Pour tous ceux qui avaient eu peur en voyant la Lotus Eletre, cet énorme SUV qui n’a plus rien d’une Lotus sinon un badge, voici un léger réconfort. Une grande berline fastback, avec des lignes souples. Cela reste loin des sportives à 2 places qui ont fait la réputation de la marque, mais c’est plus acceptable que le SUV. C’est même élégant, avec les doubles phares, et l’arrière qui semble encastré dans une carrosserie hyper profilée.
La Lotus Emeya est dotée de plusieurs appendices aérodynamiques mobiles, notamment l’aileron arrière, qui peut ajouter 215 kg d’appui selon le constructeur. Côté propulsion, on devrait retrouver les mêmes moteurs que sur le SUV Eletre, avec notamment la motorisation de pointe avec 675 kW (905 ch) et 985 Nm de couple, qui permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, avec une vitesse de pointe de 255 km/h (limitée électroniquement).
La batterie ayant une capacité de 102 kWh, l’autonomie approcherait les 600 km, on attend l’homologation WLTP, mais on notera surtout que celle Emeya accepte la recharge à un courant de 350 kW. Il est donc possible de récupérer plus de 250 km d’autonomie en seulement 10 minutes de charge.
La production doit débuter début 2024, et la Lotus Emeya devrait être disponible en Chine au printemps au plus tard. Le prix est encore une inconnu, parce qu’originellement, cette auto devait être moins chère qu’une Tesla Model S Plaid. Mais Tesla a baissé le prix de son auto de 20 % au 1er septembre. On ignore encore comment Lotus va réagir à cela, mais dans tous les cas, cette Lotus est très désirable, et elle va attirer une nouvelle clientèle à la marque anglaise.