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Visite chez Renault : Bruno Le Maire lance son opération séduction

visite chez renault : bruno le maire lance son opération séduction

Bruno Le Maire a tenu à rassurer les employés du site de Cléon (Seine-Maritime), qui craignent pour leurs emplois.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est rendu, vendredi 29 mars, à l’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime). Le site est en première ligne dans la production du nouveau fourgon électrique du groupe. L’homme politique a tenu à renouveler sa confiance en l’industrie automobile.

«Cette industrie est vitale pour notre nation.» En déplacement, vendredi 29 mars, dans l’usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime), le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a profité de l’occasion pour accorder un entretien au quotidien régional Paris-Normandie et dire tout le bien qu’il pense de la filière automobile. «Je suis mobilisé depuis la crise Covid pour soutenir toute l’industrie automobile, pour soutenir Renault, et les sous-traitants qui étaient menacés», a-t-il ainsi affirmé, comme le rapporte BFM TV.

Sur place, il devrait annoncer des investissements dans le secteur automobile qui concernent notamment le passage à l’électrique. Dans ce déplacement, il est accompagné de Luca de Meo, directeur général de Renault Group, et d’Edouard Philippe, président du Havre Seine Métropole et ancien Premier ministre. «Nous avons aujourd’hui la possibilité de faire basculer [l’industrie automobile] dans le XXIe siècle avec l’électrification», a déclaré le ministre.

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Plus de 700 millions d’euros d’investissements

Le choix de se rendre sur le site de Sandouville n’a ainsi pas été fait au hasard. C’est là que seront développés les nouveaux véhicules de Renault, les «FlexEVan». Fourgons de dernière génération, pensés pour la livraison du dernier kilomètre, ils sont le fruit d’une collaboration avec Volvo. Les deux entreprises, qui ont créé conjointement l’entreprise Flexis, vont investir 300 millions d’euros chacune dans ce projet. CMA-CGM pourrait également se joindre à la fête et apporter un fonds supplémentaire de 120 millions d’euros. 500 personnes devraient être embauchées, a ainsi annoncé le groupe.

Bruno Le Maire a également déclaré travailler «main dans la main» avec Luca de Meo et le député Sébastien Jumel pour sauver l’usine Alpine de Dieppe (Seine-Maritime). Cette dernière est menacée depuis la crise sanitaire. «Alpine faisait partie du patrimoine industriel français», a signalé le locataire de Bercy. «Je continuerai avec la même détermination à protéger les sites industriels automobiles en Normandie.»

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Les emplois sauvegardés

Il a également tenu à rassurer les employés du site de Cléon (Seine-Maritime), qui craignent pour leurs emplois depuis l’intégration d’Ampère, filiale du groupe consacrée à l’électrique : «Nous avons pris toutes les décisions nécessaires, notamment fiscales et en termes de formation, pour sauver les sites de Cléon, de Dieppe et de Sandouville», a-t-il assuré.

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