Après les essais Renault Zoe et Honda e, c’est donc un été très branché que nous vivons. Loin des standards organisés et encadrés d’une opération presse, nous avons opté pour des essais du quotidien.
14/20
À l’instar de la version thermique, ce n’est ni plus ni moins que la sœur de la Smart Forfour.
L’uniformisation des modèles hybrides et électriques Renault autour de l’appellation E-Tech fait que la Z.E. se trouve désormais sous ce label. Il en est, par exemple, de même pour la Twizy et la Zoe.
Électrification discrète
Il faudra avoir l’œil pour la distinguer d’un exemplaire tournant au sans-plomb. Touches de bleu dans la calandre, liseré Z.E. sur les côtés, et inscriptions ZE Electric sur les montants de portière et la malle arrière sont les discrètes retouches. Même l’écope latérale de gauche servant à refroidir le moteur est préservée, ainsi que la trappe à essence accueillant la prise de recharge. Seule la canule d’échappement a disparu.
Budget et équipements
La Twingo E-Tech débute à 24 050 €, hors divers bonus déduits (bonus écologique actuellement de 6 000 €), en authentic. L’equilibre est 1 300 € plus cher et offre déjà l’Easy Link, l’écran multimédia 7 pouces compatible Android Auto et Apple Carplay, la radio DAB, la climatisation automatique, les lève-vitres électriques et la banquette arrière rabattable 50/50. Contre 27 750 €, la techno ajoute les 15 pouces Altana et l’aide au parking arrière avec caméra de recul. Notre exemplaire disposait également des sièges chauffants et de deux prises USB. Je le rappelle chaque fois mais il faut toujours inclure le prix d’une boîte automatique lors de la comparaison tarifaire avec une voiture thermique non véritablement hybride (le mild hybrid mhev n’entre pas dans cette catégorie).
La présentation intérieure est simple, mais tout à fait correcte. Il ne faudra pas trop s’attarder sur la qualité des matériaux, mais c’est logique compte tenu des tarifs. Autre bon point, le coffre présente le même volume (de 240 à 980 l) et la même modularité que l’équivalente thermique. Ajoutons qu’il est possible de rabattre le siège passager afin de gagner encore en volume.
Autonomie
Renault a la bonne idée de proposer un mode Eco permettant de gagner une vingtaine de kilomètres d’autonomie, pour atteindre un total de 200 km (réels). En ville, ce mode s’avère amplement suffisant. Sur les grands axes, en revanche, mieux vaut le désactiver. Et voici le détail d’un trajet que nous avons effectué : plein à Montreuil, halte à Aubervilliers. Direction ensuite Marne-la-Vallée où j’arrive avec 80 % de batterie. Nous effectuons notre séance photo, sans nouvelle recharge. Ensuite, départ vers Boulogne-Billancourt où la batterie indique 50 % disponibles. Ce n’est pas si mal du tout, donc !
Toujours une propulsion
Comme je l’ai mentionné pour le coffre, l’architecture de la Twingo ne change pas à son passage en électrique. Le moteur est toujours situé à l’arrière. Avec 82 chevaux, mais surtout 160 Nm instantanés, l’agrément – absent du 3 cylindres – et les reprises sont au rendez-vous.
Taillée pour la ville, la Twingo possède un rayon de braquage de seulement 8,60 m. Dès que l’on s’éloigne de la ville, on profite d’un châssis ludique aux antipodes de celui de la Zoe. Quelle que soit l’utilisation, le confort pour les lombaires est préservé. Le confort auditif aussi, avec l’absence de bruit mécanique.