Après nous avoir fait essayer une version de présérie du Q6 e-tron, Audi révèle l’intérieur de son futur SUV, qui sera lancé au premier trimestre 2024. A bord, l'univers est technologique et surtout inédit, avec la présence d’une grande dalle incurvée de 62 cm en diagonale. Découverte.
- Une instrumentation 100 % numérique incurvée
- Un habitacle conçu pour une impression d’espace
- La technologie High-Tech pour faire face à la concurrence
- Une expérience sonore et visuelle premiums
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Audi dévoile l’habitacle de son nouveau Q6 e-tron. Pour l’extérieur, il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année.
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En juillet dernier, L’argus a testé en avant-première sur les routes des îles Féroé le futur Audi Q6 e-tron. Un véhicule inédit inaugurant la nouvelle plate-forme 100 % électrique PPE, partagée avec le prochain Porsche Macan. Mais à plusieurs mois de sa commercialisation, prévue pour février 2024, le nouveau SUV électrique ne laissait apparaître que très peu d’éléments. Son design extérieur était recouvert d’un camouflage coloré, et sa planche de bord presque entièrement bâchée. Difficile donc de décrire ses nouveautés… jusqu’à ce dimanche 3 septembre, où Audi dévoile l’intérieur de son modèle. Après coups, on comprend mieux pourquoi le constructeur allemand souhaitait à tout prix prolonger le suspense. L’habitacle de ce Q6 e-tron est totalement inédit !
Une instrumentation 100 % numérique incurvée
Nous l’avions entre-aperçu lors de notre essai, elle est désormais confirmée, la grande dalle numérique ancrée sur le tableau de bord est incurvée, à l’image de celle du futur Peugeot 3008. Une première pour un modèle de la marque aux anneaux. Celle-ci totalise 26,4 pouces, soit environ 62 centimètres en diagonale, et s’équipe de la technologie OLED pour une meilleure qualité d’image. Elle est aussi dénuée de rupture entre le combiné d’instrumentation derrière le volant (11,9 pouces) et l’écran tactile central (14,5 pouces). Mais à l’instar du SUV français, cela n’est valable que sur la version haut de gamme puisque sur le niveau d’entrée de gamme, une surface noire vient rompre le lien entre les deux écrans. Le passager profite aussi de son système multimédia MMI grâce à son écran de 10,9 cm. De quoi rappeler l’Hyperscreen MBUX de Mercedes, même si ici, l’ensemble s’imbrique de manière moins naturelle que sur la nouvelle Classe E.
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La planche de bord du nouveau SUV électrique est totalement inédite.
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Un affichage tête haute à réalité augmentée (en option) complète la surface numérique. Lui aussi est inédit et reflète une image inclinée vers l’avant à travers le pare-brise. Les informations affichées sont classiques (vitesse, panneaux de signalisation, navigation) mais donnent l’impression d’être visible à 200 mètres de distance. Le champ de vision du conducteur devient alors plus large et s’étend sur près de 220 centimètres, de quoi permettre d’anticiper les événements sur la route.
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Le passager dispose également de sa propre interface numérique de 10,9 pouces.
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Un affichage tête haute à réalité augmentée est disponible dans la liste des options.
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Un habitacle conçu pour une impression d’espace
Hormis la présence de l’architecture numérique tridimensionnelle, la planche de bord est très épurée. Seules de fines bouches d’aérations horizontales sont présentes, mais aucune touche physique n’apparaît. Toutes migrent soit sur les branches du grand volant à méplat, soit au niveau de la console centrale, soit sur la poignée de porte du conducteur. Sur cette dernière se trouvent des commandes à retour haptique qui gèrent le réglage des rétroviseurs, les fonctionnalités des sièges et, plus inhabituel, le réglage des feux.
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Aucune touche physique n'apparaît sur la planche de bord.
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En termes d’habitabilité, nous avions pu remarquer lors de nos premiers tours de roues que l’espace promis aux occupants était généreux. Cela est dû en grande partie à la nouvelle plate-forme PPE, développée pour les voitures électriques. Toutefois, nous avions aussi constaté la présence d’un tunnel central, certes léger mais très inhabituel sur les véhicules électriques, qui gêne les pieds du passager du milieu. Ce dernier, comme les autres occupants, prendra place sur des sièges en tissu pour les versions de base, et des sièges sport en microfibre Dinamica ou en cuir Nappa pour la finition S line et la déclinaison sportive SQ6 e-tron. Comme beaucoup de constructeurs, Audi développe sa fibre écolo puisque la plupart du mobilier est conçu à partir de matériaux recyclés.
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Les sièges des versions de base sont en tissu recyclé. On remarque la présence d'un petit tunnel central au niveau de l'assise centrale.
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Derrière la banquette rabattable en trois parties (40/20/40), le coffre atteint un volume de 526 litres, soit 6 litres de plus que son concurrent, le Mercedes EQE SUV. Il culmine à 1 529 litres une fois les dossiers de sièges rabattus. Et si cela ne suffisait pas, un coffre sous le capot à l’avant offre en sus une capacité de 64 litres. De quoi stocker un sac de voyage ou, plus pratique, le câble de recharge.
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Le volume de coffre du SUV électrique atteint 526 litres.
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La technologie High-Tech pour faire face à la concurrence
L’Audi Q6 e-tron est le premier véhicule du groupe Volkswagen à être basé sur la nouvelle architecture logicielle E3, lui permettant de proposer un habitacle entièrement connecté. A la manière de Mercedes, l’assistant vocal s’active en prononçant le mot magique « Hey… Audi ». Il est représenté pour la première fois par un avatar sur le tableau de bord et l’affichage tête haute.
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Une nouvelle architecture logicielle E3 permet au SUV électrique de proposer un habitacle entièrement connecté.
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Les clients peuvent contrôler de nombreuses fonctionnalités à l’aide de cet assistant mais aussi depuis leur smartphone via l’application myAudi. S’y ajoutent une multitude d’applications à télécharger depuis une boutique développée par CARIAD et accessible sur l’écran central. Cet éditeur (filiale du groupe Volkswagen) de logiciels est aussi le créateur de la nouvelle plate-forme d’infodivertissement intégrée. Elle permet à l’ensemble des systèmes du véhicule d’être constamment actualisés via les mises à jour OTA. Enfin, Audi propose l’automatisation de multiples fonctions du quotidien. Par exemple, le chauffage ou la climatisation de votre siège se déclenchent automatiquement lorsque la température extérieure descend, ou dépasse, un certain degré.
Une expérience sonore et visuelle premiums
Accordant de plus en plus d’importance aux systèmes sonores et visuelles, les constructeurs n’hésitent pas à mettre le paquet pour impressionner. Cet Audi Q6 e-tron profite, en option, d’un système audio 3D multisensoriel. Vingt-deux haut-parleurs sont disposés dans l’habitacle, dont quatre dans les appuis-tête et les sièges avant. Pour la première fois chez Audi, le son peut être touché. L’expérience auditive est complétée par le visuel. Un fin bandeaux lumineux court en arc de cercle sur toute la largeur de la planche de bord et s’étend jusqu’au contre-portes. Il s’illumine lors du déverrouillage du véhicule, change de couleur lorsque ce dernier a démarré et devient dynamique quand les clignotants sont actionnés.
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22 haut-parleurs sont intégrés dans l'habitacle, dont quatre dans les appuis-tête et les sièges avant.
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Ces expériences auditives et visuelles sont disponibles dans des packs optionnels.
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Le conducteur visualise aussi le niveau de charge restant de la batterie – d’une capacité brute de 100 kWh – et suit la progression de la recharge sous la forme d’une lumière pulsée. Toutes ses fonctions sont proposées dans des packs en option. Reste à connaître la somme à débourser pour s’en équiper. En parlant de prix, il faudra patienter jusqu’à la présentation de ce nouveau Q6 e-tron et de sa déclinaison Sportback à la fin de l’année 2023 pour les connaître. Ses tarifs devraient néanmoins se situer entre ceux du Q4 e-tron et du Q8 e-tron, à savoir entre 53 000 € et 86 830 €.
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