L'avenir d'Alpine sera 100 % électrique. Trois nouveaux modèles sont attendus : une citadine en 2024, un crossover en 2025 et un coupé sportif en 2026. Ce dernier, contrairement aux autres modèles, ne sera pas produit en France mais en Grande-Bretagne, chez Lotus.
voir les photos 
La remplaçante de l’A110 ne sera pas produite en France.
Alpine s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire. Le constructeur, revenu sur le devant de la scène en 2017 avec une réinterprétation moderne de sa célèbre A110, va changer d’ère dès 2024 : il ne proposera plus que des véhicules électriques. Trois modèles sont annoncés, dont un à la plastique et au tempérament plus sportifs. Il s’agira du dernier à pointer le bout de sa calandre en 2026. Un exemplaire qui, contrairement à ses homologues, ne sera pas assemblé en France. L'argus vous explique pourquoi.
À LIRE. Alpine. L'usine de Dieppe assemblera un crossover GT électrique
La sportive tricolore produite en Grande-Bretagne
L’usine historique de Dieppe (Seine-Maritime), aujourd’hui dédiée à la production de l’A110, sera prochainement réaffectée à l’assemblage du crossover GT électrique. Cette version baroudeuse (code DZ110) sera produite à partir de juillet 2025, après adaptation de l’outil industriel.
La silhouette de l'Alpine A5 prévue pour fin 2024.
Le crossover électrique Alpine doit être commercialisé en 2025.
Avant lui, c’est la citadine « zéro émission » vitaminée qui débutera sa carrière. L’Alpine A5, de son petit nom, est attendue dès la fin de 2024. Clone technique de la Renault 5, elle sera assemblée au côté de sa cousine sur les chaînes de l’usine de Douai (Nord).
L'usine Alpine de Dieppe est historique.
Quant à la sportive ? Le groupe Renault n’ayant plus les capacités de production nécessaires pour accueillir un nouveau modèle, il devrait donc solliciter son partenaire Lotus pour assurer la fabrication de la remplaçante de la Berlinette. Le constructeur français n'a encore rien officialisé, mais ce n'est qu'un secret de polichinelle. La firme britannique devrait favoriser l'un de ses sites du Norlfolk, en Grande-Bretagne (Hethel ou Norwich), dédiés à la fabrication de ses voitures de sport, plutôt que son nouveau site en Chine, d'où sortiront ses modèles électriques haut de gamme*. En 2021, Alpine a livré 2 659 véhicules dans le monde (+ 74 % comparé à 2020).
À LIRE. Lotus. Deux SUV, une berline et une usine chinoise annoncés
Une opération aussi destinée à réduire les coûts
Ce partenariat entre Alpine et Lotus va donc permettre non seulement de délester les usines françaises, mais aussi de partager les coûts de production (en plus de ceux dédiés à la R&D). Rappelons qu'en janvier 2021 les deux marques se sont entendues pour mettre au point, dans la seconde moitié de la décennie, un modèle qui devrait prendre la forme d’un coupé. Les sportives partageront notamment leur plate-forme. Comme la future A110, le projet Type 135 de Lotus ne sera pas commercialisé avant 2026.
La future Alpine sportive 100 % électrique est développée…
… avec Lotus. La Type 135 sera aussi commercialisée en 2026.
D’après les informations communiquées par la firme britannique, la descendante de l’Elise et sa concurrente française pourront profiter d’un ou deux moteurs électriques pour une puissance de 350 kW (476 ch) ou 650 kW (884 ch). Deux capacités de batteries seront également proposées. Espérons que le poids des accus ne plombera pas le comportement de ces modèles qui partagent une philosophie commune : « Light is right » .
* En plus du SUV Eletre, Lotus lancera en 2023 un coupé quatre portes du segment E (Type 133) et en 2025 un SUV du segment D (Type 134).
