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Franck et sa 911 GT3 : et la lumière fut

franck et sa 911 gt3 : et la lumière fut

Motorsport : Comment a débuté votre passion pour l’automobile ?

Franck Berdrin : À 16 ans, mon oncle et ma tante avaient un garage sur la route Napoléon et entretenaient des Porsche, des Lotus… Je sortais de dix ans de pensionnat catholique et suis resté avec eux durant tout un été. Je ne savais pas quoi faire dans la vie et ça m’a ouvert les yeux. Quand je suis rentré à Paris, je me suis inscrit en BEP de mécanique automobile en alternance. J’ai travaillé chez Peugeot à Malakoff. Au bout des deux années d’apprentissage, j’ai quitté Paris pour suivre ma femme. J’ai intégré BMW à Beauvais puis Massey Fergusson où j’ai eu un poste dans la fibre optique. C’est comme ça que j’ai débuté dans le milieu et j’y suis resté. J’ai eu au total une centaine de sportives. Ma première, c’était une AX GT à 18 ans, puis des 205 Rallye, GTi… J’ai toujours eu deux autos en même temps et je suis resté ouvert en termes de marques : Citroën, Seat, Porsche en commençant par une 964 Carrera, Audi avec notamment une S6 préparée par MTM. J’ai attaqué les grosses préparations avec une RS4 B5 de 730 ch, arceautée et vidée. En 2011, j’ai acheté une Nissan GT-R pour la gonfler à 930 ch ! À l’époque, je ne les gardais pas. Maintenant, un peu plus. 

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M. : Racontez-nous vos débuts en piste ? 

F.B. : C’était avec la RS4 B5 préparée au début des années 2000. Avant, je n’avais pas le temps, j’étais en permanence en déplacement pour raccorder la fibre ! La première sortie, c’était au Mas du Clos avec le club SRS Clubsport. J’en garde un bon souvenir, même si je n’étais pas à l’aise. La RS4 était trop puissante vis-à-vis de son châssis. C’était tendu. Puis j’ai fait une pause et j’ai recommencé en 2011 avec la GT-R gonflée qui cassait souvent. À partir de là, je n’ai plus jamais arrêté avec ma bande de copains pistards. Après la GT-R, j’ai eu deux 997 Turbo préparées, une Civic Type R FK8 de 600 ch, une 997 GT2 de 720 ch avec laquelle j’ai parcouru 30 000 km. Je la regrette. Ah oui, j’adore aussi la moto et j’ai actuellement une M 1000 RR 50e anniversaire et une S 1000 full carbone de 2010. Mais je suis moins à l’aise en piste. 

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MS : Quel est votre objectif en piste ?

F.B. : Le but est d’améliorer mon chrono. J’ai été pendant longtemps coaché à bord de différentes autos. J’essaie de progresser tout seul. Puis quand je vois que je stagne, je reprends des cours pour améliorer des points. Avec la GT3 de 475 ch, je suis un peu léger pour batailler avec les copains. Mais je recherche le plaisir avant tout, améliorer mes chronos. C’est tout. 

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MS : Comment vous êtes-vous orienté vers cette 911 ? 

F.B. : Juste avant, j’avais une 9FF de 1 400 ch. Je suis parti sur une 991 GT3 phase 1 pour ne pas être embêté. Cette génération a eu des soucis moteur, mais la concession de Reims l’a remise à neuf. Je l’ai acheté à un bon prix, à 49 000 km. J’ai déjà fait 10 000 km. J’avais un projet de la passer en biturbo avec 9FF. Mais j’ai voulu d’abord la prendre en mains, en confiant la suspension à Manthey Racing. J’ai ajouté un arceau cage, un échappement Evox. J’ai changé les disques. Mais je n’ai finalement pas touché au moteur parce que j’apprécie sa fiabilité malgré l’usage intensif.  

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MS : Et s’il fallait changer ?

F.B. : Ça serait pour une 991 GT2 RS pour sa puissance, mais il faudrait que je revende d’autres autos et je n’ai pas envie. Ça peut être aussi une 992 GT3 RS pour son efficacité. L’ancien propriétaire de ma 991 a basculé sur une 992 GT3 et a repris le volant de cette 991 revue par Manthey. Il a adoré et l’aurait gardé avec une telle suspension !  

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