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Essai BYD HAN : 516 ch, 5m de long, le tout pour 72 000€. Prétentieuse cette Chinoise ?

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Pas vilaine pour une chinoise…

Pour la situer dans le paysage automobile, sachez que cette HAN frôle les 5 m de longueur. Elle mesure officiellement 4,995 m, ce qui la place légèrement au-dessus des BMW Série 5, Mercedes Classe E et Audi A6. Une grande berline qui, pourtant, ne paraît pas plus imposante que ses rivales d’outre-Rhin, probablement grâce à son design à la fois élégant et aérodynamique.
En effet, avec son avant fuselé et sa poupe plongeante telle une Porsche Panamera, la BYD HAN affiche un coefficient de traînée de seulement 0,23. Ce qui lui permet de fendre l’air presque aussi efficacement qu’une certaine Porsche Taycan Turbo, excusez du peu.essai byd han : 516 ch, 5m de long, le tout pour 72 000€. prétentieuse cette chinoise ?

Ambiance bling-bling

Comme toutes les berlines allemandes, il est indéniable que la HAN joue la carte du « premium ». Elle revendique ce titre grâce à des matériaux et des finitions de qualité. Cependant, la présentation et l’ambiance générale sont encore teintées d’un « mauvais goût » tout asiatique. En témoigne le jeu de lumière à l’intérieur de l’habitacle, capable d’animer littéralement le tableau de bord et le levier de vitesses !

Côté technologie, la HAN ne fait pas non plus dans la demi-mesure. Elle dispose d’un combiné d’instruments numérique, personnalisable avec justesse, ainsi que de l’écran central de 15,6 pouces pivotant typique des autres véhicules de la marque. Mais là où la berline se démarque des autres BYD et affirme son appellation royale, c’est à l’arrière…

Les passagers de la deuxième rangée sont aussi bien traités que les occupants à l’avant. Tout d’abord, ils ont également droit à leur propre écran. Le premier, plus petit, est situé à l’arrière de la console centrale et permet de régler la climatisation. Le second, plus imposant, est caché dans l’accoudoir central. Il donne accès à presque toutes les fonctionnalités du véhicule et permet même de modifier la position du siège passager avant. Résultat : une fois ce dernier complètement avancé, et grâce à l’empattement de 2,92 m, l’espace à l’arrière est tout simplement royal. Par contre, la soute à bagages est pour le moins modeste. Il faudra être un expert de Tetris pour caser dans les 410 l étriqués du coffre ses bagages.essai byd han : 516 ch, 5m de long, le tout pour 72 000€. prétentieuse cette chinoise ?

De la puissance

BYD, c’est la marque de voitures électriques qui joue des coudes avec Tesla. La HAN, qui est un de ses fleurons, ne pouvait se contenter de peu. C’est ainsi que les ingénieurs lui ont intégré un système électrique à 2 moteurs de 516 chevaux pour un couple maximal de 700 Nm. Cette puissance est répartie entre les essieux avant et arrière, ce qui lui permet d’avoir un « grip » au démarrage tonitruant. Le TOP 100 est expédié en seulement 3,9 secondes ! Mais la vitesse de pointe est limitée à 180 km/h pour conserver de la batterie à lame.
Celle-ci se cache dans le bas du châssis et accumule 85,4 kWh de puissance. Rappelons que le constructeur maîtrise l’intégralité de sa chaîne de production, notamment en fabriquant lui-même ses batteries ! Cette unité de stockage permet à la berline électrique de revendiquer une autonomie allant jusqu’à 521 km. Une distance qu’il est effectivement possible de parcourir en adoptant une conduite très douce et confortable. Ce qui n’est pas si compliqué étant donné que son comportement routier n’est pas des plus incisifs.

Il convient également de noter qu’une fois à plat, la HAN peut passer de 30 à 80 % de charge en une demi-heure. En effet, elle se contente d’un médiocre chargeur embarqué de 120 kW max. Par contre, elle dispose d’une fonctionnalité bien pratique, appelée V2L, qui permet d’alimenter des appareils électroniques portables.

Confort ou dynamisme, il faut choisir

L’un des points forts de la HAN est son confort. Les suspensions flirtent assez convenablement avec les aspérités de la route, surtout compte tenu de son poids de 2,25 t. Le plus surprenant, c’est que cette HAN maîtrise sa prise de roulis et arrive à maintenir son assiette en virage. Ajoutez à cela une direction offrant un bon niveau de résistance, ainsi qu’une motricité équilibrée, et cette HAN ne se révèle pas si désagréable à conduire…

Par contre, pied au plancher, et avec sa cavalerie digne d’une supercar, elle aura tendance à la faire sautiller sur route de campagne. Le savoir-faire des Européens sur ce point est encore la référence. Cela dit, elle reste largement plus agréable à prendre en main qu’une Tesla, ridiculement rigide.essai byd han : 516 ch, 5m de long, le tout pour 72 000€. prétentieuse cette chinoise ?

Un prix unique de 72 000 €

Au moment de signer et de passer commande, BYD ne s’embarrasse pas d’une longue liste d’options. Absolument tout est inclus de série : l’habitacle haut de gamme, la suspension adaptative, la pompe à chaleur, la grande batterie offrant plus de 500 km d’autonomie… Et même, et malheureusement, les nombreuses aides à la conduite qui vous pourrissent la vie car elles sont très mal réglées.

Bref, elle a tout et le fait payer 72 000 €.
C’est du délire !
Les marketeurs auraient-ils abusé de l’opium ?
BYD n’est pas encore une marque premium chez nous… mais ils tentent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes…

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