Alors que la Prius a toujours existé soit seulement en hybride simple, soit au choix hybride ou hybride rechargeable, la dernière génération, du moins chez nous, n'a droit qu'à la version rechargeable. Ce qui fait bondir son prix vers les hautes sphères... Si vous voulez la découvrir, elle est aussi présente au salon de Lyon cette année.
- Un espace à bord en forte régression
- Plus de version hybride simple
- L’instant Caradisiac : rendez-nous l’hybride !
La Prius est une institution. C’est même l’archétype de la berline hybride. Vendue à des millions d’exemplaires dans le monde depuis la première génération de 1996, elle revient cette année dans de nouveaux habits, enfin seyants.
En effet cette 5e génération adopte enfin, tout en conservant un très bon coeficient de pénétration dans l’air de 0,26, un style agréable. On peut bien sûr ne pas être d’accord, mais ce serait un peu de mauvaise foi. Le “nez de requin”, les optiques à double étage, la ligne de pavillon digne d’un coupé, les poignées de portes cachées dans les montants arrière, la Prius aguiche un minimum désormais.
Dans l’habitacle, l’instrumentation, qui a toujours été centrale jusqu’ici, migre en face du conducteur, mais au-dessus du volant, à la manière du i-cockpit de Peugeot, ce qui permet de ne pas quitter trop longtemps la route des yeux quand on consulte le compteur.
La face avant, avec son “rostre” de requin et ses optiques à double étage, ne manque pas de personnalité.
Le multimédia adopte le dernier système Toyota, plus réactif et ergonomique, mais s’il fonctionne correctement, on est encore loin des meilleures propositions de Renault, ou de Tesla.
Abonnement à la Newsletter
Par contre, la qualité de fabrication fait un bond, avec beaucoup de matériaux moussés en haut de la planche, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Et les assemblages sont réussis. Le standing global est largement amélioré. Et l’équipement est digne de la Prius, qui en a toujours proposé beaucoup. Confort et aides à la conduite, elle fait le plein, encore heureux vu les tarifs.
La planche de bord est bien mieux fabriquée que sur les précédentes générations. Les matériaux sont de meilleures facture. Et l’équipement riche. Le compteur revient devant le conducteur !
Un espace à bord en forte régression
A l’arrière, les places perdent en espace aux jambes et surtout à la tête, à cause du profil de coupé.
Les places arrières restent correctes en esapce aux jambes mais en régression par rapport à la 4e génération. La garde au toit est par contre bien faible.
Sur la Prius 5, le volume de coffre à régressé drastiquement. Il n’est plus que de 284 litres sous tablette, soit moins qu’une Clio qui fait 50 cm de moins.
Le bloc hybride est basé sur un 2.0 essence thermique de 152 ch, épaulé par un puissant moteur électrique de 163 ch, pour une puissance cumulée de 223 ch. La plus puissante des Prius jamais fabriquée, et de loin. Le 0 à 100 km/h est abattu en 6,8 secondes, et la vitesse de pointe est de 177 km/h. La consommation officielle est de 0,5 litres en jantes de 17 pouces, pour 11 grammes de CO2 par km.
Plus de version hybride simple
Vous aurez compris, la Prius 5 n’existe plus sur notre marché en version hybride simple, alors que d’autres marchés y ont droit. Incompréhensible commercialement, car c’est la raison d’être de cette auto et cela ferait baisser le tarif de l’entrée de gamme.
En effet, ainsi gréée, la Prius 5 est beaucoup plus chère que précédemment, puisque la gamme débute à 43 900 €, pour culminer à 51 500 €, c’est énorme.
J’aime
J’aime le look enfin agréable et acéré de cette dernière génération de Prius. Et je m’y connais en ligne désagréable : je roule en Prius 2 au quotidien…
Je n’aime pas
Je n’aime pas la disparition de la version hybride simple en France. C’était la meilleure version, et la plus efficiente de toutes les berlines hybrides du marché.
L’instant Caradisiac : rendez-nous l’hybride !
Elle existe sur d’autres marchés. Il ne serait donc pas très compliqué pour Toyota de faire rentrer au catalogue français la version hybride simple de cette dernière génération de Prius. Cela ferait de plus baisser le tarif d’au moins 5 000 €, enfin c’est ce qu’on estime. Alors s’il vous plaît, rendez-nous une Prius hybride, enfin jolie…