Pour rester éligible au bonus écologique, le tarif d’un véhicule ne doit pas dépasser les 47.000 €. Mais ce seuil est surtout théorique puisque certains constructeurs réussissent à le contourner.
Des « sous-finitions » pour entrer dans les clous
Pour comprendre, penchons-nous sur la loi et plus précisément sur l’arrêté du 4 décembre 2022. Il est relatif aux « modalités de gestion des aides à l’acquisition et à la location des véhicules peu polluants », comprenez à l’éligibilité d’un modèle au bonus écologique.
Ce dernier précise que « le coût d’acquisition intervenant dans les conditions d’éligibilité (…) est entendu comme le prix d’achat facturé du véhicule, incluant les éventuelles remises commerciales octroyées ». Mais surtout, « Il n’inclut pas les équipements non intrinsèques du véhicule, comme les options ».
Tesla aussi dans la danse
Évidemment, Renault n’est pas le seul à jouer sur cette interprétation puisque d’autres constructeurs se sont déjà engouffrés dans la faille. Tesla propose par exemple son Model Y Propulsion à 45.990 €, libre aux clients de choisir ensuite d’autres options tout en conservant le bonus.
Avant cela, Renault proposait déjà sa Megane E-Tech avec un tour de passe-passe similaire… avant que les tarifs de la gamme ne soient entièrement abaissés. Ford avait d’ailleurs opté pour la même technique avec sa Mustang Mach-E, en 2023. Problème, le modèle n’est tout de même pas éligible au nouveau bonus écologique, la faute à une batterie produite au Mexique.