Peugeot a fait le choix d’une débauche technologique pour rivaliser avec Tesla, mais est-ce encore la bonne cible sur le marché ?
Refuser l’affrontement frontal. C’est, en l’état, la première sensation qui émerge au moment de vouloir opposer les fiches techniques des nouveaux SUV de Renault et Peugeot. Au premier une approche plus familiale sur le plan de la praticité et des tarifs, au second une vocation plus sportive et dynamique.
Le Scenic d’entrée de gamme, attendu pour 34 990 euros avec le bonus déduit, promet 420 km d’autonomie (300 km réels), quand l’E-3008 assurera 525 km sur le papier (400 réels).
La batterie demeure dans ce cas inchangée à 73 kWh alors que l’on aurait plutôt espéré la grande de 98 kWh. Peut-être que cette version arrivera dans un second temps, d’autant que le coffre se voit déjà grévé de 50 litres. Il tombe de 520 à 470 litres, quand le Scenic affiche 545 litres. Le dessin très « coupé » du Peugeot E-3008 n’est pas étranger à cette petite perte de volume, mais il s’agit d’un choix assumé.
Peugeot assure qu’une version plus grande, très probablement la E-5008, sera présentée début 2024, pour enfin concurrencer le Scenic… lequel connaîtra une version XXL lui aussi en 2025. La guerre des chefs est relancée. Attendons les tarifs désormais pour réellement juger.
Peugeot E-3008