L'une est électrique, l'autre thermique. Comme les modèles BMW appartenant au même groupe, on imagine que leurs mécaniques ne changent pas l'esthétique. Pourtant, la découverte des deux modèles côte à côte révèle de nombreuses subtilités qui n'en sont pas vraiment…
En passant à côté sans trop regarder, on croirait avoir affaire à deux voitures identiques à la mécanique près : comme les récentes BMW X2 et iX2 du même groupe, par exemple. D’autant plus que les faces avant sont très proches en apparence. Sauf que les Mini électriques et thermiques sont, finalement, assez éloignées.
Comme l’expliquait notre article lors de la révélation récente du modèle à combustion interne, la nouvelle Cooper essence demeure fabriquée à Oxford en Angleterre sur la plateforme de l’ancien opus, alors que l’électrique est produite en Chine sur une base Great Wall Motors. Et les disparités esthétiques sont notables, et même assez marquées pour certaines…
À gauche : la Mini électrique, à droite : la thermique. A priori, les deux autos semblent esthétiquement identiques, et pourtant…
La plus grosse évolution saute d’emblée aux yeux : alors que la version classique conserve ses contours d’ailes en plastique brut, la nouvelle s’en passe totalement. Sans doute un peu dommage pour les petits chocs du quotidien. Plus subtile mais notable une fois que l”on s’en est aperçu : les pare-brise n’ont pas la même inclinaison : quand celui de la version thermique se rapproche de la verticale, celui de l’électrique tutoie les 45°. Une heureuse nouvelle pour l’aérodynamique, ô combien influente sur l’autonomie… D’une manière générale, les proportions entre les ceintures de caisses et les surfaces vitrées semblent bien différentes.
Outre la disparition des contours d’ailes en plastique brut sur la version électrique, on note des pare-brise plus ou moins inclinés.
Les autres changements tiennent du détail, mais ont tout de même leur importance. Pêle-mêle, on notera la découpe des capots, qui rejoint les ailes sur la thermique et les blocs optiques sur l’électrique, ainsi que les portières, marquées par un pli en partie basse et dotée d’inédites poignées affleurantes sur la version sans pot d’échappement. Des évolutions notables que d’aucuns apprécieront mais qui éloignent tout de même la version zéro émission de l’esprit originel.
À l’arrière, les deux versions sont très proches, avec notamment les nouveaux feux triangulaires, mais la surface vitrée a pourtant évolué.
À l’intérieur aussi, on remarque quelques différences notables : les deux modèles héritent d’une planche de bord inédite recouverte de tissu et ornée du même écran central OLED, mais l’on remarque quelques subtilités comme la forme des bouches d’aérations ou de la console centrale, ainsi que la disposition des porte-gobelets ou l’emplacement des poignées de portes.
Abonnement à la Newsletter
À bord également, on remarque les inclinaisons de pare-brise différentes. Et les mobiliers sont légèrement revus.
Pour repérer d’autres changements, un comparatif entre les deux modèles s’impose, ce que nous ne manquerons pas d’effectuer après les premiers essais… Mais vous pouvez toujours en noter d’autres (qui nous auraient échappé) dans les commentaires.
