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Voiture, vélo, transport en commun… Comment la canicule influence-t-elle nos déplacements ?

voiture, vélo, transport en commun… comment la canicule influence-t-elle nos déplacements ?

Une étude, publiée le 19 mars 2024, a révélé que la voiture est davantage utilisée en période de canicule, pour sa climatisation (photo d’illustration).

Une étude publiée le 19 mars 2024 a montré que la voiture est moins délaissée que les autres modes de transport lors des épisodes de canicule.

Pendant les périodes de fortes chaleurs, une étude a révélé que le mode de transport davantage privilégié par les usagers est la voiture, et ce grâce à sa climatisation. Cette enquête, publiée le 19 mars 2024 par le cabinet de conseil 6t-Bureau de recherche en partenariat avec l’Agence de la transition écologique (Ademe), compile 7 000 entretiens, d’après une information du Monde .

Moins de déplacements

Lorsque l’air devient difficilement respirable à cause de la chaleur, l’étude révèle que les déplacements des usagers sont moindres : « Les trois quarts des individus modifient significativement leurs activités et déplacements. »

Mais la voiture reste largement privilégiée lors de ces déplacements, puisque 27 % précisent moins l’utiliser par épisode de fortes chaleurs, contre 16 % qui l’utilisent plus. Les réponses sont différentes pour les autres modes de déplacements, avec 39 % et 3 % pour les transports en commun, 39 % et 3 % pour les vélos « normaux », et de 55 % et 9 % pour la marche.

L’alternative du vélo électrique

En revanche, l’étude révèle que le vélo électrique est une alternative, puisque 26 % des sondés déclarent l’utiliser plus par temps de canicule, contre 40 % qui précisent moins le prendre. « Températures en hausse, automobile en force : face au réchauffement climatique, comment enrayer le cercle vicieux de l’automobilité ? », pose le cabinet

Décalage des activités dans le temps

Autre aspect mis en lumière dans l’étude du cabinet de conseil : le décalage de ses activités lors de fortes chaleurs. En effet, 20 % déclarent avancer leurs activités plus tôt dans la journée, et 12 % les reculent. Ainsi, « un tiers des déplacements qui sont décalés dans le temps, entraînant une diminution du trafic aux heures de pointe », indique l’enquête. Ces changements d’horaires concernent surtout les loisirs, tels que le sport, la visite à des proches ou les balades : des activités « non contraintes, mais qui contribuent à la vie sociale et au bien-être des individus ».

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