- Design : mix entre une berline et un SUV-coupé
- A l’avant : on reprend les mêmes et on recommence
- À l’arrière : de la place aux jambes mais plus juste à la tête
- Au volant : un hybride de 225 chevaux très polyvalent
- Verdict : le prix de la nouveauté !
- Fiche technique de la version d’essai :
Peugeot 408 (2022) : la nouvelle crossberline à l’essai !
Peugeot présente un véhicule tout à fait inédit dans sa gamme, qui ne remplace aucun autre modèle ! Il s’agit d’une crossberline, à mi chemin entre une berline classique et un SUV coupé légèrement, surélevée donc. Par rapport à une 308, cette nouvelle 408 gagne 30 cm en longueur et dispose d’une garde au sol relevée de 4 cm.
Crédits : ERAS / Pierre H.
Le véhicule présente de nombreuses similitudes avec sa petite sœur la 308, sortie l’année dernière, tant sur le plan esthétique qu’au niveau de la technique. Les motorisations sont similaires même si cette dernière abandonne totalement le diesel dans sa gamme thermique ! Elle partage également la même plateforme améliorée de la 308.
Crédits : ERAS / Pierre H.
Le capot par exemple est exactement le même que celui de la Peugeot 308. La calandre en revanche est légèrement élargie et peinte ici aux couleurs de la carrosserie rouge. On retrouve la même signature lumineuse à LED avec les fameux “crocs” du lion qui traversent les prises d’air factices qui sont positionnées sur les côtés de la face avant.
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Notre modèle d’essai, en finition GT, dispose des plus grandes jantes disponibles. Il s’agit des jantes de 20 pouces en alliage “Monolithe”, réservées uniquement aux modèles hybrides 180 et 225 chevaux. Deux autres tailles sont disponibles, de 17 et 19 pouces. La couleur de carrosserie de notre modèle est le rouge Elixir.
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Au niveau du look, les designers de chez Peugeot on réalisé un dessin assez original, avec des parties travaillées comme ces arrêtes saillantes. On retrouve celles-ci sur les portières avant et arrière. Sur la finition GT, on peut voir le nouveau logo du lion posé sur la carrosserie.
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Concernant les mesures, la Peugeot 408 s’allonge de 30 cm par rapport à la 308 avec 4,69 m de long pour 1,86 m de large et enfin 1,48 mètre de haut. Enfin, l’empattement est de 2,79 mètres ce qui va permettre une meilleure habitabilité à bord. Le volume de coffre s’établi à 563 litres pour la version thermique et 471 litres pour les deux motorisation hybrides.
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La 408 reprend le moteur hybride déjà utilisé sur d’autres modèles de la gamme Stellantis et notamment la 308. Elle dispose du bloc 1.6 PureTech associé à un moteur électrique. Le total développe en combiné 225 chevaux pour 360 Nm de couple. Le 0 à 100 km est effectué en 7,8 secondes.
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La partie arrière dispose d’une lunette arrière très inclinée, façon SUV coupé. Cette ligne fast-back est nouvelle sur la gamme Peugeot. La signature lumineuse avec des fines barres LED disposés en diagonales sont aussi des éléments qui viennent de la 308. Enfin, un immense par choc en plastique, assez proéminent, vient compléter la partie arrière de la 408.
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La 408 propose plusieurs modes de conduite qui permet d’économiser de précieux litres d’essence avec ce modèle PHEV. De base, la 308 enclenche le mode tout électrique pour rouler jusqu’à 62 km dans un silence complet. Le mode “HYBRIDE” permet un bon compromis pour de l’extra-urbain et rouler de longues distances. Enfin un mode “SPORT” permet de combiner toute la puissance des deux moteurs pour des accélérations franches en moins de 7,8 secondes.
À l’intérieur, on n’est pas dépaysé ! Une fois assis à la place du conducteur, on retrouve un intérieur quasi-identique à celui de la 308. Il y a le même écran tactile de 10 pouces, avec les i-toggle disposés juste en dessous. Il s’agit de touches digitales et tactiles qui sont personnalisables. La qualité de finition est très bonne et les plastiques sont moussés pour la plupart.
Crédits : ERAS / Pierre H.
La plus grande différence sur cette 408 se situe à l’arrière. Une fois assis sur la banquette passager, on constate qu’il y a de la place ! C’est bien mieux que la berline 308, qui n’offre pas beaucoup d’espace aux jambes notamment. En revanche, au niveau de l’espace pour la tête, c’est encore juste pour les grands gabarits. Le toit ouvrant offre beaucoup
Crédits : ERAS / Pierre H.
Cette nouvelle 408 est commercialisée avec 3 niveaux de finitions disponible : Allure, Allure Pack et GT. Le PureTech 130 ch en finition Allure commence à partir de 37 350 €. Avec le PHEV 180 ch, les tarifs débutent à partir de 45 450 € et enfin pour le 225 ch, les prix commencent à 48 300 €. Notre modèle d’essai en version GT HYBRID 225 est commercialisé à partir de 51 400 €.
Crédits : ERAS / Pierre H.
Après avoir fait ses premiers pas au Mondial de l’Auto de Paris, la Peugeot 408 arrive enfin dans les concessions. Mais que vaut cette nouvelle venue dans la gamme du lion, avec sa silhouette spécifique et ses faux airs de 308 rehaussée ?
Il faut dire que cette « cross-berline« , comme on aime l’appeler chez AutoPlus, a de quoi interpeler. À mi-chemin entre une berline et un SUV-coupé, Peugeot nous livre une voiture tout à fait inédite qui ne remplace aucun autre modèle dans la gamme.
Depuis la sortie de la 508 II en 2018, le constructeur français a opéré une stratégie de montée en gamme assez notable. Confirmée avec la venue de la 308 III l’année dernière, le lion poursuit sa lancée avec sa nouvelle 408, qui s’inscrit en toute logique dans la continuité du processus. Cet aspect premium est mis en avant tant au niveau du style général, des finitions ou encore des technologies embarquées à bord. Le tout, en gardant l’ADN de Peugeot, à savoir un plaisir de conduite assumé et incarné sur notre modèle d’essai par une motorisation hybride de 225 ch, un petit volant et un châssis bien équilibré.
Bien qu’elle présente quelques ressemblances frappantes avec la 308, avec laquelle d’ailleurs elle partage la même plateforme (EMP2), nous allons voir comment cette 408 se distingue concrètement, avec notamment sa garde au sol surélevée de 4 cm, sa poupe très inclinée, ou encore ses 30 cm de long supplémentaires…
Design : mix entre une berline et un SUV-coupé
Les lignes sont encore plus agressives que sur la 308, avec laquelle elle partage d’ailleurs une pièce de carrosserie en commun : le capot moteur. Sur l’avant, on retrouve une calandre similaire, bien que celle-ci soit élargie jusqu’aux phares et peinte en couleur carrosserie sur notre finition GT. Les optiques, très effilées, sont elles aussi presque identiques et reprennent la signature à LED en « croc » du lion.
Sur les flancs, de nombreuses arêtes ressortent, comme sur la portière avant ou sous la custode. À l’arrière, la lunette, très inclinée, vient s’arrêter sur un becquet proéminent. Un très large pare-chocs, en plastique sombre, vient terminer le look arrière de cette 408. On aime ou on déteste : il faut le dire, cette nouvelle venue interpelle et possède une vraie personnalité !
Notre modèle d’essai est chaussé des plus grandes jantes disponibles. Il s’agit d’un modèle en alliage de 20 pouces intitulé « Monolithe », réservé uniquement aux modèles hybrides. Deux autres tailles sont disponibles, de 17 et 19 pouces. Au niveau des dimensions, la 408 s’allonge de 30 cm par rapport à une 308 : la berline surélevée fait 4,69 mde long pour 1,86 m de large et 1,48 mètre de haut. Enfin, l’empattement est de 2,79 mètres, laissant présager une bonne habitabilité à bord.
A l’avant : on reprend les mêmes et on recommence
Avec la 408, Peugeot a voulu simplifier les choses. Au menu, seuls trois niveaux de finition sont disponibles, hormis l’édition de lancement. On retrouve donc : Allure, Allure Pack et enfin GT.
Une fois assis derrière le volant, impossible d’être pris en défaut. L’intérieur est très similaire, pour ne pas dire identique, à celui de sa petite sœur la 308. Et c’est plutôt une très bonne nouvelle puisque cette dernière offrait un quasi sans fautes au niveau de la présentation générale. L’ensemble est très qualitatif, les matériaux sont bien choisis et les plastiques moussés pour la plupart. L’imposante console centrale (la même que sur la 308), la position de conduite assez « enfoncée », et le petit pare brise assez incliné viennent rajouter un sentiment particulier à bord de cette 408. Néanmoins, après quelques tours de roue, on s’y fait sans soucis.
La sellerie, proposée en finition tri-matière (maille Fraxx Knit / TEP / Alcantara), offre un bon maintien tout en étant assez ferme. En option, le cuir « Nappa » noir ou bleu sera disponible moyennant un surcoût de 2 640 €.
Côté instruments numériques, on retrouve le même duo présent sur la 308 avec une dalle tactile de 10 pouces, accompagné des fameux i-Toggles situés juste en dessous. Véritables touches digitales tactiles, celles-ci permettent de personnaliser jusqu’à six fonctions différentes en fonction de ses préférences.
Enfin, derrière le petit volant Peugeot, l’écran 3D i-cockpit prend place sous les yeux du conducteur. À noter que la fonction « 3D » à l’écran est désactivable si cela vous gêne, via les menus. Pratique !
À l’arrière : de la place aux jambes mais plus juste à la tête
Avec cette crossberline inédite, Peugeot annonce une habitabilité record aux places arrière. Mais une fois assis sur la banquette arrière, le constat est mitigé. Première bonne nouvelle, l’espace aux jambes est très généreux. Aucun doute, les grands gabarits ne seront pas gênés même avec un siège conducteur réglé assez reculé. Le toit ouvrant, facturé 1 070 € en option, rajoute également beaucoup de lumière dans l’habitacle. En revanche, l’espace à la tête n’est toujours pas satisfaisant. Toit incliné oblige, la hauteur sous plafond est un peu juste pour les grands gabarits.
Enfin, pour ce qui est du coffre, la Peugeot 408 propose un volume de 536 litres en version thermique et 471 litres pour les deux motorisations hybrides. En comparaison, la 308 propose 412 litres en thermique et 361 litres pour les hybrides. Seule la version break (SW) fait mieux, avec jusqu’à 608 litres de volume.
Au volant : un hybride de 225 chevaux très polyvalent
Au menu des motorisations, Peugeot a aussi joué la carte de la simplicité avec la 408. En thermique pur, le choix est… unique. Seul le 1.2 PureTech de 130 ch avec la boîte EAT8 est disponible à la commande. En hybride rechargeable (PHEV), le choix se fait entre l’HYBRID 180 ou le 225. Le constructeur sochalien ne propose donc aucune motorisation diesel. Bon à savoir, un modèle entièrement électrique sera annoncé l’année prochaine.
Notre version d’essai, équipée du plus puissant moteur hybride, se montre particulièrement plaisante à la conduite. En tout électrique, le moteur de 81 kW (110 ch) offre une conduite silencieuse pendant 62 km, soit 20 km de plus que la 308 disposant du même bloc hybride. Ceci est rendu possible grâce à une batterie de 12,4 kWh. Une fois le mode de conduite « Hybride » enclenché, la 408 se révèle encore plus polyvalente. On évolue en toute douceur dans les rues, grâce à un vitrage renforcé et feuilleté et à des bruits de roulement particulièrement contenus. Dès que l’on sollicite un peu plus la pédale de droite ou que l’on évolue sur un axe à grande vitesse, le moteur thermique se met en route, sans à coups, et offre une autonomie dépassant les 500 km.
Enfin, le mode « Sport » permet de profiter pleinement des 225 ch cumulés, avec une accélération franche et un 0 à 100 km/h abattu en seulement 7,8 secondes. Pas trop mal pour 1 706 kg sur la balance ! Sur des routes plus sinueuses, le châssis se montre bien équilibré et on prend du plaisir au volant de cette 408, le petit volant participant beaucoup à cette sensation. En revanche, la direction n’est pas des plus incisives et manque un peu de précision.
Verdict : le prix de la nouveauté !
Pour la version d’entrée de gamme, avec le PureTech 130, cette 408 se négocie à partir de 37 350 €. Si l’on veut les modèles hybrides rechargeables, la note grimpe et commence à partir de 45 450 €, toujours avec la finition de base « Allure ». Pour l’hybride de 225 chevaux, il faudra débourser près de 48 300 € avec la finition « Allure Pack ». Quant à notre version d’essai en GT, cette dernière débute à partir de 51 400 €, avec de très nombreuses options cochées pour ce prix-là.
Au final avec cette 408, Peugeot signe un nouveau modèle réussi, au design audacieux et proposant un agrément de conduite satisfaisant. Reste à savoir si le prix, qui est d’environ 4 000 € de plus qu’une 308, à motorisation et finition équivalente, peut justifier ces quelques cm en plus à l’arrière ou encore les 100 litres supplémentaires du coffre. Ce sera au consommateur de décider…!
Fiche technique de la version d’essai :
- Version : HYBRID 225 e-EAT8
- Finition : GT
- Prix : 51 400 €
- Bonus : – 1 000 €
- Type moteur : Hybride (1.2 L, 4-cylindres + moteur électrique 81 kW)
- CV : 10
- Puissance : 225 ch
- Couple : 360 Nm
- Carburant : Essence + électricité
- Transmission : Traction
- Boite : Automatique 8 rapports (e-EAT8)
- Réservoir : 40 litres
- Accélération constructeur : 7,8 s
- Longueur : 4,69 m
- Largeur : 1,86 m
- Hauteur : 1,48 m
- Poids : 1 706 kg
