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«Race for Glory: Audi vs. Lancia», caisse qu’on s’ennuie…

«race for glory: audi vs. lancia», caisse qu’on s’ennuie…

Des beaux mecs, des belles nanas, de belles voitures, et c’est tout.

Dans un mois, au moment où Ferrari de Michael Mann sera rendu public sur Prime Video, tout le monde aura oublié Race for Glory : Audi vs. Lancia, ainsi que cet article. D’un côté un cinéaste a décidé de filmer une tragédie romaine (Ferrari est un péplum à peine caché, un Ben-Hur sur d’autres chevaux et chars), de l’autre un manouvrier réalise un publireportage (au service d’écuries automobiles en mal de redorer un blason dépassé à l’ère écologique). Du premier, la question passionnera de savoir ce qu’il faut en penser. Ici la question est entendue et réglée.

Des beaux mecs. Des belles nanas. De belles voitures, la Lancia Rally 037 et l’Audi Quattro, rivales pour le championnat du monde des rallyes de 1983, dernière course où triompha un bolide à propulsion arrière supplanté ensuite par les quatre roues motrices (d’où le nom de la Quattro) plus puissantes et adhérentes. Le film expédie tout ça dans un enchaînement terne de scènes à faire, sans se donner la peine de rythmer ce qu’en matière motorisée il s’agit de rendre – la course de bolides et la vitesse, le sens de l’ingénierie comme nerf de la compétition. C’est plat, plus plat qu’un pneu à plat. Aucune prise de risque, mais un montage parallèle à la rescousse masquant l’impuissance de filmer la continuité d’une action, d’un rallye et ne parlons pas d’une relation entre personnages (il n’y en a pas). Sur la gagne et la lose, la peur d’y rester, la recherche du prototype, l’homme et la machine, le spectateur voit les truismes passer à deux à l’heure.

Race for Glory : Audi vs. Lancia de Stefano Mordini, avec Riccardo Scamarcio, Daniel Brühl… 1h33.

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