- De monospace à SUV
- Technologique et spacieux
- Une consommation maîtrisée
- Une version grande autonomie déjà disponible
Renault lance une nouvelle interprétation du Scenic qui s’éloigne des générations précédentes. Il devient SUV et exclusivement électrique pour séduire les familles qui hésiteraient à laisser tomber les motorisations hybrides ou 100% thermiques comme on peut le voir ailleurs. Mission réussie? On vous donne quelques indices.
De monospace à SUV
Avec le nouveau Scenic, Renault respecte sa feuille de route tournée vers l’électrique. Celui qui fut longtemps un spécialiste du monospace troque cette carrosserie de la génération précédente, pour celle d’un SUV de 4,47 m. En passant, il s’inscrit dans le mouvement de design actuellement en vogue chez le Losange. Sa face avant distinctive reprend les DRL façon Clio, avec une calandre travaillée mettant en valeur le logo entourée de feux fins.
Technologique et spacieux
A bord, nous retrouvons l’ambiance que l’on a connue avec la Mégane E-Tech. L’instrumentation se compose d’un écran horizontal derrière le volant, et d’un verticale pour la gestion de toutes les fonctions. L’agencement simple des commandes rend la vie plutôt facile, même si l’on aurait par exemple préféré une molette physique pour la gestion du volume de la radio. Prises USB-C, chargeur à induction, applications dédiées à la conduite et au confort… vous découvrirez chaque jour une nouvelle fonction.
Une consommation maîtrisée
Au moment de démarrer on se refamiliarise avec le sytème Google embarqué intégrant un planificateur permettant de ne pas se soucier de l’autonomie. Ses informations paraissent plutôt précises sur le moment et l’endroit où se recharger. Il faudra le reprendre plusieurs jours pour mieux juger son efficacité. Première action, désactiver en actionnant un bouton à gauche du volant, les ADAS aux signaux sonores parfois agaçants à la longue. Le moteur de 220 chevaux (sans matières rares) fait preuve d’un bon entrain (320 Nm de couple), ne faisant pas de sa réactivité et de ses reprises une question.
Une version grande autonomie déjà disponible
On apprécie la gestion à 4 niveaux de la force de la régénération dans tous les modes de conduite, que l’on commande via des palettes au volant. En revanche on se sent un peu moins à l’aise avec la pédale de frein assez molle à l’attaque, augurant parfois un à-coup désagréable au moment où les plaquettes mordent les disques. On finit toutefois par s’y faire au fil du temps, même si cela réclame un peu de « doigté ».
Le silence à bord accompagne un sentiment de douceur, qui n’est absolument pas perturbé par des mouvements de caisse brutaux ou trop souples. Les suspensions plutôt progressives encaissent bien les irrégularités du bitume. Le Scenic fait preuve d’une bonne agilité, que ce soit sur les routes ou dans les rues. Cette familiale électrique se révèle être l’unes des meilleures routières de sa catégorie. Cette version grande autonomie met déjà la pression à la Peugeot e-3008 qui arrivera plus tard.