Le 29/01/2024 à 21:00, modifié le 29/01/2024 à 18:29
Nouvel entrant sur le créneau des SUV électriques, le BYD Seal U représente surtout un outil de conquête supplémentaire des constructeurs chinois dans le paysage automobile européen. Le Seal U trouvera face à lui des rivaux tels que Tesla Model Y ou Skoda Enyaq… qui font office de références, dans leur catégorie. BYD a beau être depuis l’an dernier leader mondial du tout-électrique en termes de ventes, devant Tesla, les prestations concrètes volant en main posent question. La berline Seal nous réservait une bonne surprise, la compacte Dolphin des impressions plus mitigées. Sur le papier, le Seal U avance des caractéristiques électriques convenables (sans sortir du lot niveau recharge, à 140 kW en DC) : deux niveaux de batteries (71,8 ou 87 kWh), et une autonomie annoncée de bon aloi (respectivement 420 et 500 km).
En pratique, il faudra composer avec un poids élevé (sans surprise, presque 2,2 tonnes pour la grosse batterie), un moteur électrique de puissance relativement sage (218 ch) et des chronos convenables pour un usage familial (9,6 s de 0 à 100 km/h) mais placides… à l’image du comportement de cet imposant SUV (4,79 m de long), loin du châssis de la Seal, autrement plus affûtée. Les deux autos partagent le même nom, une partie de la plate-forme, mais certainement pas le même tempérament ! Reste le confort de bon niveau, l’espace généreux (sauf côté coffre, modeste), la qualité de fabrication très soignée et l’équipement technologique fourni pour justifier (en partie) des tarifs… là encore, dans la moyenne du créneau (environ 42.000 € en entrée de gamme en Allemagne, pas encore précisée à ce jour pour la France). Premier tour d’horizon en vidéo.
