La Voire de l’Année 2023 sera connue dans moins d’une semaine et L’Automobile Magazine, co-fondateur, s’est donc lancé dans le décompte en présentant chaque jour une des sept finalistes. Au tour du Nissan Ariya.
Dont le grand SUV électrique Ariya, qui fait partie des 4 modèles “zéro émission” parvenus jusqu’ici. Ce n’était pourtant pas gagné puisqu’en sa qualité de voiture électrique de grande taille, l’Ariya ne commence pas à moins de 50 000 €. Le prix n’est pas forcément un critère pour la victoire – jamais une Dacia n’a gagné… – mais la voiture de l’année, souvent, s’adresse à un public large. Cela dit, la “jurisprudence” Kia EV6 (une électrique qui débute à 49 000 €), prouve que le SUV Nissan a toutes ses chances.
Un clin d’oeil à la Leaf de 2011
S’il l’emportait, il succèderait ainsi à la Leaf, elle-même sacrée en 2011. Mais plus que la seconde couronne de Nissan après la Micra de 1993, le titre de 2011 symbolisait surtout la première victoire d’une voiture 100 % électrique. C’est donc un joli clin d’œil que l’Ariya réussirait. Et il le peut, car derrière une plastique que chacun jugera, le nippon offre de bonnes prestations. Bien pensé et bien construit, valorisant à l’intérieur, il peut aussi compter sur de solides performances et une belle habitabilité. Un cocktail qui lui permet donc d’incarner la bonne familiale électrique… parmi tant d’autres. C’est aussi ce qui joue en sa défaveur. Sans grande identité esthétique à l’extérieur et à jouer la carte des grands écrans tactiles sur une planche de bord assez massive dans l’habitacle, cette Nissan pourrait aussi appartenir à une autre marque. Ce qui n’a pas empêché une anonyme et très pragmatique Opel Astra de l’emporter en 2016…