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Lotus Emeya : une imposante berline 4 places électrique

Lotus élargit sa gamme et dévoile une grande berline très puissante, qui reprend les codes visuels du SUV Eletre.

lotus emeya : une imposante berline 4 places électrique

Lotus Emeya : une imposante berline 4 places électrique

L’esprit n’est plus là

Lotus poursuit sa révolution électrique, et même philosophique. Les puristes avaient déjà frôlé l’attaque cardiaque avec l’Eletre, et voici qu’on leur propose désormais une immense berline 4 portes. Le « light is right » de feu Colin Chapman est bel et bien mort et enterré et même si Lotus n’abandonne pas la sportivité pure avec notamment son hypercar Evija, elle entend élargir sa gamme et proposer des produits performants mais plus luxueux et « familiaux ». Certains se sont amusés à imaginer la tête d’Enzo Ferrari devant un Purosangue, pensons à Colin Chapman qui  découvrirait l’Emeya. Les temps ont changé…

D’ailleurs, pour l’anecdote, sur la FAQ du site Lotus, l’une des entrées demande “si l’Emeya est une vraie Lotus”. L’argmentation évidemment va dans ce sens, mais être obligé de l’écrire est déjà en soit un aveu…

Grosse batterie, grosse puissance…et gros poids ?

Lotus joue les cachotières car les dimensions comme les caractéristiques techniques exactes sont encore secrètes, mais L’Emeya reprend la plate-forme du SUV et dispose d’un système de transmission intégrale à deux moteurs développant jusqu’à 918 CV et 985 Nm de couple. Ils ont ajouté que cela devrait permettre à la voiture d’accélérer de 0 à 100 km/h en 2,78 secondes, pour une V-Max de 265 Km/h.

L’alimentation est fournie par une batterie de 102 kWh, ce qui est plus petit que les 112 kWh du SUV. Cependant, la voiture aura des « capacités de charge de pointe » puisqu’elle peut atteindre 150 km d’autonomie en cinq minutes via un chargeur rapide CC de 350 kW, à condition bien sûr d’en disposer. Si vous n’êtes pas pressé, vous pouvez obtenir une charge de 80 % en 18 minutes.

Un arrière plus élégant que l’avant

Quoi qu’il en soit, le gabarit et la batterie laissent entrevoir un poids assez conséquent, peut-être pas si éloigné que cela des 2.5 tonnes de l’Eletre. Plus de trois fois une Lotus Elise ! Côté style, l’Emeya se met dans les pas de l’Eletre avec un avant agressif et torturé façon design chinois, une calandre à volets actifs , un capot bombé et cette fois-ci des optiques en L acérés doubles.  En descendant sur les côtés, nous pouvons voir des poignées de porte et des modules de caméra encastrés.

Les concepteurs ont également doté la voiture de montants A noirs contrastants, qui se prolongent dans un toit assorti. L’arrière est déjà plus agréable à regarder, plus « européen » dans ses lignes, avec une belle ligne de toit noir plongeante, un jeu de découpe dynamique sur les montants arrière, des ailes galbées, un aileron arrière mobile et une poupe enserrée dans un carénage. Un petit côté Audi de ce côté-là. Malgré tout, l’Emeya ne fait pas dans la finesse, car c’est un gros gabarit. Pis, de devant, on a du mal à imaginer une berline, on se laisserait avoir si l’on nous disait que c’est un crossover.

L’intérieur minimaliste reprend les codes de l’Eletre. Le modèle est doté d’un volant à fond plat et d’un petit groupe d’instruments numériques, accompagnés d’un système d’infodivertissement flottant, façon Tesla. Un systeme Hifi très haut de gamme est implanté, développé par KEF qui intègre un gros ampli numérique pour créer un son Dolby Atmos 3D Surround. On y trouve aussi des garnitures en fibre de carbone, un revêtement en cuir Alcantara et Nappa ainsi que de fibres recyclées provenant de l’industrie de la mode, histoire de remplir le cahier des charges du greenwahsing ecolo-friendly.

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