Nous avions annoncé il y a peu, une nouvelle génération hybridée du 3 cylindres Puretech de Stellantis, couplée avec une inédite transmission à double embrayage. Surprise, c’est le 3008, et son grand frère le 5008, qui sont les premiers à le recevoir. C’est une surprise en effet, parce que nous attendions une nouvelle génération de la 3008. Et on l’attend toujours, mais si Peugeot prend la peine d’équiper la version actuelle avec une nouvelle motorisation, c’est que la suivante n’est pas pour demain. On se concentrera alors sur ce nouveau groupe propulseur, qui modifie largement le 3 cylindres bien connu, en lui faisant adopter le cycle Miller. Qui consiste essentiellement à retarder la fermeture de la soupape d’admission, et qui aboutit à repousser les gaz vers la pipe d’amission au début de la phase de compression. C’est alors théoriquement une perte de rendement, mais une suralimentation intelligente permet de compenser cela, et d’atteindre l’objectif d’une plus grande efficience. Le moteur reçoit ensuite une injection directe à très haute pression, 350 bars, c’est le maximum qu’on puisse faire avec un moteur essence.
Peugeot indique qu’en circulation urbaine, un SUV hybride de segment C comme le 3008 fonctionnerait plus de 50 % du temps avec le moteur essence coupé. Mais que personne ne rêve, avec une petite machine en 48 V dans un véhicule de 1500 kg, il faudra la puissance du moteur essence dans toutes les accélérations. Les 3008 et 5008 sont les premiers à recevoir cette nouvelle motorisation hybride non rechargeable, les 308 et 408 suivront sous peu.