A l’origine, Renault n’avait pas prévu de commercialiser l’Arkana en Europe de l’Ouest. Bien lui en a pris, car son SUV coupé est un véritable carton commercial. Fiat aurait bien fait de lui emboîter le pas. Mais l’italien en a-t-il les moyens ?
Une version Abarth forte de 185 ch
Le Fiat Fastback à une longueur de 4,43 m.© DR
Au lancement, la marque a mis l’accent sur la sportivité à l’aide d’une édition limitée badgée Abarth reposant sur des jantes de 18 pouces et accueillant un moteur 1.3 turbo fort de 185 ch associé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports.
De leur coté, les versions plus sages du Fiat Fastback se contentent d’un bloc 1.0 litre fort de 130 ch avec au chapitre transmission une technologie CVT. Au Brésil, le Fiat Fastback débute à 25 000 € et la version Abarth grimpe à 29 000 €. Comptez un minimum de 32 500 € pour un Renault Arkana sur le marché français.
Quand l’Arkana voit double…
Le Renault Arkana est arrivé sur le marché français en mars 2021.© Renault
Dès lors pourquoi Fiat ne propose-t-il pas son Fastback dans les concessions européennes ? La réponse est simple, il a été conçu pour les marchés émergents avec des standards de qualité, des équipements comme des motorisations inadaptés à l’Europe. Cela est en partie vraie pour le Renault Arkana, celui qui est vendu en Europe de l’Est et dans certains pays émergents. Cet Arkana « low-cost » repose sur la plateforme du Dacia Duster de première génération. Contrairement à l’Arkana que nous avons en Europe – qui comme son jumeau du Samsung XM3 – est produit en Corée. Notre Arkana “coréen” donc bénéficie quant à lui de la plateforme technique CMF-B, celle de la seconde mouture du Renault Captur nettement plus moderne et accueillant notamment les technologies hybride et hybride rechargeable.