Toyota

Toyota Yaris

Toyota Yaris Cross

La Toyota Yaris Cross pas si verte ?

Soumis aux tests de GreenNCAP, le petit SUV affiche des résultats en deçà de certains modèles plus imposants et dénués d’hybridation. Un résultat pour le moins étonnant.

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La Toyota Yaris a obtenu trois étoiles aux tests de GreenNCAP, un résultat dans la moyenne de ce segment.

Tout le monde connaît EuroNCAP, l’organisme qui attribue des étoiles et note la sécurité des modèles mis en circulation sur le marché européen. En revanche, GreenNCAP est nettement moins connu. Son principe de fonctionnement est similaire, mais son but est de vérifier les performances environnementales des voitures. Tests en laboratoire et sur route, mesures des rejets polluants selon plusieurs configurations (moteur chaud et froid, parcours urbains et autoroutiers…), une multitude de paramètres est ainsi vérifiée.

L’organisme jette son dévolu sur plusieurs types d’énergie : essence, diesel, hybride et électrique. En toute logique, les voitures fonctionnant aux Watts obtiennent les meilleurs scores, mais un modèle a attiré notre attention, il s’agit de la Toyota Yaris Cross. Le SUV urbain hybride (1.5 essence de 116 ch) obtient trois étoiles sur cinq (moyenne de 5,2/10) lorsqu’une Skoda Octavia Combi diesel (2.0 TDI 116 ch) décroche trois étoiles et demie (moyenne de 6,3/10). Une berline break diesel moins polluante qu’un petit SUV hybride essence ? Ce résultat soulève quelques interrogations.

Une consommation au bénéfice du diesel

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La Skoda Octavia est avantagée par ses faibles consommations.

Les tests effectués par l’organisme sont regroupés selon trois items : « air pur » qui analyse tous les rejets à l’échappement, « efficience » qui prend en compte la consommation, et un dernier indice concernant les gaz à effet de serre, avec notamment l’approvisionnement en carburant. Pour le premier critère, nos deux protagonistes décrochent le même résultat avec 6,7/10. La Yaris est félicitée pour son système de post-traitement des gaz, mais GreenNCAP estime que le contrôle des rejets de particules lors de charges élevées pourrait être amélioré. Le constat est similaire pour les rejets d’ammoniac à basse température. De son côté, l’Octavia présente « un excellent contrôle des émissions polluantes, même dans les tests en laboratoire les plus difficiles ».

Les SUV peu à l’aise sur autoroute

La deuxième épreuve (consommation) met à mal la petite japonaise. Lorsque cette dernière est mesurée pour un appétit moyen de 6 l/100 km, l’allemande se contente de seulement 4,2 l/100 km. L’organisme pointe l’aérodynamisme du SUV qui nuit clairement sur autoroute. Cependant, il ne faut pas oublier que le gazole bénéficie d’un pouvoir énergétique supérieur à l’essence. Pour le dernier critère, c’est encore une fois le domaine autoroutier qui pénalise la Toyota.

GreenNCAP conclut le test de l’Octavia en indiquant qu’elle obtient un « résultat remarquable » pour un moteur thermique sans électrification. Depuis l’affaire du dieselgate de 2015, le groupe Volkswagen soigne la dépollution de ses mécaniques et cela se ressent dans les résultats. De son côté, la Yaris pourrait optimiser les phases à froid et de fortes charges.

Cette comparaison met en exergue le fait qu’un SUV est pénalisé par son aérodynamisme et qu’un petit moteur à essence voit son action limitée sur les grands axes. Un Honda HR-V hybride ne fait pas mieux dans les même conditions. Surtout, le diesel se défend encore très bien grâce à ses faibles consommations.

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