Toyota Prius, mue réussie
Fini le style étrange qui était devenu la marque de fabrique de la japonaise. Abaissée, élargie et désormais posée sur de grandes roues de 19 pouces, la Toyota Prius de cinquième génération adopte des proportions beaucoup plus dynamiques. Et cette première impression se confirme à l’intérieur, où l’on doit descendre pour s’asseoir près du sol comme dans une voiture de sport. Le petit volant trois branches est aussi implanté plutôt bas pour faciliter la lecture du bloc d’instruments numériques placé près de la base du pare-brise.
Autonomie en hausse
FIGCAPTIONDans le « cockpit », l’assise est basse, le volant petit, et les lignes inclinées./FIGCAPTION
Grande routière
À condition d’avoir été préalablement rechargée sur secteur (ce qui peut prendre jusqu’à quatre heures), la Prius se comporte comme une voiture électrique au quotidien, et son moteur à aimants permanents de 163 ch n’a aucune difficulté à propulser la japonaise jusqu’à 135 km/h sur de courts trajets. Au-delà, son 4-cylindres essence est automatiquement mis à contribution, portant la puissance cumulée à 223 ch pour un niveau de performances digne d’une grande routière. Et le comportement routier de cette dernière génération de Prius est à l’avenant, précis et équilibré.
Montée en gamme
Grâce à sa grande autonomie électrique (de 72 à 86 km selon les versions) et à la très faible émission de CO2 (11 g/km) qui en découle, la Prius échappe logiquement à tout malus, et même à la taxe sur les véhicules de société. Positionnée plus haut dans la gamme Toyota que les générations précédentes, la Prius rechargeable voit ses prix débuter à 43 900 ?, mais il faut compter 51 500 ? pour la finition Lounge intégrant le toit solaire. Cette nouvelle Prius trouvera notamment sur sa route les Volkswagen Golf eHybrid 204 ou Peugeot 308 Hybrid 225 GT §