Trop chère et moyennement pratique à utiliser dans de mauvaises conditions, la Renault Twizy n’a jamais réussi à devenir incontournable dans nos villes. Mais elle a vraiment lancé à elle seule la catégorie des petits quadricycles électriques urbains en plein boom actuellement. Elle disparaîtra en septembre.
Encore aujourd’hui, le style de ce petit quadricycle électrique fait toujours de l’effet.
Les journalistes automobiles se sont bien amusés à Ibiza en mars 2012, lors de la présentation presse officielle du Renault Twizy. Avec son design délicieusement futuriste et sa conduite franchement amusante dans sa version « 80 », ce petit jouet électrique convenait parfaitement aux routes de l’île des Baléares et s’imposait comme une remarquable voiture de plage. Cette Twizy paraissait même révolutionnaire avec du recul, puisqu’elle offrait une concurrente inédite aux voitures sans permis thermiques pour un prix deux fois inférieur (à partir de 6 990€ au lancement). Hélas, elle imposait alors de louer ses batteries avec des mensualités assez chères. Les journalistes ont aussi critiqué sa largeur trop importante pour circuler entre les files en ville et son habitacle ouvert, compliquant son utilisation par grand froid ou lorsqu’il pleut.
Fin de parcours en septembre
Destinée à être remplacée dès la fin de l’année par la Mobilize Duo, un quadricycle électrique qui conserve l’esprit de la Twizy tout en corrigeant ses principaux défauts, la pionnière disparaîtra des chaînes de production en septembre. Qu’on le veuille ou non, cette étrange machine pas aidée à son lancement par l’absence de bonus écologique pour les quadricycles électriques (actuellement d’un montant de 900€) a marqué l’histoire de l’automobile contemporaine. Rappelons que dans un premier temps, la Mobilize Duo ne sera disponible qu’en location et pas à l’achat. Elle devrait logiquement coûter plus cher que la Citroën Ami et la Twizy en raison de son équipement intérieur et de la taille importante de ses batteries (10,4 kWh).
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