- Un style toujours aussi marqué
- L’habitacle entièrement repensé
- Quatre offres de motorisations, toutes hybrides
- Commercialisation en fin d’année 2023, mais déjà réservable mi-juillet
Toyota C-HR (2023)
Toyota dévoile la seconde génération de son SUV hybride à succès, le C-HR. Au programme, toujours la même ligne décalée mais une hybridation encore plus poussée. Découverte.
Les différences entre le concept-car et le modèle de série sont ténues. On retrouve en effet une face avant quasi identique, dans la veine des bZ4x et Prius de cinquième génération. Les phares reprennent le principe du “Hammerhead” avec un crochet très fin pour les feux de jour et des projecteurs très fins placés plus bas. En bas du pare-chocs, une immense grille de calandre et un imposant diffuseur en plastique noir. Les lignes sont comme taillées à la serpe, avec des arêtes sur les ailes et les portes, ainsi que des bas de caisse et passages de roues conséquents. Les jantes peuvent mesurer jusqu’à 20 pouces selon la version choisie.
Un style toujours aussi marqué
Les dimensions évoluent peu, avec 4,36 m de long (-3 cm) pour 1,83 m de large (+3 cm). La hauteur (1,56 m) et l’empattement (2,64 m) sont strictement identiques. La ceinture de caisse est, comme sur l’ancien C-HR, très haute. Ce qui laisse peu de place au vitrage latéral, qui donne encore une fois un sentiment de confinement aux places arrière. Toyota précise que les vitres ont été agrandies, ce que nous n’avons pas vraiment pu constater ici en studio. En revanche, un toit panoramique inédit est proposé, avec un système opacifiant au lieu d’un vélum classique. De quoi gagner en luminosité à bord, tout en économisant 5 kg sur la balance et 3 cm pour l’espace à la tête. Enfin, la poignée de porte arrière a quitté la custode pour retrouver un emplacement plus habituel, et les poignées sont ici affleurantes pour la première fois sur une Toyota.
A l’arrière, le style est là aussi très marqué. Le C-HR conserve son toit fuyant façon coupé, avec un aileron “à deux têtes” et une lunette très inclinée (et sans essuie-glace). Celle-ci se termine par un bandeau de feux inédit, sur lequel vient s’apposer un logo “Toyota C-HR” au centre. Les hanches sont musclées et les lignes toujours très tarabiscotées, tandis qu’un gros diffuseur noir vient se placer sur le pare-chocs. Toute la partie arrière ainsi que le bas de caisse et le toit peuvent être peints en noir pour un effet bicolore, à la façon de l’Aygo X.
L’habitacle entièrement repensé
Le nouveau C-HR hérite de deux fois plus de matériaux recyclés selon Toyota, et n’embarque plus aucun cuir animal. Néanmoins, les plastiques utilisés sont parfois assez quelconques, notamment sur le bord de la console centrale, qui forme une sorte d’aile vers le conducteur. A l’arrière, grâce à la plateforme TNGA et à l’empattement généreux, l’espace aux jambes des passagers est plus que correct, tandis que l’espace à la tête est bon malgré le toit fuyant façon coupé. Toyota ne communique pas de volume de coffre mais précise que la soute est légèrement plus généreuse que l’ancien modèle (377 litres) grâce à la batterie désormais placée sous le plancher et la banquette arrière.
Quatre offres de motorisations, toutes hybrides
Le C-HR “2”, comme son prédécesseur, ne fait confiance qu’à des motorisations hybrides. En revanche, celles-ci évoluent. Les variantes hybrides simples sont identiques à celles de la Corolla restylée, avec le 1.8 de 140 ch en entrée de gamme et un 2.0 de 198 ch, plus performant. Ce dernier, appelé par Toyota “Hybrid 200”, est disponible en traction ou avec une transmission intégrale intelligente AWD-i offrant plus de motricité. Il s’agit d’une première sur le C-HR.
Dans le même temps, le nouveau C-HR bénéficie aussi de la nouvelle génération d’hybride rechargeable Toyota, inaugurée par la Prius. Cette motorisation PHEV inédite sur le C-HR délivre 223 ch. Elle est composée d’un quatre-cylindres 2.0 essence de 152 ch (190 Nm) et d’un moteur électrique de 163 ch offrant 208 Nm, ainsi que d’une batterie lithium-ion de 13,8 kWh. Celle-ci offre une autonomie théorique de 66 km en mode électrique. Le C-HR bénéficie d’un système de freinage régénératif « One Pedal » réglable sur trois niveaux. Grâce à une fonction de géolocalisation inédite, Toyota affirme que le SUV peut passer en mode électrique lorsqu’il arrive dans une zone à faibles émissions, sous réserve d’une charge suffisante de la batterie et de l’usage du système de navigation.
Commercialisation en fin d’année 2023, mais déjà réservable mi-juillet
Photos : Denis Meunier, DR.
Toyota C-HR « 1 » : faut-il encore l’acheter ?
Toyota C-HR Prologue : la deuxième génération du SUV en approche
Toyota présente une étonnante Prius GR pour célébrer le centenaire des 24 Heures du Mans