Essai video - Lexus LBX (2024) : attention au petit

Note

de la rédaction

14,4/20

EN BREF

1ᵉʳ SUV urbain Lexus

Hybride

À partir de 34 300 €

Chez Lexus jusqu’à maintenant, le plus « petit » modèle était l’UX. Le terme de “petit” n’est pas vraiment approprié, car celui-ci mesure tout de même 4,50 m de long. Désormais, la filiale haut de gamme de Toyota réduit la voilure avec ce LBX long de 4,19 m, qui permet à Lexus de faire ses débuts sur le segment des SUV urbains. Une catégorie essentielle pour la plupart des marques, qui se révèle aussi l’une des plus concurrentielles, mais également l’une des plus lucratives.

Pas de doute, il s’agit bien d’une Lexus mais le style est moins exubérant que sur les modèles plus haut de gamme.

À l’arrière, les feux sont reliés par le traditionnel bandeau lumineux.

Pour débuter ce nouveau challenge, Lexus s’est basé sur son partenaire, à savoir Toyota et a réutilisé de nombreux éléments de la Yaris Cross qui rencontre un très beau succès dans l’Hexagone. Toutefois, il est très difficile de faire un lien entre les deux modèles tant leurs différences esthétiques sont importantes. Ainsi, la principale nouveauté de ce LBX dans ce domaine, réside dans le fait que celui-ci dispose de lignes nettement plus discrètes que les autres modèles de la marque. Un choix qui s’explique notamment par les envies de discrétion de la clientèle dans cette catégorie, ce qui est moins le cas pour les segments supérieurs. Ici par conséquent, pas de dessin tarabiscoté ou de lignes de caisse saillantes. On retrouve tout de même certaines caractéristiques du design de Lexus comme la grande calandre, mais l’ensemble est plus doux et convient parfaitement à ce LBX au style réussi, qui passe également par une signature lumineuse travaillée, en particulier à l’avant avec des projecteurs effilés et des feux reliés par un bandeau lumineux. Notez qu’à partir du troisième niveau (Emotion), il est possible d’avoir une peinture bicolore.

La planche de bord spécifique fait la part belle à la modernité avec de nombreux écrans. La qualité de fabrication est de très haut niveau pour ce segment.

L’écran multimédia est de bonne taille et fluide mais un peu complexe à utiliser.

De l’alcantara surpiqué sur la planche de bord, les contre-portes ou la console centrale, le LBX impressionne.

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Les passagers arrière ne devront pas être trop grands en raison du manque de place aux jambes.

Avec 400 litres, le coffre est dans la moyenne du segment.

Finalement, le seul reproche que l’on puisse formuler concerne les aspects pratiques. En effet, ce LBX s’avère peu accueillant. Ainsi, les passagers manqueront de place à l’arrière, notamment s’ils mesurent près de 1,80 m en raison d’un espace aux jambes trop limité. Constat presque identique pour le volume de chargement avec 402 litres auxquels il faudra soustraire encore 90 litres (soit 315 litres) si vous optez pour la version à transmission intégrale. À titre de comparaison, un Audi Q2 propose 400 litres et une DS 3 offre 350 litres. Le LBX se situe par conséquent dans la moyenne de la catégorie. Les rangements intérieurs sont aussi restreints, que ce soient les bacs de contre-portes ou la boîte à gants.

Contrairement à beaucoup de marques, pas de motorisation 100% électrique chez Lexus. Ce LBX utilise bien évidemment la technologie hybride maison. Rien d’étonnant en cela, Toyota s’étant imposé au fil des années comme la marque référence en la matière.

Sous son capot, prend place un trois cylindres 1.5 hybride de 136 ch. Ce groupe propulseur inédit se compose d’une motorisation essence de 90 ch couplé à un bloc électrique de 93 ch alimenté par une batterie lithium-ion de 1 kWh. Ce sont donc les éléments électriques qui permettent de faire la différence avec le 110 ch. Cette motorisation bien que reprise en 2024 sur les Yaris et Yaris Cross, mais en 130 ch, demeurera toujours exclusive puisque sa puissance sera supérieure à celle de ses deux cousins.

À l’usage, ce moteur sans être particulièrement dynamique suffit largement au LBX. Son couple de 185 Nm lui permet de bénéficier de bonnes accélérations et reprises avec notamment un 0 à 100 km/h abattu en 9,2 secondes. De quoi lui permettre de se débrouiller aussi bien en ville que sur route. Et justement, c’est en conditions urbaines, que l’on retrouve les principales qualités de cette technologie qui permet de rouler notamment en tout électrique durant quelques kilomètres grâce à une petite batterie et un moteur qui soulage le bloc thermique lors des autres phases de roulage. Résultat, une consommation particulièrement réduite puisque nous avons relevé une moyenne de seulement 5.0 l/100 km, ce qui est excellent. L’autre bonne nouvelle réside dans le comportement de la boîte automatique. Habituellement, celle-ci est souvent synonyme de montées en régime bruyantes et l’impression d’avoir un moulin à café à côté de soi, mais ce n’est pas le cas ici car elle s’est montrée plus discrète.

Sans surprise, les prestations sur route sont très proches de celles de la Yaris Cross avec des transmissions thermiques/électriques quasi transparentes et l’agrément est réel avec une direction précise et plaisante à manier. Les principales améliorations se situent finalement au niveau du confort et plus précisément de l’insonorisation qui a été renforcée grâce à l’ajout de matière isolante au niveau du toit, du capot et des portes. Sur les finitions hautes, des vitres feuilletées font aussi leur apparition. Tout cela permet au LBX d’être plus silencieux que son homologue de Toyota.

À noter enfin qu’une version à transmission intégrale est également au catalogue. Disponible uniquement avec les finitions hautes Relax et Cool, elle entraîne un surcoût de 2 000 €.

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La gamme du LBX est relativement complexe puisqu’elle se compose de cinq finitions que le constructeur appelle de son côté atmosphère.

L’entrée de gamme éponyme (à partir de 34 300 €) se caractérise par l’écran central tactile de 9,8 pouces, la comptabilité Apple CarPlay et Android Auto, la caméra de recul, le régulateur de vitesse, l’aide au maintien dans la voie, les projecteurs LED et les jantes alliage 17 pouces.

La finition « Emotion » (à partir de 40 300 €) comporte le tableau de bord numérique de 12,3 pouces, le chargeur de smartphone à induction, le hayon motorisé, la carrosserie biton et les vitres arrière surteintées.

La finition « Relax » (à partir de 42 600 €) comprend pour sa part les projecteurs adaptatifs, la sellerie cuir, le siège conducteur électrique et le volant chauffant.

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Enfin le haut de gamme « Cool » (à partir de 42 800 €) reprend la dotation précédente en y ajoutant la sellerie cuir/suède.

Parallèlement à cette gamme, une série spéciale dénommée « Original Edition » (à partir de 45 000 €) limitée à 2 000 pour l’Europe et seulement 100 pour la France sera mise en place. Reprenant la dotation la plus élevée, elle s’enrichit en complément de l’affichage tête haute, de la caméra 360°, de l’aide au changement de voie, du stationnement semi-autonome à mémoire ainsi que des jantes noir mat.

Le point techno : fini les mouvements de caisse au freinage

Habituellement quand une voiture freine, celle-ci plonge de l’avant. Sur le LBX, cela ne se produit pas puisque le SUV urbain de Lexus est doté d’un système inédit dénommé « Vehicle Braking Posture System », qui permet un équilibrage automatique de la force de freinage avant et arrière pour supprimer le tangage au freinage et réduire le roulis dans les virages.

Equipements et options

Version : 1.5 136 2WD COOL

Esthétique / Carrosserie

• Peinture bi-ton

• Jantes en alliage 18″ noir mat

• Sellerie en Cuir et Suede avec surpiqûres noires

Autres équipements

• Affichage tête haute (HUD)

• Cockpit digital de 12,3''

• Caméra 360°

• Badge extérieur Original Edition sur le hayon

• Custode AR (pilier C) avec film décoratif à bandes

• Pare-chocs AV et AR noir laqué

• Lames AV et AR avec inserts chromés satinés

• Badge intérieur Original Edition

Options disponibles

• Peinture métallisée Peinture métallisée

  1000 €

La concurrence : vieillissante

Lexus arrive à point nommé sur le segment des SUV urbains premium car les concurrents sont peu nombreux dans la catégorie. On n’en compte en effet que deux à savoir le vieillissant Audi Q2 et la DS 3, qui peine s’imposer sur le marché. Ce LBX pourrait donc « tirer épingle du jeu » d’autant plus que les tarifs sont très proches de ceux d’une Audi Q2 ou d’une DS 3. Le LBX possède beaucoup de cartes en mains.

À retenir : la Lexus la plus cohérente

Avec ce LBX, Lexus nous livre une copie très aboutie qui pourrait facilement trouver son public. En effet, ce petit SUV affiche des lignes moins clivantes, sa présentation intérieure est très soignée et ses qualités routières plaisantes, le tout avec une consommation particulièrement mesurée. Dommage finalement que l’habitabilité arrière et le volume de chargement ne soient plus généreux. Lexus fonde de grandes ambitions sur cette nouveauté, ce qui nous paraît justifié et il devrait donc vite s’imposer comme le modèle le plus vendu de la gamme.

Caradisiac a aimé

• Fini le style tape à l’œil

• La sobriété du moteur

• La bonne insonorisation

• La planche de bord qui allie modernité et qualité de matériaux

Caradisiac n’a pas aimé

• L’habitabilité arrière limitée

• Le volume de coffre surtout en 4 roues motrices

Les prix

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Le Lexus LBX (136 ch, à partir de 34 300 €) est évalué dans la catégorie des SUV urbains premium qui comprend

Audi Q2 35 TFSI (150 ch, à partir de 34 170 €)

DS 3 Puretech (130 ch, à partir de 33 000 €)

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Les chiffres clés

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