Annoncée depuis quelques semaines, l’hybridation non-rechargeable selon Peugeot fait enfin ses débuts sous le capot du 3008. Avec, déjà, un meilleur agrément qu’attendu !
Les plus
- Technologie hybride transparente
- Consommations a priori en baisse
- Agrément de conduite toujours présent
Les moins
- Bruit du moteur électrique
- Puissance électrique un peu faible
Le temps passe, les technologie sont de plus en plus nombreuses mais le sacro-saint principe “chaque énergie a ses usages” perdure. Pour abaisser les émissions et l’appétit, l’hybridation est incontournable. Mais son intérêt varie en fonction de sa complexité. Une micro-hybridation ne coûte pas cher, mais elle apporte peu. Incapable de proposer un roulage 100% électrique, celle-ci permet d’économiser 0,2 l/100 km en moyenne. Les “full hybrides” façon Renaut Clio E-Tech ou Toyota Yaris sont bien plus efficaces, mais leur technologie sophistiquée a un prix. Avec cette nouvelle hybridation 48V, Peugeot choisit une voie intermédiaire.
Un 1.2 PureTech nettement revu
Le Peugeot 3008.© Alex Krassovsky
Pour y arriver, le 3008 Hybrid 136 e-DCS6 a revu sa mécanique de fond en comble. Côté thermique, si le 1.2 PureTech conserve la même cylindrée et ne gagne que 6 ch (136 ch au total), les évolutions sont nombreuses : chaîne de distribution au lieu d’une courroie, turbo à géométrie variable, combustion à cycle Miller, etc. L’hybridation est apportée par un petit bloc fonctionnant en 48V offrant 28 ch en pic (15 ch en continue), intégré à une inédite boîte de vitesse dont la complexité pourrait donner des migraines à un ingénieur. Elle fonctionne comme une boîte automatique à double-embrayage, sauf qu’elle en possède trois !
L’important c’est que le système convainc à l’usage. Sans surprise, les 28 ch wattés se ressentent peu sur la route. En ville, en revanche, la conduite se rapproche de celle d’une hybride. Les manœuvres et la conduite dans un trafic au pas se font en électrique, le moteur thermique démarrant dès 10 km/h. En revanche, aux allures stabilisées, le système coupe le 1.2 dès que la charge de la batterie (0,45 kWh utile) suffit. Ce qui arrive souvent car avec la régénération marquée au lever de pied – elle correspond à celle d›un 2008 électrique en mode B – elle se recharge vite.
Sans compter que les transitions sont bien gérées, grâce notamment au démarreur renforcé de 2 KW qui réveille le 3-cylindres très rapidement. De fait, sans s’en rendre compte, on roule souvent sans solliciter le 1.2 – assoupi la moitié du temps selon le Lion – ce qui permettrait d’économiser jusqu’à 2,5 l aux 100 km. Nous ne manquerons pas de le vérifier. Reste un point à peaufiner, réduire les sifflements de la machine électrique, trop audibles dans ce SUV bien élevé.
Le Peugeot 3008 reçoit enfin une hybridation non-rechargeable.© Alex Krassovsky
Le Peugeot 3008 Hybrid e-DCS6 s’annonce plus sobre que le PureTech 130 EAT8.© Alex Krassovsky
Le Peugeot 3008 reste un excellent compagnon.© Alex Krassovsky
Intérieur inchangé pour ce Peugeot 3008 au nouveau moteur.© Alex Krassovsky
Compteur du Peugeot 3008 Hybrid e-DCS6.© Peugeot
Système multimédia 10 pouces du Peugeot 3008.© Alex Krassovsky
Banquette du Peugeot 3008.© Alex Krassovsky