Toyota

Essai Toyota bZ4X : la 1ère 100% électrique de Toyota enfin à l’épreuve des mesures

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Chantre de l’hybride, Toyota possède désormais une 100% électrique à son catalogue, sous la forme d’un grand SUV de 4,69 m, baptisé bZ4X. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Facile à conduire comme toutes les électriques, le Toyota bZ4X affiche une belle vivacité dans cette variante 2WD délivrant 218 ch. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

La présentation est épurée sur le Toyota bZ4X. Vous noterez que le SUV nippon profite désormais, à l’écran-compteur, d’un indicateur du pourcentage de batterie restante au lieu de la simple jauge verticale ici présente. © Alexandre Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Le Toyota bZ4X profite de larges protections en plastique noir pour accentuer son côté aventurier… de la jungle urbaine. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Comme chez Peugeot, les compteurs du Toyota bZ4X se regardent par dessus le volant. Par ailleurs, si l’assemblage paraît sérieux, la qualité des matériaux apparaît inégale. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Autour de la molette servant de levier de vitesse, le Toyota bZ4X conserve des vrais boutons pour certaines fonctions (caméras, modes Eco et Snow, etc.). © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

En charge rapide, le Toyota bZ4X accepte une puissance maxi de 150 kW. Sur les bornes domestiques, il prend jusqu’à 11 kW. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Grâce à ses 2,85 m d’empattement, le Toyota bZ4X propose beaucoup d’espace à l’arrière pour étendre ses jambes. Et l’accès est très facile grâce aux portières dégageant une belle ouverture. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

En configuration 5-places, le coffre du Toyota bZ4X propose 96 cm de longueur de chargement. Le volume sous tablette est au minimum de 350 dm3 selon nos mesures. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Comme beaucoup de SUV, le Toyota bZ4X peine à contenir les trépidations engendrées par ses lourdes roues à basse vitesse. © Alex Krassovsky

toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

Chantre de l’hybride, Toyota possède désormais une 100% électrique à son catalogue, sous la forme d’un grand SUV de 4,69 m, baptisé bZ4X. © Alex Krassovsky

  • En dépit de sa batterie de 71 kWh , le SUV Toyota manque d’allonge à 130 km/h.

  • Spacieux, accueillant et offrant un bon coffre, le bZ4X est une familiale talentueuse.

  • Facile à conduire, il manque un peu de confort à basse vitesse et de motricité quand l’adhérence diminue.

  • Les plus

    • Habitacle spacieux
    • Volume du coffre appréciable
    • Direction bien calibrée
    • Batterie garantie 10 ans

    Les moins

    • Autonomie sur l’autoroute trop juste
    • Trépidations de suspension
    • Motricité quand l’adhérence diminue
    • Pas de planificateur d’itinéraire et ergonomie à apprivoiser

    Le bZ4X n’est pas un inconnu à la rédaction de L’Automobile Magazine. L’hiver dernier, nous l’avions confronté, avec deux autres nouvelles électriques, aux rudesses de l’hiver. Cela nous avait confirmé que les “wattures” n’aiment pas le froid… et que le SUV Toyota n’était pas tout à fait prêt à être commercialisé. Conscient qu’il lui restait du pain sur la planche, la marque nippone a préféré décaler son arrivée en concessions de quelques mois en France. Enfin débarqué, le bZ4X profite bien des évolutions annoncées : désormais, au tableau de bord, on profite, du pourcentage de charge de la batterie restante – c’est bien mieux que la simple barrette verticale peu précise d’avant – en plus de l’estimation de l’autonomie restante.

    En outre, pour garantir sa batterie 10 ans (souvent 8 ans ailleurs), Toyota avait décidé de garder 5,8 kWh de “réserve d’énergie” quand l’autonomie affiche 0 km. De quoi certainement préserver la pile, mais cela se faisait trop au dépend des autonomies, qui nous avait parues décevantes rapportées à la capacité utile annoncée de 71,4 kWh. Le bZ4X exploite dorénavant davantage sa batterie, histoire de gagner en allonge.

    toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

    Le Toyota bZ4X n’est pas le roi de l’autoroute.© Alex Krassovsky

    Pas le roi de l’autoroute

    C’est tant mieux, car à l’épreuve des mesures, le SUV Toyota, ici dans sa variante propulsion équipée d’un seul moteur, n’impressionne pas par sa capacité à aller loin entre deux recharges. Si les 408 km mesurés en ville sont largement suffisants, on est un peu moins convaincu par les 287 km relevés sur route. Surtout, la batterie rend les armes après seulement 245 km sur l’autoroute. Ce n’est pas mieux qu’une Renault Mégane E-Tech EV60 et sa batterie de 60 kWh, et très éloigné d’une Tesla Model Y Grande Autonomie (env. 77 kWh), et ses 335 km d’allonge.

    Avec le bZ4X, quand on prend les voies rapides à 130 km/h, on réfléchit à s’arrêter dès les 200 km franchit, sachant qu’il accepte une puissance de charge de 150 kW sur les bornes rapides dans le meilleur des cas. Au moins, le SUV Toyota se montre assez sobre, se contentant de 15,3 kWh/100 km en ville, de 18,8 sur la route et 18,6 kWh en moyenne.

    Côté performances, il y a tout ce qu’il faut

    toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

    Le Toyota bZ4X profite de larges protections en plastique noir pour accentuer son côté aventurier… de la jungle urbaine.© Alex Krassovsky

    A l’usage, la 1ère 100% électrique Toyota, à l’instant des autres “wattures”, convainc par sa douceur de fonctionnement et sa facilité à se relancer. Le bloc électrique installé sur le train arrière délivrant 218 ch et 336 Nm de couple s’affranchit facilement des 1 917 kg mesurés pour offrir des accélérations (0 à 100 km/h en 7,7 s) et surtout des reprises (80 à 120 km/h en 5 s) dignes d’une sportive. Bien servi par une direction bien calibrée, le bZ4X est facile à vivre, avec un freinage plutôt facile à doser (sauf en ville).

    En revanche, les distances d’arrêt s’avèrent quelconques ici avec la voiture équipée de Bridgestone – 68 m pour stopper depuis 130 km/h. Et la motricité n’est pas non excellente sur le mouillé, où les interventions de l’électronique sont fréquentes pour juguler les pertes d’adhérence de la roue arrière intérieure au virage si l’on est un peu brusque sur l’accélérateur. Sinon, à défaut de proposer plusieurs modes de conduite ou de régénération, le bZ4X offre une touche Eco, une Snow (neige) et une conduite “une pédale” – avec un ralentissement modéré qui ne va pas jusqu’à l’arrêt.

    toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

    A la conduite, le Toyota bZ4X affiche de belles performances.© Alexandre Krassovsky

    Comparez les vraies autonomies des meilleures voitures électriques d’après notre cycle de mesures normalisé. Capacité de batterie, consommation, autonomie, on vous dit tout !

    De la place aux entournures

    Avec ses 4,69 m de long et ses 2,85 m d’empattement, le SUV nippon propose l’espace intérieur généreux attendu d’une familiale. Les rangements bien conçus et la générosité du coffre (350 dm3 mesurés malgré le moteur sous le plancher) s’avèrent aussi appréciables que le fait que les portières arrière dégagent une belle ouverture sur la banquette.

    Sinon, avec son écran-compteur que l’on regarde par-dessus le volant comme chez Peugeot, il faut accepter quelques compromis sur sa position de conduite. La réalisation n’est pas irréprochable, la faute à quelques matériaux au toucher pas toujours flatteur, et, surtout, il faut se faire à l’ergonomie. Celle-ci alterne le bon (commandes de clim’ en accès direct) et le décevant (trop de boutons sur le volant, commande vocale peu futée).

    toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

    Comme beaucoup de SUV, le Toyota bZ4X peine à contenir les trépidations engendrées par ses lourdes roues à basse vitesse.© Alex Krassovsky

    Côté confort enfin, si le bZ4X s’avère des plus fréquentables, il pourrait mieux soigner les trépidations générées par les grosses roues en ville, ainsi que le silence à bord sur l’autoroute : 70 dbA à 130 km/h, c’est 3 dBA de plus que dans un Škoda Enyaq, soit deux fois plus de bruit.

    Toyota un peu trop gourmand sur les tarifs

    Au global, le bZ4X s’avère une proposition sérieuse à défaut d’établir des nouvelles références dans ce segment de plus en plus encombrés. D’autant qu’il lui manque un planificateur d’itinéraire et qu’à s’afficher à partir de 55 000 € hors promotion en variante 2 roues motrices et 58 000 € en 4WD, le SUV Toyota ne manque pas de concurrents face à lui. En face, un Nissan Ariya (4,60 m) qui s’affiche dès 49 800 € avec une batterie de 87 kWh et une Tesla Model Y Grande Autonomie qui demande 52 990 €.

    toyota, bz4x, essai toyota bz4x : la 1ère 100% électrique de toyota enfin à l’épreuve des mesures

    Comme chez Peugeot, les compteurs du Toyota bZ4X se regardent par dessus le volant. Par ailleurs, si l’assemblage paraît sérieux, la qualité des matériaux apparaît inégale.© Alex Krassovsky

    Fiches techniques

    Appellation commerciale Toyota bZ4X 2WD 71,4 kw 2023
    La fiche technique

TOP STORIES

Top List in the World