Pour surpasser le Peugeot 3008, il faut être costaud sur un certain nombre de points. A commencer par la modernité dans l’habitacle et la facilité d’usage du multimédia. Un terrain sur lequel le nouvel Austral renvoie enfin le sochalien dans les cordes.
Le Peugeot 3008 n’est pas largué…
L’habitacle du Peugeot 3008 reste sympa mais plus fatiguant à l’usage.© Alex Krassovsky
Mais face au Renault Austral, le 3008 accuse quand même le coup quand il s’agit d’usage de toute cette technologie. A bord du SUV Renault, l’écran se montre d’abord plus lisible. L’écart vient plus de la disposition “portrait” chez que de la taille : 10 pouces chez Peugeot, 12 chez Renault. Reste, dans le Renault Austral, beaucoup de fonctions accessible en un seul clic sur l’écran. Par ailleurs, la réactivité du système n’est pas du tout la même le passage d’un menu à l’autre s’exécute de manière beaucoup plus fluide.
…mais le Renault Austral est tellement plus dans le coup
Surtout, le système d’exploitation Google se montre plus intuitif. C’est logique, puisqu’il ressemble beaucoup à celui des smartphones et des tablettes qui l’emploient déjà, soit un bon nombre d’automobilistes en France. Ce système OpenR Link – optionnel sur l’entrée de gamme equilibre mais de série dès le second niveau techno – apparait ainsi comme la prolongation de votre téléphone. On y trouve donc les traditionnelles applications, sans vraiment chercher dans les menus, la taille de l’écran permettant de presque toutes les afficher horizontalement.
A l’inverse, chez Peugeot, l’affichage restreint et l’arborescence verticale du système oblige à beaucoup “switcher” entre les menus pour trouver ce dont on a besoin. Usage simplifié donc, à bord du Renault Austral, d’autant que Renault a jugé bon de conserver aussi des raccourcis physiques pour les fonctions essentielles. Enfin, autre avantage net chez Renault : l’efficacité de la commande vocale, qui se rapproche – sans l’égaler toutefois – de ce que l’on connait à bord des dernières Mercedes. De quoi simplifier encore l’utilisation de l’ensemble et quitter la route des yeux le moins possible. C’était d’ailleurs le crédo du 3008 de 2016 et voilà le sochalien dépassé, une bonne fois pour toute, sur le point de l’interface homme/machine.