Toyota C-HR : de plus en plus branché
Locomotive du succès de Toyota sur le marché européen depuis son lancement, en 2016, le C-HR a aussi largement contribué à rajeunir l’image du géant japonais sur le Vieux Continent, grâce à une ligne moderne à la personnalité affirmée. Dessinée à Sophia Antipolis, dans le sud de la France, et développée à Bruxelles, la seconde génération du SUV compact japonais creuse le même sillon avec un style encore plus spectaculaire, très proche du concept C-HR Prologue dévoilé fin 2022.
66 km d’autonomie électrique
La deuxième génération du C-HR adopte un style encore plus affirmé que la précédente. © meunier demis
Basé sur la même plateforme que le précédent, le C-HR deuxième du nom profite logiquement des dernières technologies de la marque. Ainsi, deux versions hybrides 1,8 litre 140 ch et 2,0 litres 198 ch reprenant les mécaniques récemment étrennées par la Corolla sont proposées, la dernière pouvant en outre être déclinée en 4 roues motrices grâce à un moteur électrique arrière. Mais la vraie nouveauté est constituée par une chaîne de traction hybride rechargeable de 223 ch issue de la dernière génération de Prius. Coiffant désormais la gamme du SUV compact japonais, cette version dispose d’une autonomie électrique de 66 km grâce à une batterie de 13,6 kWh rechargeable en deux heures seulement grâce à un double chargeur d’une puissance de 6,6 kW.
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Champ de vision réduit à l’arrière
La position de conduite est excellente, mais l’interface homme-machine est un peu compliquée à l’usage. © meunier demis
À l’image du style de la carrosserie, celui de l’intérieur joue la carte du dynamisme. La position de conduite est excellente et le système d’infodivertissement, plus facile à utiliser grâce au grand écran central tactile de 12,3 pouces. En revanche, l’interface permettant d’accéder aux différentes aides à la conduite via les boutons positionnés sur les branches du volant apparaît plus compliquée à appréhender. L’habitabilité est correcte compte tenu du gabarit du C-HR, mais le champ de vision des occupants de la banquette arrière reste limité malgré une surface vitrée légèrement plus généreuse que sur la génération précédente.
L’habitabilité est plutôt bonne à l’arrière compte tenu du gabarit du C-HR, mais le champ de vision des occupants de la banquette reste limité. © meunier demis
Comme une électrique au quotidien
Le C-HR hybride rechargeable adopte des amortisseurs ZF dont le tarage varie avec la fréquence des débattements, pour libérer les mouvements de roues de faible amplitude, tout en freinant les mouvements de caisse de grande amplitude. © Toyota
Le C-HR hybride rechargeable adopte des amortisseurs ZF dont le tarage varie avec la fréquence des débattements, pour libérer les mouvements de roues de faible amplitude, tout en freinant les mouvements de caisse de grande amplitude. © Toyota
En action, le C-HR hybride rechargeable de préproduction que nous avons pu essayer démontre qu’il peut être conduit comme une voiture électrique au quotidien, son moteur à aimants permanents de 163 ch offrant dans ce contexte des performances largement suffisantes. Mieux, on oublie l’angoisse de la panne à son volant puisque le 4 cylindres 2 litres de 152 ch se réveille automatiquement lorsque la batterie se décharge au-delà d’un seuil prédéterminé (au-delà de 60 km lors de notre essai) ou que la demande de puissance dépasse celle du seul moteur électrique. La transition se fait alors en douceur, au point qu’elle se montre difficilement perceptible, et il faut accélérer fort pour que le fonctionnement du 4 cylindres soit véritablement audible, sans jamais devenir dérangeant. Le prix du C-HR hybride rechargeable n’a pas encore été annoncé par Toyota.
La version hybride rechargeable est rehaussée de 10 mm afin de pouvoir intégrer la batterie sous le plancher du C-HR. © Toyota
La version hybride rechargeable est rehaussée de 10 mm afin de pouvoir intégrer la batterie sous le plancher du C-HR. © Toyota
