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Toyota Yaris

Toyota Yaris Cross

Toyota Yaris Cross : que vaut-il au quotidien ?

toyota yaris cross : que vaut-il au quotidien ?

Toyota Yaris Cross 116h

Le premier SUV citadin de Toyota, évidemment hybride, consomme peu mais manque de brio mécanique. Et il n’est pas vraiment donné…

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Même si la concurrence se fait plus pressante, le Toyota Yaris Cross reste le seul SUV citadin à descendre sous les 5 l/100 km en ville.

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Toyota Yaris Cross

Assemblé à Valenciennes (59), le SUV de Toytota hérite de la planche de bord de la petite Yaris. La finition est sérieuse dans l’ensemble, même si les plastiques ne sont pas toujours très valorisants. Le Yaris Cross se rattrape avec un équipement généreux, incluant le régulateur de vitesse adaptatif dès la version de base Dynamic.

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Le Yaris Cross d’entrée de gamme ne peut hélas être équipé de la banquette 40/20/40 ni du plancher modulable. Mais la capacité du coffre reste intéressante dans l’absolu.

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Malin, le Yaris Cross dispose d’un coffre spacieux et modulable, avec un plancher fraction nable et réglable en hauteur.

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La ville, c’est son domaine

La position de conduite surélevée optimise la visibilité.

Le conducteur savoure aussi la direction légère et les commandes douces. A faible allure, le trois cylindres essence de 92 ch s’éclipse au profit du bloc électrique de 80 ch. Le Yaris Cross évolue alors en silence, en mode “ zéro émission ”. La conduite reste plaisante même dans un trafic dense.

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Sur le chemin des écoliers, c’est sympa !

Facile à conduire, le Yaris Cross s’apprécie sur les petites routes grâce à un châssis qui fait preuve d’une bonne agilité en virage. Ses réactions prévenantes et son freinage performant rassurent. Côté confort, les suspensions trépident, mais sans secouer exagérément les passagers.

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Faire le plein par “ petite ” quantité

Point d’hybridation rechargeable ici : les batteries ne se remplissent qu’en roulant (décélération, freinage…). Les seuls arrêts ravitaillement concernent ainsi le réservoir à carburant. Or celui-ci ne fait que 36 litres.

Suffisant, néanmoins, pour parcourir jusqu’à 765 km en zone urbaine, grâce au très faible appétit du Yaris Cross (4,7 l/100 km en ville). Un record !

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Effectuer l’entretien : combien ça coûte ?

Identique à celui de la Yaris, l’entretien préconisé pour le Yaris Cross (4×2) comprend un passage à l’atelier tous les ans/tous les 15 000 km. Facturée 229 € la première année, la révision passe à 349 € la deuxième année (ou après 30000 km) avec vidange et changement du filtre. Correct.

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Toyota : 1 million de véhicules hybrides produits en France

La Toyota Yaris Cross, nouveau SUV urbain de la marque, est également produite sur le site d’Onnaing.
Crédit photo : Samuel Dhote / Toyotatoyota yaris cross : que vaut-il au quotidien ?La nouvelle Yaris IV et la Yaris Cross sont dotées du système hybride Toyota de dernière génération.
Crédit photo : Samuel Dhote / Toyotatoyota yaris cross : que vaut-il au quotidien ?

Toyota Yaris Cross Hybride

Pendant une semaine, nous avons pris le volant du Toyota Yaris Cross dans sa version hybride de 116 ch. Comportement routier, consommation, coffre, places arrière… Nous avons tout passé au crible.

Déclinaison SUV de la très connue Toyota Yaris, le Toyota Yaris Cross partage de nombreux éléments avec sa petite sœur. Le Toyota Yaris Cross est également fabriqué dans le Nord de la France, à Valenciennes, aux côtés de la Yaris.

Ses liens de filiation ne s’arrêtent pas là puisque le SUV reçoit la même motorisation hybride de 116 ch (puissance combinée maximale), composée d’un trois cylindres essence de 92 ch et d’un petit moteur électrique de 80 ch. Niveau finition, nous avons pris le volant d’un Toyota Yaris Cross Hybride Trail 4×2. Notre version d’essai est également équipée de la climatisation auto. bizone, du GPS sur un écran de 9 pouces et de jantes alu de 18 pouces.

Mais que vaut-il dans un usage de la vie réelle ? Pendant une semaine, nous avons pu prendre la température de ce SUV urbain nippon.

Pas fan de l’autoroute

L’intérêt d’une motorisation hybride classique, autrement dit non rechargeable, se fait sentir lorsqu’on évolue dans un milieu urbain. Dès que l’on quitte la ville pour les axes rapides, le bloc thermique de notre Toyota Yaris Cross fonctionne quasiment en permanence. Certes, le trois cylindres boit peu (5,7 l/100 km), mais l’agrément se dégrade au moment d’accélérer pour dépasser un véhicule ou à l’approche d’une montée. La transmission à variation continue fait mouliner le moteur… et c’est désagréable !

Un aspect qui n’est pas décevant mais moyen à l’usage.

Le Toyota Yaris Cross aime la ville…

Évidemment, changement d’ambiance dès que l’on circule en ville. Ici, le Toyota Yaris Cross est comme un poisson dans l’eau. Au volant, on apprécie fortement la position de conduitesurélevée ainsi que la direction légère et la douceur des commandes. Dans des zones à faible allure, le bloc thermique se met en retrait au profit du moteur électrique de 80 ch. Le Yaris Cross évolue alors en silence, en mode “zéro émission”. La conduite reste alors plaisante, même dans un trafic dense.

En ville, c’est un vrai régal.

…mais aussi les petites routes

S’il se revendique comme un SUV, le Toyota Yaris Cross partage la même plateforme que sa petite sœur, la Yaris. Conséquence, le SUV urbain se montre agréable sur les petites routes. Son châssis fait preuve d’une bonne agilité en virage. En parallèle, ses réactions prévenantes et son freinage performant rassurent. Pour offrir du confort à ses occupants, les suspensions du Yaris Cross s’avèrent souples mais sans secouer exagérément les passagers.

Des places arrière presque aussi généreuses qu’à l’avant

La découpe de la porte étroite, notamment en partie basse, complique l’accès. Mais une fois que l’on prend place à bord, la position est naturelle. Même pour un adulte de grande taille. La banquette (un peu étroite mais surélevée) soutient bien les cuisses. Et les pieds peuvent se glisser sous le siège pour détendre les jambes après de longues heures de route.

On approuve.

Pratique au quotidien

Le coffre généreux (436 dm3), un chouia plus grand que celui du Peugeot 2008 (430 dm3 ), accepte facilement la contenance d’un gros caddie rempli de courses. En plus, le plancher amovible et fractionnable en 2/3-1/3 (série) permet de compartimenter l’espace pour bien caler les objets. Astucieux !

Par ailleurs, le Toyota Yaris Cross dispose d’un système d’infodivertissement simple à l’usage. L’écran de 9 pouces est bien positionné en hauteur et affiche des menus simples et intuitifs. On profite également d’une navigation connectée qui informe le conducteur en temps réel des informations sur son trajet (bouchons, accidents, travaux…) et propose des parcours de substitution.

Consommation réduite

Pour recharger les batteries du Toyota Yaris Cross, il n’y a pas 36 solutions. Il faudra rouler. Ainsi, les passages à la pompe ne concernent que le bloc thermique de 92 ch. Mais comme nous vous le disions plus haut, ce dernier a un appétit d’oiseau. Malgré un réservoir de seulement 36 litres, le Toyota Yaris Cross affiche une consommation en ville de 4,7 l/100 km. De quoi parcourir, dans un environnement urbain, quelques 765 km…

Un record !

Et l’entretien ?

Comme pour la Yaris, notre SUV du jour demande un passage à l’atelier tous les ans ou tous les 15 000 km. Facturée 229 € la première année, la révision passe à 349 € la deuxième année (ou après 30 000 km) avec vidange et changement du filtre. Correct.

Notre verdict

Affiché actuellement à 32 400 € hors promotions éventuelles, notre Toyota Yaris Cross en finition haute Trail n’est pas donné. Néanmoins, le Japonais se rattrape par son équipement riche, son habitabilité à bord et son comportement routier satisfaisant. Sans oublier une consommation plus que sombre en ville grâce à son hybridation classique.

Dommage, sur les grands axes, son manque de tonus dégrade l’agrément.

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