Certes plus efficiente et esthétique que jamais, la montée en gamme de la Toyota Prius interpelle : qui fera l’effort de se la payer ?
Pas sûr de voir beaucoup de nouvelles Toyota Prius de 5e générations dans nos rues, et encore moins en service dans les flottes de taxis. La faute à un tarif probablement rédhibitoire, et plus encore suite à la disparition, en 2023, du bonus écologique pour les véhicules hybrides ou hybrides rechargeables. À un moment où une Tesla plus efficiente est facturée moins cher, à quoi bon se poser la question ?
L’habitacle profite de matériaux de bien meilleure facture. @Toyota
Le déballage de technologie pour en sanctuariser l’efficience fait aujourd’hui grimper la facture à partir de 43 900 euros pour la finition Dynamic. Elle passe à 46 500 euros en Design, voire 51 500 euros en Lounge avec son toit solaire photovoltaïque.
Autrefois voiture des villes, la Prius a fait sa mue et vise aujourd’hui les grands espaces où son indépendance vis-à-vis des recharges électriques lui redonne un argument commercial fort. Raison pour laquelle sa puissance est repartie à la hausse, que son design est plus moderne et aérodynamique, sa finition meilleure que jamais. La Toyota Prius se prédestine aux gros rouleurs voulant abandonner le diesel et aux entreprises ne souhaitant plus être étranglées par la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS).
Malgré tout, la Toyota Prius risque d’être marginalisée sur le marché français où le prix moyen d’une compacte familiale n’atteint sûrement pas les 50 000 euros avec quelques options…