- Citroën C5 Aircross : un restylage très visible !
- A l’intérieur du Citroën C5 Aircross 2022 : du mieux, mais…
- Au volant : on prend les mêmes et on recommence
Citroën C5 Aircross 2022 : avant
La face avant change largement Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : 3/4 avant
Le C5 Aircross est l’une des stars de la gamme Citroën
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : détail
Les prises d’air sont fonctionnelles et peuvent être colorées
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : feux
Les feux arrières sont plus structurés
Citroën C5 Aircross 2022 : intérieur
L’intérieur change peu
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : écran central
L’écran est plus grand mais pas plus réactif
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : console centrale
La commande de boite est désormais une petite molette
Crédit : Citroën
La banquette arrière est très modulable
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : coffre
Le coffre est l’un des plus grands de la catégorie
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : sur la route
Les prestations dynamiques restent axées confort
Crédit : Citroën
Citroën C5 Aircross 2022 : en action
Le C5 Aircross n’est pas dynamique
Citroën C5 Aircross 2022 : de profil
Il reste bien positionné niveau prix !
Crédit : Citroën
Lancé en France en 2018, le Citroën C5 Aircross a vite su trouver ses marques sur un segment pourtant très concurrentiel. Très confortable, logeable, moins cher que ses rivaux, il a vite fait mouche. Alors, arrivé le moment du restylage de mi-carrière, on aurait pu s’attendre à une revue de détails. Mais Citroën a décidé de complètement revoir la face avant de son SUV, devenu plus sérieux, plus statutaire.
On est donc bien loin d’un restylage « à l’allemande », où il faudrait jouer au jeu des 7 erreurs. Mais ce look transformé annonce-t-il une réelle remise à niveau ? La réponse dans notre essai, en vidéo :
Citroën C5 Aircross : un restylage très visible !
A l’extérieur, Citroën a donc complètement revu le look du C5 Aircross 2022. La face avant est transformée : finies les optiques à deux étages, et les formes rondes et lisses. La marque aux Chevrons harmonise le look de son SUV star avec le reste de sa gamme, avec un regard plus sérieux, et plus sculpté.
En revanche, de profil et à l’arrière, les différences sont plus subtiles, et touchent principalement les feux arrières.
A l’intérieur du Citroën C5 Aircross 2022 : du mieux, mais…
A l’intérieur, on remarque immédiatement le nouvel écran central. Plus grand (10 pouces au lieu de 8), il est désormais plus haut et plus proche des occupants. C’est plus pratique ! Les aérateurs prennent désormais place en-dessous.
En revanche, tout plus grand qu’il est, cet écran reste plutôt lent, et pas aussi modernes que ses concurrents les plus récents. On en attendait plus, surtout au niveau de la caméra de recul. Même chose pour le combiné d’instruments numériques de 12 pouces, qui n’offre pas toujours la plus belle définition, notamment sur l’affichage de la navigation.
Ailleurs, les matériaux et l’assemblage sont plutôt satisfaisants sur notre modèle haut de gamme, sans non plus impressionner. On apprécie en revanche les nombreux espaces de rangement, notamment celui dégagé sur la console centrale par la suppression du levier de vitesse de la boite automatique, désormais opérée par un petit sélecteur déjà vu chez la Peugeot 308 par exemple.
A l’arrière, l’habitabilité n’est toujours pas la meilleure du segment, mais les habitués des monospaces apprécieront les trois sièges identiques, qui plus est réglables en profondeur et inclinables. Enfin, le coffre est toujours le plus généreux de sa catégorie : le Labo Auto Plus l’avait mesuré à 615 L de volume avant le restylage. Il dispose en plus d’un plancher réglable, et d’une ouverture motorisée sur notre modèle d’essai.
Au volant : on prend les mêmes et on recommence
Au volant, sans surprise, on ne note pas de vrai changement. Mais on ne s’en plaint pas. Le Citroën C5 Aicross est toujours le plus confortable de son segment. On remercie les sièges Advanced Comfort au moelleux façon canapé, et les amortisseurs à butées hydrauliques, spécialité Citroën depuis l’abandon de la suspension hydropneumatique.
Notre modèle d’essai était équipé du trois cylindre essence 1.2 PureTech 130 ch, un moteur que l’on connaît par ailleurs très bien. Ses tendances bruyantes sont ici mieux maitrisées que sur beaucoup de modèles du groupe, et c’est tant mieux. On remarque quelques vibrations au ralenti et sur les bas régimes, mais c’est bien moins désagréable que sur la petite sœur C4, par exemple. La boite EAT8 est n’est pas un foudre de guerre mais reste douce à tout instant.
Bref, on prend les mêmes et on recommence. Il faut dire que le C5 Aircross avait su trouver son public, friand de confort, et de praticité à l’arrière. Et l’autre bonne nouvelle concerne les tarifs. S’ils remontent forcément un peu avec le restylage, ils restent plus cléments que la concurrence, notamment face à un Peugeot 3008 par exemple. La grande sœur C5 X est, elle aussi, plus chère, même si ses prestations montent d’un cran face au C5 Aircross.
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