Si la nouvelle Renault 5 devrait avoir du mal à atteindre les meilleures années de son ancêtre, elle pourrait tout de même faire de jolis scores dans les années à venir si la production suit.
Retour à la case départ
La R5 sera produite à Douai© Renault
Plusieurs facteurs limitant pourraient bloquer Renault. D’abord, la capacité totale de l’usine de Douai qui tourne autour des 300 000 véhicules par an à pleine cadence. Et puis, il faudra suffisamment de batteries produites pour fabriquer un maximum de R5. La gigafactory Envision, située elle aussi à Douai, produira dans un premier temps seulement 9 GWh de batteries par an. Soit de quoi alimenter 200 000 véhicules électriques, mais la R5 n’est pas toute seule chez Renault ! Les batteries serviront aussi à la Renault 4 et probablement à la future Twingo. Le site a toutefois reçu un soutien massif de l’Europe à hauteur de 450 millions d’euros pour porter la capacité à près de 30 GWh d’ici 2030.
Faire aussi bien que la Clio ? Pas pour tout de suite
Le cabinet Inovev estime à 100 000 les ventes annuelles de la R5 d’ici 2030, tout marché confondu, puis 200 000 par an entre 2030 et 2035 (il s’agira alors de la remplaçante de la R5, dont on ne sait rien pour l’instant puisqu’il faudra aussi gérer le cas de la Clio…) et éventuellement 400 000 par an après 2035. C’est à ce moment là seulement qu’une voiture électrique pourrait aussi bien se vendre que le best seller actuel, la Clio. Et n’oublions pas que Renault prévoit de lancer une nouvelle génération de Clio après 2026 qui sera à nouveau thermique et hybride. On est donc encore loin du grand remplacement, et ce d’autant plus que le directeur général de Renault semble désormais militer pour un report de l’interdiction des moteurs à combustion après 2035.
Comparez les vraies autonomies des meilleures voitures électriques d’après notre cycle de mesures normalisé. Capacité de batterie, consommation, autonomie, on vous dit tout !
Notez cet article Publié le 20/03/2024 à 15:00 Véhicules d’occasion