Des beaux mecs, des belles nanas, de belles voitures, et c’est tout.
Des beaux mecs. Des belles nanas. De belles voitures, la Lancia Rally 037 et l’Audi Quattro, rivales pour le championnat du monde des rallyes de 1983, dernière course où triompha un bolide à propulsion arrière supplanté ensuite par les quatre roues motrices (d’où le nom de la Quattro) plus puissantes et adhérentes. Le film expédie tout ça dans un enchaînement terne de scènes à faire, sans se donner la peine de rythmer ce qu’en matière motorisée il s’agit de rendre – la course de bolides et la vitesse, le sens de l’ingénierie comme nerf de la compétition. C’est plat, plus plat qu’un pneu à plat. Aucune prise de risque, mais un montage parallèle à la rescousse masquant l’impuissance de filmer la continuité d’une action, d’un rallye et ne parlons pas d’une relation entre personnages (il n’y en a pas). Sur la gagne et la lose, la peur d’y rester, la recherche du prototype, l’homme et la machine, le spectateur voit les truismes passer à deux à l’heure.
Race for Glory : Audi vs. Lancia de Stefano Mordini, avec Riccardo Scamarcio, Daniel Brühl… 1h33.