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Voitures électriques : Renault propose à l’Europe un plan en six solutions

A quelques mois des élections, Luca de Meo suggère aux institutions européennes de favoriser une politique de soutien moins contraignante

voitures électriques : renault propose à l’europe un plan en six solutions

Luca de Meo, PDG de Renault et président de l’ACEA

Auto – A quelques mois des élections, Luca de Meo suggère aux institutions européennes de favoriser une politique de soutien moins contraignante

Pendant que la Chine investit massivement dans son industrie automobile, et que les USA mettent en place des mécanismes fiscaux qui favorisent la production locale de véhicule électrique, l’Europe se contente d’émettre des règles ambitieuses, mais contraignantes. « Le but de ces règles est certes de faire de l’Europe la championne de la protection de l’environnement, avec l’espoir d’entraîner un progrès social à l’échelle mondiale », écrit de Meo dans sa lettre ouverte à l’Europe. Mais il nuance : « Le problème est que les autres puissances économiques ne suivent pas le même rythme, et cela mine la compétitivité des industries européennes ».

Réguler les règlements

Après le constat, les propositions. De Meo, qui est aussi le président de l’association des constructeurs européens, avance un plan en six points. D’abord, l’Europe doit mettre en place une vraie stratégie industrielle, et pas seulement pour l’automobile. Ensuite, les constructeurs doivent établir leur propre stratégie, en consultations avec les scientifiques, les syndicats et les ONG. Il faut également un organisme consultatif qui « régulerait les règlements » (en clair, un comité du réalisme qui dirait à l’Europe quand elle pousse le bouchon un peu loin). Une autre recommandation est de s’inspirer des politiques chinoises et américaines pour que l’UE trouve à son tour le meilleur moyen de soutenir son industrie. Enfin, la lettre insiste sur le fait qu’il faut cesser de croire que la voiture électrique à batterie est la seule solution. Il invite donc l’Europe à aussi investir dans l’hydrogène et les carburants synthétiques. En conclusion Luca de Meo rappelle qu’Airbus a montré de quoi l’Europe était capable quand elle travaille de façon cohérente et stratégique. L’automobile en mérite au moins autant.

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