- Nouveaux écrans et télématique revue
- Au choix à bord, du beau cuir, vrai ou… faux
- Douceur et sérénité au volant
Après 5 ans de carrière, le Lexus UX 250h cède la place à l’UX 300h doté d’une hybridation améliorée et de nouveautés à bord. © Lexus
Rassurant à conduire, le Lexus UX 300h n’es pas, en revanche, de ces SUV qui donnent le sourire quand la route devient sinueuse. © Lexus
Ambiance détendue à bord du Lexus UX 300h, avec une présentation soignée et une qualité de réalisation indéniable. © Lexus
Un nouvel écran de 12,3 pouces est proposé sur le Lexus UX 300h. Mais le GPS intégré ne nous a que moyennement convaincu. © Lexus
Ici chaussé de roues de 18 pouces, le Lexus UX 300h délivre un confort de suspension honorable. © Lexus
Avec ses 4,50 m de long, le Lexus UX 300h s’intercale, dans la gamme Lexus, entre le LBX (4,19 m) et le NX (4,66 m). © Lexus
Aux places arrière du Lexus UX 300h, l’espace apparaît quelconque. Au moins on dispose de deux prises USB type C pour recharger ses appareils électroniques. © Lexus
Le Lexus UX 300h est proposé en deux ou, comme ici, en quatre roues motrices, qui offre un expérience de conduite très similaire. © Lexus
Plancher en position haute comme ici, le coffre du Lexus UX 300h n’est pas bien grand. © Lexus
Après 5 ans de carrière, le Lexus UX 250h cède la place à l’UX 300h doté d’une hybridation améliorée et de nouveautés à bord. © Lexus
Plus de puissance, de nouveaux écrans et des aides à la conduite au goût du jour, c’est le menu de l’UX 300h, remplaçant du 250h. Pas de révolution mais des évolutions rafraichissantes pour le SUV nippon, dont la “zénitude” est toujours aussi agréable.
Les plus
- Douceur et confort de conduite
- Habitacle personnel et bien réalisé
- Hybride sobre et suffisamment performant
- Fiabilité éprouvée
Les moins
- Volume du coffre
- Espace aux entournures de la banquette
- Châssis peu dynamique
- Emballement du 2 l à l’accélération
Quand vous verrez le nouvel UX 300h dans la rue, ne jouez pas au “jeu des sept erreurs” en le détaillant. Car, en apparence, rien ne change par rapport au 250h qu’il remplace, ou presque ! Seules nouveautés qui se voient, une inédite couleur (cuivre) et, en haut de gamme sur les versions bi-tons, la peinture noire du toit qui descend plus bas. Les changements majeurs sont à bord et sous le capot. Le plus notable, c’est l’adoption par l’UX d’un système hybride de 5e génération. Si le moteur 2 l essence (152 ch) évolue peu, la batterie nickel-hydrure (216 V) du 250h est remplacée par une nouvelle lithium-ion (222 V), à peine plus grande (environ 1,5 kWh), mais capable de délivrer davantage de puissance. Voilà qui permet à l’UX 300h d’annoncer 199 ch en cumulés, contre 184 ch à son prédécesseur. Quant aux versions à transmission intégrale, elles proposent, pour animer les roues arrière, un nouveau moteur/générateur délivrant 40 ch/84 Nm contre 7 ch/55 Nm sur le 250h. Un plus pour grimper à la station de ski l’hiver.
Nouveaux écrans et télématique revue
© Lexus
Pour le reste, le SUV Lexus s’offre de nouveaux écrans. Si les versions de base se contentent de compteurs classiques et d’un écran central de 8 pouces, les variantes supérieures ont droit à un cockpit digital de 12,3 pouces devant le conducteur, et, au centre de la planche de bord, à une dalle tactile de 12,3 pouces. Prononcer un “hey Lexus” permet d’accéder à la commande vocale qui, si elle moins futée que le système MBUX d’un Mercedes GLA, facilite la vie une fois qu’on a apprivoisé son fonctionnement. Les fans de smartphone seront ravis d’apprendre qu’une clé numérique sera bientôt disponible en option – histoire de déverrouiller et démarrer la voiture depuis son téléphone – et que le système de la voiture intègre aussi une navigation intégrée… qui, comme sur le récent LBX, ne nous a pas vraiment convaincu : les changements de direction manquent de précision et le curseur représentant la voiture est souvent en retard par rapport à la réalité, ce qui fait encore plus douter de la direction à prendre.
Au choix à bord, du beau cuir, vrai ou… faux
Peut mieux faire donc, mais cela n’entache en rien la sérénité qui émane de cet intérieur toujours aussi séduisant par sa qualité de réalisation. Sérieux des matériaux et de l’assemblage sont au programme, avec trois selleries au choix. A savoir du tissu, du vrai cuir, et pour ceux qui ne veulent pas de matière animale mais un revêtement flatteur s’en approchant, une matière synthétique baptisée Tahara. Sinon, hormis quelques retouches discrètes – dessin des interrupteurs sur les portes, casquette du tableau de bord revue, etc. – on est en terrain connu dans cet habitacle où l’on trouve facilement ses repères. Il y a un peu trop de touches sur le volant et enlever les aides à la conduite non désirées s’avère un peu contraignant, mais l’ergonomie reste satisfaisante. En outre, on n’aurait pas été contre des rangements plus spacieux ainsi que davantage d’espace aux entournures de la banquette de ce SUV de 4,50 m. Et ne parlons pas du tout petit coffre – 170 dm3 sous tablette avec le plancher relevable en position haute.
Douceur et sérénité au volant
© Lexus
Mais si l’UX n’est pas le SUV à l’esprit “famille” le plus développé, c’est assurément l’un des mieux élevés du marché. Lexus a encore peaufiné la filtration des bruits et vibrations parasites et cette variante 300h apparaît plus zen et silencieuse que jamais à conduire. Douceur et zénitude sont les maitres mots de la voiture, la suspension filtrant correctement les défauts de la chaussée ici équipée de roues de 18 pouces, même si l’antiroulis marqué impose des mouvements de tête latéraux aux occupants sur les routes déformées. De leur côté, les 199 ch cumulés étant là pour assurer des dépassements sûrs, sans jamais endiabler la conduite. Les petits gains en performance – 0,4 s de gagné pour atteindre 100 km/h sur la version 2 roues motrices – ne changent en rien le tempérament de ce SUV, qui s’apprécie surtout à un rythme tranquille. La conduite sportive n’est pas sa tasse de thé de ce pataud UX qui le fait savoir, la transmission de type CVT envoyant le 2 l haut dans les tours quand le pied droit se fait lourd sur l’accélérateur ou que la pente est marquée. Heureusement, cela ne dure jamais longtemps et cela n’entache pas la sobriété de cet UX, annoncée en léger progrès. Avec l’UX 2 roues motrices, l’ordinateur a affiché 5,4 l de consommation moyenne au terme de notre périple au parcours varié. Même si, attention, on sait que sa technologie hybride “auto rechargeable” ne fait pas de miracle sur l’autoroute.
Comptez au minimum 41 990 € pour repartir au volant d’UX 300h livrable dès à présent, la facture grimpant à 60 890 € pour une déclinaison F Sport Executive 2WD. Un tarif qui s‘explique par un équipement copieux (sellerie cuir, affichage tête haute, sièges ventilés, etc) et la présence exclusive d’un amortissement piloté. Enfin, technologie hybride oblige, les variantes 2 roues motrices imposent un malus maxi de 75 €, quand celui des versions 4×4 grimpe à 260 € maximum. On comprend mieux pourquoi le SUV Lexus plaît autant aux sociétés, celles-ci représentant 64% des ventes de l’UX en France.
Fiches techniques
Appellation commerciale | Lexus UX 300h 2WD D Sport Design 2004 |
Moteur | Quatre cylindres en ligne, 16 S, 1987 cm3 |
Puissance | 152 ch |
Couple | 190 Nm |
Transmission | Traction |
Type de boîte | Automatique |
La fiche technique |
Notez cet article Publié le 07/05/2024 à 17:35 Véhicules d’occasion