Après une première génération qui a connu le succès chez nous, grâce en particulier à un style original, Toyota présente une seconde génération qui pousse le curseur encore plus loin ! Mais il pousse aussi les tarifs vers le haut. Découverte sur le stand Toyota au salon de Lyon 2023.
- Un habitacle sage en comparaison avec l’extérieur
- Deux hybrides et désormais un hybride rechargeable
- L’instant Caradisiac : le plein de modèles sur le stand Toyota
La première génération de C-HR a connu un succès fulgurant sur tous les marchés, et il s’en est écoulé plus de 100 000 exemplaires en France depuis 2016 et la sortie du premier opus.
Les clients d’alors reconnaissaient que leur achat avait en grande partie été provoqué par le style décalé et original de l’engin. Alors pour cette deuxième génération, on a décidé chez Toyota de pousser le curseur encore plus loin, et de mettre sur la route un véritable concept.
Regardez donc comme le look de ce C-HR 2 est travaillé et ne passe pas inaperçu. Sur la face avant, un rostre de requin surplombe une calandre noire laquée en nid d’abeille. Les optiques à double étage font penser à celles de la Prius 5 (elle est juste derrière sur la photo d’illustration). Le profil montre des lignes à la fois arrondies, et taillées à la serpe. Le triangle que l’on distingue sur la portière avant est inspiré des origamis dit Toyota, ou bien, du Peugeot 2008 diront les journalistes.
Rostre de requin, optiques à double étage, calandre noire à nids d’abeille, la proue donne le ton : le C-HR a de la personnalité.
La poupe laisse à voir une lunette très inclinée, surplombée d’un becquet en deux parties, et surplombant des feux dessinés pour servir aussi d’aileron (ils ressemblent à ceux du petit frère Yaris Cross). Ces feux sont reliés par un bandeau lumineux, mais pas totalement. Il reste un espace au centre pour y placer le nom du modèle, et ce dernier est rétroéclairé s’il vous plaît, comme le permet désormais la législation.
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Mais ce qu’on constate aussi, c’est la séparation des panneaux de carrosserie en deux. Deux couleurs distinctes. Ce sera certainement en option, mais cela donne du chien au C-HR 2. Le toit noir se prolonge au niveau des ailes arrière, du hayon, mais aussi des bas de portières et se retrouve même au niveau du bouclier avant. On n’est plus là devant un simple toit noir !
Un habitacle sage en comparaison avec l’extérieur
L’habitacle déçoit par son classicisme autant que l’extérieur en met plein la vue. Cela reste moderne et pas désagréable à l’œil toutefois. La qualité de finition est en amélioration dans tous les cas. Pas un mal.
Dans l’habitacle, c’est bien moins impressionnant que côté carrosserie. L’ambiance est plus sage, mais le dessin agréable. Et surtout, la qualité de fabrication, moyenne sur la première génération, grimpe d’un bon cran. Les matériaux sont pour beaucoup moussés, sauf en bas de planche de bord, mais ça, c’est partout pareil. On trouve des écrans numériques de 8 et 12,3 pouces, tandis qu’un éclairage d’ambiance adoptera (si vous le voulez) des teintes franches et lumineuses le matin, pour vous réveiller, et des couleurs plus douces le soir…
Les places arrière ne sont pas le point fort du C-HR 2, comme pour la première génération. Les genoux manqueront d’espace. Pour la tête, c’est correct.
Le volume de coffre est de 388 litres pour les hybrides et de 310 litres pour les hybrides rechargeables. C’est moyen.
L’habitabilité arrière n’est pas le point fort du C-HR 2, qui d’ailleurs perd 3 cm en longueur, soit 4,36 m au lieu de 4,39 m. Le volume de coffre s’établit à 310 litres pour les versions hybrides rechargeables et 388 litres pour les versions hybrides simples (désolé, dans la vidéo, je n’avais pas encore l’info).
Deux hybrides et désormais un hybride rechargeable
Justement, parlons un peu technique. Cette seconde génération proposera de l’hybride simple, avec 2 niveaux de puissance : un 1.8 de 140 ch, et un 2.0 de 198 ch. Il sera aussi désormais proposé, et c’est nouveau, en hybride rechargeable. Il reprendra le système de la Prius, soit un 2 litres de 152 ch épaulé par un moteur électrique de 163 ch, pour une puissance cumulée de 223 ch. La batterie de 13,6 kWh permettra une autonomie en 100 % électrique de 66 km en cycle mixte WLTP.
Le C-HR 2 sera toujours disponible en hybride avec deux puissances : 140 ch pour le 1.8 et 198 ch pour le 2.0. Et désormais en hybride rechargeable de 223 ch et 66 km d’autonomie en 100 % électrique.
Si les tarifs de ce nouveau C-HR ne sont pas encore connus, on sait toutefois que les versions de lancement “Collection Première” et “GR Sport Première” seront proposées à la location avec option d’achat à 599 € par mois. Une mensualité supérieure à celle d’un BMW iX1 100 % électrique de 313 ch (il coûte 57 150 €). Cela annonce tout de même des prix catalogues bien plus élevés que pour l’actuel, qui pour mémoire est disponible à partir de 33 050 €.
J’aime
J’aime le look global de ce nouveau C-HR, et la distribution audacieuse du côté bicolore de la carrosserie. C’est vrai qu’on dirait un peu un concept !
Je n’aime pas
Je n’aime pas la mode des logos éclairés. Je trouve que ça fait bling-bling, trop voyant, trop m’as-tu vu. Et pourtant, la plupart des constructeurs se ruent sur cette possibilité, y compris le très conservateur Toyota. Dommage.
L’instant Caradisiac : le plein de modèles sur le stand Toyota
Le salon de Lyon a cela de différent des autres salons que c’est un salon de vente. Mais du coup, contrairement aux autres salons internationaux, qui choisissent souvent de ne montrer sur leur stand que les dernières nouveautés, on trouve ici la gamme complète du constructeur, de la petite Aygo X jusqu’au Rav-4, en passant par la Yaris, le Yaris Cross, les Corolla, la Prius, le C-HR, etc. Et c’est bien sympa pour les visiteurs.
