Une étude signée du cabinet J.D. Power sur la satisfaction des propriétaires de voiture électrique quant à leurs pneus a rendu son verdict.
Le miracle de la voiture électrique sur les coûts de fonctionnement serait incomplet si l’on n’intègre pas l’usure supérieure des pneumatiques. Véhicules plus lourds que leurs équivalents thermiques, les électriques paient la présence de batterie pesant plus centaines de kilogrammes.
Outre le poids et donc l’usure prématurée, la complication pour les pneus de voitures électriques touche la faible résistance à l’avancement afin de ne pas impacter l’autonomie. Certains pneus savent garantir jusqu’à 30 kilomètres de rayon d’action supérieur à un concurrent. Pas rien sur la durée et la facture à la longue.
DES PNEUS PLUS CHERS
Michelin a même affirmé, voilà quelques années, que désormais les pneus de première monte pourraient durer toute la vie du véhicule !
Ce postulat intégré, le célèbre cabinet d’analyse de données américain J.D. Power, tant redouté par toute l’industrie automobile, a mené une grande étude auprès des propriétaires de voitures électriques quant à leur satisfaction des pneus qu’ils possèdent en première monte (sortie d’usine).
MICHELIN FIDÈLE À SA RÉPUTATION
GoodYear, qui a cru depuis des années aussi à ce marché de l’électrique et à ses spécificités techniques bien particulières, récolte aussi les fruits de ses investissements.
Viennent ensuite Kumho et Bridgestone. Plus bas dans le classement, notons la décevante 7e place de Pirelli pourtant engagé en Formule 1, mais aussi de Continental, Firestone, Hankook (fournisseur du championnat de monoplaces électriques Formule E…). Toyo ferme la marche.
Michelin semble donc offrir la meilleure satisfaction en termes d’endurance, de consommation électrique et de confort (amortissement et silence de fonctionnement). Cette victoire est un véritable argument commercial de la part de J.D. Power.