Essai Renault Clio restylée : 5 raisons pour lesquelles il ne faut pas passer à côté !

Si, parfois, il faut sortir la loupe pour remarquer certains restylages, Renault a fait les choses en grand pour offrir un coup de jeune à sa 5e génération de Clio. © Renault

La nouvelle Renault Clio est disponible en trois niveaux de finition : Evolution, Techno et Esprit Alpine ici en photo. © Renault

La nouvelle Clio affiche la nouvelle identité Renault qui va se décliner sur les nouveautés qui vont débouler dans les prochains mois. © Renault

De profil, la nouvelle Renault Clio n’évolue pas. A noter qu’elle propose six choix de jantes, dont quatre en alliage. © Renault

Evidemment les cotes intérieures de la nouvelle Renault Clio n’évoluent pas… et demeurent dans la moyenne de la catégorie. © Renault

En petite qui vit avec son temps, la nouvelle Renault Clio propose une réplication smartphone et des prises USB. © Renault

Si la contenance du coffre n’évolue pas, la nouvelle Renault Clio propose toujours un volume très correct pour la catégorie de 250 dm3. © Renault

Avec une gamme moteur parmi les plus complètes du segment et des prix compétitifs, la nouvelle Renault Clio fait ce qu’il faut pour rester en tête du hit parade des ventes. © Renault

Si, parfois, il faut sortir la loupe pour remarquer certains restylages, Renault a fait les choses en grand pour offrir un coup de jeune à sa 5e génération de Clio. © Renault

Voiture la plus vendue en France sur les six premiers mois de l’année, la Clio vient de s’offrir un restylage très spectaculaire sur la forme, moins sur le fond. Mais il suffit d’en prendre le volant pour comprendre pourquoi elle reste incontournable.

• Confort et insonorisation
• Conduite plaisante
• Sobriété de la version hybride

Les moins

• Restylage tardif
• Quelques à-coups à la relance

Pour fêter ses 4 ans, la Clio a droit à son rafraichissement de mi-carrière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Renault a fait les choses en grand pour que cela se voit ! Le petite du Losange fait “nouvelle”, ce qui va l’aider à affronter la concurrence qui ne reste pas les bras croisés. Notamment du côté de Sochaux, la 208 (fabriquée en Slovaquie) annonçant elle aussi un spectaculaire restylage pour la rentrée. Comme quoi, le duel Clio-208 n’est pas près de se terminer…

1. Parce qu’elle affiche le nouveau style Renault

A sa sortie, en juin 2019, la Clio de 5e génération ressemblait davantage à une évolution de sa devancière qu’à une toute nouvelle voiture… alors qu’elle apportait beaucoup de progrès, spécialement en termes de qualité perçue et d’aménagement intérieur. Cette fois, il n’y a plus aucune confusion possible, la “nouvelle” Clio offre une face totalement revue, où transparaît toutes les évolutions auxquelles auront droit les Renault lancées dans les prochains mois : futur Scénic, Rafale, etc. Fini les optiques soulignés d’un “C”, remplacé par une signature lumineuse verticale en forme de flèche. Le tout entoure une calandre noire à effet 3D, surmontant un bouclier largement échancré où l’on devine, au-dessus de la plaque d’immatriculation l’emplacement de l’inévitable radar. On pourrait penser qu’il s’agit d’une toute nouvelle Clio, mais dès qu’on l’aperçoit de profil ou de l’arrière – où on note quand même un nouveau bouclier et des feux “cristal” – le doute s’efface. D’ailleurs, malgré ces changements, la Clio mesure la même taille qu’avant, à savoir 4,05 m de long.

2. Côté confort et insonorisation on ne fait pas mieux !

Alors que certains constructeurs développent leurs petites voitures principalement dans une optique urbaine, nos champions hexagonaux ont toujours fait prévaloir la polyvalence. Aujourd’hui une 208 et plus encore une Clio sont de vraies petites berlines capables de suffire aux besoins d’une petite famille, qu’il s’agisse de trajets péri-urbains ou de partir en vacances – avec la motorisation adaptée évidemment. A ce jeu, avec son insonorisation soignée – y compris sur les plus petites motorisations comme le SCe de 65 ch – la petite Renault permet d’engranger de longues distances d’autant plus facilement que les sièges et la suspension offre un confort de très bon niveau. Y compris sur la nouvelle finition haut de gamme Esprit Alpine, aux suspensions un peu plus fermes, même si on regrette que ses baquets ne proposent pas un réglage d’appui lombaire.

3. A conduire, c’est toujours la référence

© Renault

Renault est fidèle à l’adage “on ne change pas une équipe qui gagne” en ne retouchant pas les suspensions. La Clio “5 phase 2” a simplement droit à une recalibration de la direction assistée, histoire d’encore mieux sentir l’adhérence et ses variations. Voilà qui permet d’apprécier encore mieux l’efficacité et l’équilibre d’une petite Renault très convaincante. Quel que soit le moteur choisi, du petit 1 l 3-cylindres de 65 ch à la variante E-Tech offrant 145 ch en cumulé, la Clio affiche des mouvements de caisse maitrisés, des distances de freinage rassurantes – nous avons mesurés seulement 64 m pour stopper depuis 130 km/h avec la Sce 65 – et une belle stabilité à haute vitesse. La Clio frôle le sans faute, et s’il faut lui faire un reproche, il concernera le guidage des leviers de vitesses manuel, qui pourrait être amélioré.

4. Diesel, GPL et hybride au menu

A part une variante électrique, il ne manque rien à la Clio, qui propose de l’essence (Sce 65, TCe 90), du GPL (TCe 100), du diesel (BluedCi 100) et une “full” hybrid avec l’E-Tech 145. La variante GPL permet d’offrir un coût d’utilisation proche du diesel tout en offrant une vignette Crit’Air 1. La Clio BluedCi démontre que le mazout a encore de beaux restes, elle qui s’avère des plus fréquentables à l’usage tout en se contentant d’un appétit moyen de 5,1 l selon nos mesures. Et de seulement 5,5 l sur autoroute avec, à la clé, une autonomie de plus de 700 km grâce aux 39 l de réservoir. Enfin, grâce à sa technologie unique, identique à celle du Captur E-Tech, la Clio hybride ravit autant pas sa sobriété – 4,4 l en ville et 5,1 en moyenne comme le BluedCi – que son agrément d’utilisation. Sa petite mais puissante batterie permet de rouler souvent sans réveiller le 1,6 l, apportant une “zénitude” bienvenue à la conduite.

5. Car elle n’a pas pris la grosse tête côté tarif

Avec le prix des voitures neuves qui s’est envolé depuis la pandémie, pas facile de dénicher les bonnes affaires. La Clio n’échappe pas au phénomène, mais elle garde les pieds sur terre. Ainsi, l’entrée de gamme SCe 65 démarre à 18 500 € correctement équipée (Clim’, radar de recul, régulateur, etc.), quand une Škoda Fabia MPi 80 pas mieux équipée ne coûte pas moins de 19 200 €. De son côté, la Clio BluedCi 100 s’offre dès 22 000 € quand une Peugeot 208 BlueHDi 100 débute à 24 020 €. Enfin, ceux qui s’intéresse à la Clio E-Tech 145, sachez que ses prix commencent à partir de 23 600 €, quand sa grande rivale, la Toyota Yaris hybride s’affiche, hors promotion, à partir de 23 950 €.

Fiches techniques