisse Stéphane Simon, délégué syndical CFE-CGC à Sandouville.

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Du travail pour dix ans

Une centaine d’emplois devraient être créés mais, plus largement, c’est toute l’usine qui devrait faire peau neuve. Aujourd’hui, sur environ 600 Trafic produits par jour, une vingtaine seulement est électrique.

“Pour intégrer la batterie au véhicule, il faut le sortir des chaînes de production“ explique Stéphane Simon. “On sait le faire, mais cela prend du temps”, reconnaît le délégué CFE-CGC.

Avec les “FlexEvan” arrivera sans doute une nouvelle ligne de production. Elle permettra de fabriquer des fourgons “techniques et extrêmement modulables, des versions courtes, des versions longues”, salive déjà Jean-François Nanda, qui résume: “ils vont assurer la pérennité de Sandouville pour dix ans!”.

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