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Lotus Emeya, un léger retour aux fondamentaux

lotus emeya, un léger retour aux fondamentaux


Pour tous ceux qui avaient eu peur en voyant la Lotus Eletre, cet énorme SUV qui n’a plus rien d’une Lotus sinon un badge, voici un léger réconfort. Une grande berline fastback, avec des lignes souples. Cela reste loin des sportives à 2 places qui ont fait la réputation de la marque, mais c’est plus acceptable que le SUV. C’est même élégant, avec les doubles phares, et l’arrière qui semble encastré dans une carrosserie hyper profilée.
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On pourra tout de même critiquer la livrée jaune de cette première. Qui a décidé de cette couleur ? On suppose un chinois, sans doute plus soucieux de plaire à une clientèle asiatique, alors que les européens privilégient les teintes foncées pour une grande berline de ce calibre. Car ne nous y trompons pas, cette voiture est 100 % chinoise. Elle repose sur ce que Lotus appelle son Electric Premium Architecture, qui est en fait un dérivé de la Sustainable Experience Architecture de Geely. La production étant à l’usine de Wuhan.
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La Lotus Emeya est dotée de plusieurs appendices aérodynamiques mobiles, notamment l’aileron arrière, qui peut ajouter 215 kg d’appui selon le constructeur. Côté propulsion, on devrait retrouver les mêmes moteurs que sur le SUV Eletre, avec notamment la motorisation de pointe avec 675 kW (905 ch) et 985 Nm de couple, qui permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, avec une vitesse de pointe de 255 km/h (limitée électroniquement).
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La batterie ayant une capacité de 102 kWh, l’autonomie approcherait les 600 km, on attend l’homologation WLTP, mais on notera surtout que celle Emeya accepte la recharge à un courant de 350 kW. Il est donc possible de récupérer plus de 250 km d’autonomie en seulement 10 minutes de charge.
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A l’intérieur, la planche de bord ne compte pas moins de 5 écrans. Deux pour la rétrovision, un face au conducteur, un écran central, et un troisième face au passager. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi un système d’affichage tête haute sur le parebrise, de 1,30 m de largeur, ce qui constitue peut-être un record du monde.
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La production doit débuter début 2024, et la Lotus Emeya devrait être disponible en Chine au printemps au plus tard. Le prix est encore une inconnu, parce qu’originellement, cette auto devait être moins chère qu’une Tesla Model S Plaid. Mais Tesla a baissé le prix de son auto de 20 % au 1er septembre. On ignore encore comment Lotus va réagir à cela, mais dans tous les cas, cette Lotus est très désirable, et elle va attirer une nouvelle clientèle à la marque anglaise.

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