Vélos électriques : Mini va lancer sa gamme “made in France” avec la start-up Angell
Jeudi, la société française Mini a indiqué qu’elle allait lancer une gamme de vélos électriques conçue par la marque de vélos connectés Angell et produite en France par Seb.
La marque britannique, ressuscitée en l’an 2000 par le groupe BMW, doit lancer deux nouveaux modèles de voitures électriques en 2023 et prévoit d’être 100% électrique en 2030. Les premiers vélos seront conçus sur la base des Angell, et fabriqués comme eux dans l’usine Seb d’Is-sur-Tille, au nord de Dijon (Côte d’Or). Ils devraient être disponibles à partir de l’hiver 2023/2024, et distribués sur “plusieurs réseaux”, ont indiqué les deux marques.
Au lancement d’Angell en 2019, “on a tapé assez fort sur la voiture, individuelle et thermique”, a souligné son fondateur, l’entrepreneur français Marc Simoncini, qui avait auparavant lancé le site de rencontres Meetic. “Mais à partir du moment où la voiture devient électrique et moins individuelle, on se dit que le combat est gagné. Et la Mini est très urbaine, c’est notre coeur de cible et notre expertise”, a poursuivi M. Simoncini. La marque haut de gamme compte parallèlement s’agrandir en lançant un nouveau produit tous les six mois, à commencer par un casque, puis de nouveaux vélos.
À lire aussi Environnement : les véhicules électriques ne sont pas près de remplacer les hybrides
Le prix du vélo pas encore connu
Pour leur part, les historiques du secteur comme Cannondale ou Specialized couvrent toutes les sous-catégories du vélo. “Il y a un écart tellement grand qu’on peut faire quelque chose de différent”, tout en restant dans la catégorie des vélos urbains, veut croire M. Mollanger. La marque va également étendre son réseau de distribution, d’abord pensé pour être 100% en direct: elle sera bientôt distribuée dans une cinquantaine de magasins en Europe, notamment pour que les clients puissent tester les vélos.
À lire aussi Voiture électrique ”à cent euros” : les réservations ouvriront fin 2023