Les Peugeot 308, Renault Mégane et Toyota Corolla n'ont pas encore capitulé face aux SUV. Souvent plus confortables, parfois plus habitables, toujours plus dynamiques, les compactes sont aussi plus sobres et élargissent leur offre hybride et électrique. Reste à savoir laquelle acheter en 2022...
- Audi A3
- BMW Série 1
- Citroën C4
- DS 4
- Fiat Tipo Cross
- Ford Focus
- Honda Civic
- Hyundai i30
- Hyundai Ioniq
- Kia Ceed
- Mazda 3
- Mercedes Classe A
- Nissan Leaf
- Opel Astra
- Peugeot 308
- Renault Mégane 4
- Renault Mégane E-Tech Electric
- Seat Leon et Cupra Leon
- Skoda Scala
- Subaru Impreza & XV
- Suzuki Swace
- Toyota Corolla
- Toyota Prius
- Volkswagen Golf
- Volkswagen ID.3
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Les Audi A3, DS4, Mercedes Classe A, Peugeot 308, Renault Mégane, Volkswagen Golf et leurs rivales n’ont pas encore capitulé face aux SUV. Plus confortables, sobres et dynamiques, les compactes élargissent aussi leur offre hybride et électrique. Reste à savoir quelle est la meilleure.
Éclipsées par les monospaces puis les SUV, les « bonnes vieilles » berlines compactes pourraient bien revenir dans la course en 2022. Leur atout ? Une silhouette plus aérodynamique et une masse inférieure aux modèles des segments précités, bienvenues à l’heure où les malus explosent et se doublent d’une nouvelle taxe au poids au 1er janvier 2022. Un changement d’habitude d’achat qui n’aura rien d’un déclassement, car la saison 2020-2021 a connu beaucoup d’arrivées remarquées : Audi A3, Citroën C4, DS 4, Peugeot 308, Seat Leon, Volkswagen Golf, toutes ont changé de génération ! L’année 2022 n’est pas en reste, avec la commercialisation des nouvelles Opel Astra, Honda Civic et Renault Mégane E-Tech, 100 % électrique celle-ci.
DS4 II et Peugeot 308 III, nouvelles sœurs ennemies !
Cela confirme la multiplication des compactes 100 % électriques (inédite Citroën ë-C4, cousines Cupra Born et Volkswagen ID.3, quasi-pionnière Nissan Leaf, aussi présentes dans notre guide d’achat des voitures électriques) précédée par celle des hybrides rechargeables, aujourd’hui légion. Penchons-nous donc, par ordre alphabétique, sur les compactes commercialisées au 1er juillet 2022 avec leurs prix, fiches techniques, qualités, défauts… et bien d’autres informations encore !
Audi A3
Avantages : habitacle moderne, agrément de conduite
Inconvénients : détails de finition, rapport prix/équipements
L x l x h : 4,34 x 1,82 x 1,45 m. Coffre : 380 l. Moteurs. Essence : 110, 150, 190, 310 et 400 ch. Diesel : 116, 150 et 200 ch. Hybride rechargeable : 204 et 245 ch.
Prix A3 Sportback. Dès 29 370 € en essence, 30 400 € en diesel, 39 670 € en PHEV.
BMW Série 1
Avantages : agrément de conduite, ergonomie, dotation revue
Inconvénients : prix d’appel forte en hausse, pas d’hybride rechargeable
L x l x h : 4,32 x 1,71 x 1, 48 m. Coffre : 380 l. Moteurs. Essence : 109, 140, 178, 265, 306 ch. Diesel : 116, 150, 190 ch. Prix Série 1. Dès 30 200 € en essence et 32 500 € en diesel.
Citroën C4
La précédente et atypique C4 Cactus n’a jamais trouvé son public. La remplaçante C4 « tout court » fait table rase du passé mais emprunte toujours à plusieurs catégories : mufle imposant façon SUV, pavillon en arche façon coupé, poupe « accidentée » évoquant un Toyota C-HR. Massive et peu colorée, la planche de bord tranche avec la jovialité extérieure. C’est pourtant au quotidien que la nouvelle C4 s’apprécie : le confort royal fait s’imaginer évoluer sur un tapis volant. L’ergonomie profite du retour des commandes physiques pour ajuster la clim’ (plutôt que par l’écran central de 10”, identique à celui des autres modèles PSA). La dotation fleure bon la modernité (conduite semi-autonome disponible en boîte auto), tandis que l’espace arrière et dans le coffre séduira les petites familles malgré le sentiment d’engoncement parfois ressenti à bord. Dans ce cocon silencieux, la proposition électrique est finalement bienvenue. Elle promet désormais 357 km d’autonomie (7 km de mieux qu’au lancement voire 30 km par temps froid d’après Citroën) et s’affiche à peine 2 000 € de plus que le PureTech 130 EAT8, bonus de 6 000 € déduit. Une bonne sur prise, qui représente d’ailleurs un tiers des ventes en Europe. Tous nos essais Citroën C4.
Avantages : confort excellent, rapport prix/équipement bien placé
Inconvénients : dynamisme en retrait, habitacle pas très gai
L x l x h : 4,36 x 1,80 x 1,53 m. Coffre : 380 l. Essence : 100, 130 et 155 ch. Diesel : 110 et 130 ch. Électrique : 136 ch. Prix C4. Dès 23 850 € en essence, 26 150 € en diesel, 36 250 € en électrique (hors bonus).
DS 4
Lancée quelques semaines après la nouvelle Peugeot 308 (voir page suivante), la seconde génération de DS4 en récupère la plateforme modernisée mais l’enrobe d’autres manières. Son habitacle accueille des matériaux plus haut de gamme. Sa gamme comprend des offres 1.6 PureTech (180 ou 225 ch), refuse la boîte mécanique sur les versions de 130 ch et impose les 225 ch cumulés en déclinaison hybride rechargeable. Ses options système de vision nocturne, suspension pilotée (qui s’aide d’une caméra pour anticiper les déformations de la route), siège ventilés ou hayon motorisé lui sont réservées. Les tarifs suivent le même chemin, au point de dépasser ceux des concurrentes premiums. Sauf en unique diesel 130 ch, certainement pour ne pas se couper du marché des flottes… Tous nos essais DS4.
Avantages : confort et présentation soignés, riche dotation technologique
Inconvénients : tarif intimidant, version hybride gourmande
L x l x h : 4,40 x 1,87 x 1,47 m. Coffre : 430 l. Essence : 130, 180 et 225 ch. Diesel : 130 ch. PHEV : 225 ch. Prix DS4. Dès 30 800 € en essence, 32 800 € en diesel, 39 500 € en hybride rechargeable (hors bonus).
Fiat Tipo Cross
Avantages : dotation modernisée, habitacle spacieux en break
Inconvénients : diesel sonore, tarif plus si doux en hybride
L x l x h : 4,37 x 1,79 x 1,50 m. Coffre : 440 l (550 l en SW) Moteurs. Essence : 100 ch et 130 ch. Diesel : 130 ch. Prix Tipo. Dès 21 490 € en essence et 27 990 € en diesel (SW + 1 000 €)
Ford Focus
Inconvénients : prix en nette hausse, planche de bord triste
L x l x h : 4,38 x 1,83 x 1,47 m. Coffre : 375 l (608 l en SW) Essence : 100, 125, 150, 155, 280 ch. Diesel : 120 ch. Prix Focus. Dès 29 000 € en essence et 29 800 € en diesel.
Honda Civic
Avantages : Rapport performances/consommation, dotation complète
Inconvénients : Un seul moteur, garde au toit AR pour les grands
L x l x h : 4,55 x 1,80 x 1,41 m. Coffre : 415 l. Moteurs. Hybride non rechargeable : 184 ch.
Prix Civic. Dès 32 400 € en hybride.
Hyundai i30
Les cycles de vie sont courts chez Hyundai mais la i30, lancée en 2016, a préféré un restylage à une toute nouvelle génération fin 2020. L’évolution est toutefois réelle. Le 3 cylindres turbo essence de 120 ch accueille l’hybridation légère 48 V, qui le soulage à bas régimes et sait l’arrêter à la décélération, avec la boîte à double embrayage DCT-7 comme avec la nouvelle boîte manuelle « intelligente » (plus de liaison mécanique entre la pédale et l’embrayage). La suite est plus commune : face avant dynamisée, nouvelle finition N-Line sur le break, équipements sécuritaires et d’info-divertissement enrichis (dont un bel écran central 10,25”). Et depuis 2022, disparition du diesel 115 ch et de la finition de base. L’originalité vient toujours de la déclinaison i30 Fastback (photo en haut à droite), qui impose le 1.5 turbo essence 160 ch, la boîte DCT, la micro-hybridation et la finition N-Line. Dès lors, le prix suit la même courbe que l’agrément : 34 240 €. Mais la i30 1.0 120 ch DCT à 5 portes réclame déjà 32 840 € à finition égale… Tous nos essais Hyundai i30.
Avantages : prestations globales, garantie 5 ans
Inconvénients : prix qui augmentent, moins de moteurs que sur la Ceed
L x l x h : 4,34 x 1,80 x 1,46 m. Coffre : 395 l (450 l en Fastback, 602 l en break). Moteurs. Essence : 120 et 160 ch. Prix i30. Dès 26 900 € en essence.
Hyundai Ioniq
Commercialisée depuis 2016 en version hybride, la Hyundai Ioniq s’est inspirée de la Toyota Prius par la technologie, le format ou le design. Ses performances sur route ne sont pas supérieures, mais sa boîte 6 à double embrayage plutôt qu’à variation continue fait moins hurler le moteur lors d’un besoin de puissance. À l’inverse, son espace arrière se montre moins généreux (pavillon bas) et moins confortable (assise dure). Mais voilà le principal défaut de cette longue compacte au vaste coffre (440 l), garantie 5 ans, au rapport prix/équipement bien placé. Et dont la particularité est de se décliner aussi en hybride rechargeable (52 km d’autonomie électrique en cycle WLTP) et en 100 % électrique (311 km). Depuis l’été 2019, un restylage a remodelé les boucliers et l’intérieur des feux et intégré un nouvel écran central tactile de 10,25” dès le deuxième niveau de finition, Creative (32 250 €). Tous nos essais Hyundai Ioniq.
Avantages : bon rapport prix/équipement en hybride et électrique
Inconvénients : espace arrière étriqué, coffre en électrique et PHEV
L x l x h : 4,47 x 1,82 x 1,45 m. Coffre : 456 l (341 l en PHEV, 357 l en électrique). Moteurs. Hybride ou PHEV : 141 ch cumulés. Électrique : 136 ch. Prix Ioniq. Dès 28 450 € en hybride, 35 600 € en électrique et 33 300 € en PHEV (hors bonus).
Kia Ceed
La Kia Ceed, lancée en 2018, a reçu un restylage fin 2021. Mais elle ne l’avait pas attendu pour récupérer les évolutions de sa cousine Hyundai i30 « 2021 » : le 1.5 160 ch, à boîte manuelle ou à double embrayage mais sans micro-hybridation, remplace l’ancien 1.4 140 ch. Le diesel 136 ch (seul disponible depuis l’arrêt du 115 ch) s’adjoint lui les services d’une hybridation légère 48 V. Les autres qualités demeurent (système d’info-divertissement moderne, jolie qualité perçue, garantie 7 ans ou 150 000 km) comme la carrosserie break, 1 000 € plus chère, qui propulse le volume de coffre de 395 à 600 l et peut s’associer à la motorisation hybride rechargeable du SUV Niro (141 ch cumulés, 50 km d’autonomie électrique, 37 090 € hors bonus). Une compacte sans grand défaut donc, qui affirme sa personnalité quand elle enfile ses habits de fête : break de chasse Proceed, ou élégant crossover XCeed seul à ne pas être concerné par le restylage. Tous nos essais Kia Ceed.
Avantages : prestations globales, garantie 7 ans
Inconvénients : fini le prix « canon », confort un peu sec en ville
L x l x h : 4,31 x 1,80 x 1,45 m. Coffre : 395 l (600 l en break). Moteurs. Essence : 100, 120, 160, 204 ch. Diesel : 136 ch. PHEV : 141 ch
Prix Ceed. Dès 22 990 € en essence, 27 590 € en diesel, 37 090 € en PHEV SW (hors bonus).
Mazda 3
Une voiture de connaisseurs. Séduits par son élégance non ostentatoire. Par son intérieur fort bien fini, dont l’écran 8,8” pilotable via une molette tranche avec les spectaculaires (mais distrayantes) dalles numériques des rivales premium. Séduits par la générosité de sa dotation qui inclut navigation GPS, affichage tête haute et régulateur adaptatif dès le premier niveau puis caméras 360°, clef mains libres, sièges et volant chauffants dès le deuxième. Séduits, enfin, par son moteur Skyactiv-X de 186 ch (+ 6 ch et 16 Nm depuis avril 2021), dont l’atypique système de combustion allie les sensations d’un essence atmosphérique à la consommation d’un diesel (c’est vrai sur route, un peu moins en ville). Il se décline en 4 x 4 et/ou en boîte auto, aussi proposée sur l’essence 122 ch (le diesel 116 ch a quitté la scène). Le châssis efficace aurait encaissé davantage et affermit d’ailleurs le confort. Comme le prouve son piètre espace arrière et dans le coffre (334 l), la Mazda 3 privilégie son conducteur ou s’achète en berline 4 portes, à 450 l de coffre et 4,66 m de long, vendue au même prix mais uniquement en finitions hautes. Pas à moins de 29 600 € donc… Tous nos essais Mazda 3.
Avantages : présentation soignée, dotation généreuse
Inconvénients : confort et espace à bord moyens
L x l x h : 4,46 x 1,80 x 1,44 m. Coffre : 334 l. Moteurs. Essence : 122 et 186 ch. Prix Mazda 3. Dès 24 900 € en essence.
Mercedes Classe A
Née monospace citadin en 1997, la Classe A a enfilé ses habits de compacte sur la troisième génération de 2012. Lancée en 2018, la quatrième a encore dynamisé ses lignes et dégainé un habitacle spectaculaire. Bingo : encore 6 250 immatriculations en France au premier semestre 2022, quand les Audi A3 et BMW Série 1 plafonnent à 4 000 unités ! Les amateurs ne lui tiennent donc pas rigueur de ses petits défauts : amortissement perfectible, châssis un peu pataud, moteurs sans grande saveur (hormis en sauvage exécution AMG de 421 ch). Et rapport prix/équipement peu généreux, obligeant à recourir aux finitions hautes ou aux options pour jouir du fameux double écran de 10” en enfilade. Sa gamme est toutefois tentaculaire avec six essences (dont un 224 ch à transmission intégrale), trois diesels et un hybride rechargeable (acceptant les charges rapides). Sans oublier la carrosserie berline, 12 cm plus longue, et encore différente des deux CLA, coupé à 4 portes et Shooting Brake. Où s’arrêtera Mercedes ? Tous nos essais Mercedes Classe A.
Avantages : habitacle très moderne, large choix de moteurs
Inconvénients : manque de dynamisme, rapport prix/équipements
L x l x h : 4,44 x 1,80 x 1,42 m. Coffre : 355 l (405 l en berline). Moteurs. Essence : 109, 136, 163, 224, 306 et 421 ch. Diesel : 116, 150 et 190 ch. Hybride rechargeable : 218 ch. Prix Classe A. Dès 29 600 € en essence, 31 900 € en diesel, 43 100 € en PHEV.
Nissan Leaf
Avantages : autonomie en version 62 kWh, équipement complet
Inconvénients : Position de conduite, bornes rapides CHAdeMO rares
L x l x h : 4,49 m x 1,79 m x 1,54 m. Coffre : 435 l. Moteurs électriques : 150 ch ou 217 ch.
Prix Leaf. Dès 35 150 € en 40 kWh et 41 550 € en 62 kWh (hors bonus).
Opel Astra
Avantages : rapport confort/tenue de route, ergonomie soignée
Inconvénients : tarifs en forte hausse, espace arrière quelconque
L x l x h : 4,37 x 1,86 x 1,47 m. Coffre : 422 l (352 l en PHEV, 608 l en break, 548 l en break PHEV). Moteurs. Essence : 110 ou 130 ch. Diesel : 130 ch. PHEV : 180 ch.
Prix Astra. Dès 26 250 € en essence, 33 700 € en diesel, 36 250 € en PHEV.
Découvrez les autres compactes du marché en page suivante…
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Les Audi A3, DS4, Mercedes Classe A, Peugeot 308, Renault Mégane, Volkswagen Golf et leurs rivales n’ont pas encore capitulé face aux SUV. Plus confortables, sobres et dynamiques, les compactes élargissent aussi leur offre hybride et électrique. Reste à savoir quelle est la meilleure.
Peugeot 308
Remplacer l’excellente Peugeot 308 II n’avait rien d’une mince affaire mais cette troisième génération nous a vite rassurés : meilleure qualité perçue, agrément de conduite toujours soigné (le confort plus moelleux compense la moindre agilité en virages), insonorisation et équipements technologiques dignes du cercle premium. Seule petite déception ? Les faibles progrès en matière d’espace arrière malgré une longueur accrue de 12 cm. Cela ne rebutera pas les fidèles, qui constateront la modernisation du système d’info-divertissement (mais encore lent, et intuitif seulement après avoir configuré les raccourcis) et qui pourront toujours basculer vers le break SW, plus habitable à l’arrière et dans le coffre. Les tarifs n’ont pas logiquement pas décru, notamment depuis l’arrivée de la coûteuse technologie hybride rechargeable. Il n’existe hélas aucune proposition entre le PureTech 130 EAT8 et l’Hybrid 180, séparés par… 8 600 € à finition égale. Tous nos essais Peugeot 308.
Avantages : rapport confort/tenue de route, break spacieux
Inconvénients : écart de prix entre essence et hybride
L x l x h : 4,37 x 1,85 x 1,44 m. Coffre : 412 l (610 l en break). Moteurs. Essence : 110 et 130 ch. Diesel : 130 ch. PHEV : 180 et 225 ch. Prix Peugeot 308. Dès 26 400 € en essence, 30 300 € en diesel, 38 750 € en PHEV (avant bonus).
Renault Mégane 4
Malgré l’arrivée d’une nouvelle Mégane 100 % électrique (lire ci-dessous), cette quatrième génération reste au catalogue. Elle a même bénéficié d’un petit restylage en 2020 : compteurs à affichage numérique, écran central de 9,7” à interface EasyLink, système de conduite semi-autonome, version hybride rechargeable de 160 ch (à 50 km d’autonomie électrique, d’abord dispo en break puis en berline) et même, pour les amateurs, la reconduction de sa majesté Mégane R.S. (à 1.8 turbo 300 ch et roues arrière directrices). Le reste de la gamme connaît une existence plus mouvementée : 1.3 TCe 115 remplacé par un 1.0 de même puissance aujourd’hui disparu, arrêt du TCe 160 finalement réapparu, nouvelles finitions Evolution et Techno. Les Blue dCi 115 et TCe 140 (tous deux compatibles avec la boîte EDC à 2 000 €) demeurent, comme la carrosserie break (+ 1 000 €), qui agrandit le volume de coffre et l’espace arrière grâce à son empattement étiré de 4 cm. Dénuée de réel défaut, la Mégane augmente hélas régulièrement ses tarifs malgré sa retraite approchante.
Avantages : dotation modernisée, prestations toujours correctes
Inconvénients : espace arrière quelconque, prix d’appel en forte hausse
L x l x h : 4,36 x 1,81 x 1,45 m. Coffre : 473 l en TCe, 394 l en dCi (563 l et 504 l en break). Moteurs. Essence : 115,140 et 160 ch. Diesel : 115 ch. PHEV : 160 ch.
Prix Mégane. Dès 28 800 € en essence, 30 800 € en diesel, 38 000 € en PHEV.
Renault Mégane E-Tech Electric
Cette nouvelle Mégane signe une révolution telle que la génération précédente reste commercialisée encore plusieurs années. Jugez plutôt : plateforme inédite et 100 % électrique, design d’un nouveau genre, longueur inférieure à celle du SUV urbain Captur. La compacité de l’unique moteur avant préserve toutefois l’espace intérieur, très correct malgré le sentiment de confinement dû aux faible surfaces vitrées. La Mégane électrique cache bien d’autres talents : direction directe, châssis agile, amortissement réussi. Et interface d’info-divertissement signée Google, qui bat des records de rapidité et d’ergonomie sur deux écrans de 12”. Dommage qu’il faille recourir aux options pour accélérer les recharges : 1 500 € de surcoût pour embarquer le chargeur de 22 kW (au lieu de 7,4 kW) sur la grosse batterie de 60 kWh, voire 2 000 € pour que la petite batterie 40 kWh puisse aussi être abreuvée sur borne rapide à 85 kW (la plus chère accepte 130 kW de série). Les autonomies, correctes sur route, déçoivent un peu sur autoroute. Tous nos essais Mégane E-Tech.
L x l x h : 4,20 m x 1,77 m x 1,61 m. Coffre : 389 l. Moteur électrique : 130 ou 220 ch.
Prix Mégane E-Tech (hors bonus). Dès 35 200 € en 40 kWh, 40 200 € en 60 kWh
Seat Leon et Cupra Leon
Fini le temps où Seat disposait des technologies des cousines Audi et Volkswagen avec plusieurs années de retard. À l’exception du hayon motorisé (en berline) et de l’éclairage Matrix LED, cette nouvelle génération de Leon peut elle aussi défiler dans la techno parade : hybridation légère ou rechargeable, conduite semi-autonome, suspension pilotée, direction progressive et, à bord, cascade d’afficheurs numériques avec Digital Cockpit et écran central 10” gérant Apple CarPlay sans fil. Ce virage technologique altère hélas la facilité d’usage, mais la Leon n’est pas devenue compacte égoïste. L’empattement étiré de 5 cm sert l’espace au second rang, et le break Sportstourer, facturé 1 500 € de plus, engloutit 620 l de bagages grâce à une longueur portée à 4,64 m. Plus que jamais la question demeure : dans le groupe Volkswagen, pourquoi dépenser plus ? Les épicuriens peuvent d’ailleurs se tourner vers la Cupra Leon qui conserve l’exclusivité des feux Matrix LED, de l’écran tactile 12” au lieu de 10″”, et des motorisations 245 ch (thermique ou plug-in), 300 ch, voire 310 ch (break 4×4). Tous nos essais Seat Leon.
Avantages : habitacle moderne et accueillant, coffre immense en break
Inconvénients : ergonomie moins naturelle, techno souvent optionnelle
Prix Leon. Dès 22 990 € en essence, 26 800 € en diesel, 38 600 € en PHEV.
Skoda Scala
Contrairement à ses récentes cousines Audi A3, Seat Leon et Volkswagen Golf, la Skoda Scala n’utilise pas la plate-forme compacte MQB Evo, mais la MQB-A0 des citadines Polo et Ibiza. La Scala n’a pourtant rien d’un modèle low cost : 1.5 TSI 150 à désactivation de cylindres, boîte DSG à double embrayage possible sur deux des trois moteurs, tarifs frisant les 34 000 € en niveau Montecarlo (qui réclame encore le régulateur de vitesse adaptatif en option). Mais à 25 500 €, une Scala TSI 110 Ambition rend déjà bien des services… Pas passionnante à conduire et un poil ferme de suspension, la tchèque s’est plutôt concentrée sur l’espace intérieur, généreux à l’arrière comme dans le coffre qui émarge à 467 l. Ce volume quasi record dans le segment justifie à lui seul l’absence de version break. Venue fin 2021, la version TGI 90 ch (fonctionnant au GNV) a déjà quitté la scène, comme le TDI 116 disparu fin 2020. Tous nos essais Skoda Scala.
Avantages : espace intérieur, bon rapport prix/équipement
Inconvénients : agrément de conduite et confort quelconques
L x l x h : 4,36 x 1,79 x 1,47 m. Coffre : 467 l. Moteurs. Essence : 95, 110, 150 ch. GNV : 90 ch. Prix Scala. Dès 22 310 € en essence.
Subaru Impreza & XV
C’est l’histoire d’une atypique compacte, dont l’obsessionnelle originalité est devenue… éliminatoire. Sous son capot ? Un 4 cylindres à plat 1.6 atmosphérique culminant à 114 ch et 150 Nm de couple, associé d’office à une boîte à variation continue et à une transmission intégrale permanente. Un drôle d’attirail aujourd’hui disparu, l’Impreza imposant le 2.0 150 ch à hybridation légère. Très légère même, du point de vue du malus : 5 400 € d’écotaxe, à ajouter au premier prix costaud de 34 990 €. Cela empire en version baroudeuse XV (suspension rehaussée, entourages de carrosserie en plastique), 2 000 € plus chère à l’achat puis taxée à hauteur de 7 460 €. Un modèle difficile à conseiller donc, malgré l’attachant blason et la garantie portée à 5 ans sans limite de kilométrage depuis 2019. Tous nos essais Subaru.
Avantages : Équipement généreux, habitacle confortable et accueillant
Inconvénients : Rapports performances/consommation, prix et malus
L x l x h : 4,46 x 1,78 x 1,46 m. Coffre : 385 l. Moteurs. Essence : 150 ch. Prix Impreza. Dès 34 990 € (36 990 € en XV).
Suzuki Swace
Une nouvelle compacte chez Suzuki ? Oui, mais pas tout à fait inconnue : la Swace n’est autre qu’une Toyota Corolla rebadgée, uniquement disponible en carrosserie break ! Ce clone de la Corolla Sports Tourer, simplement redessiné au niveau du bouclier avant, hérite ainsi du même généreux gabarit (4,66 m de long), du même volume de coffre (596 l), des mêmes aspects pratiques (plancher de coffre amovible et réversible, tirettes pour coucher les dossiers, accoudoir central et aérateurs aux places arrière). Mais il ne retient que sa première motorisation hybride de 122 ch cumulés (pas de version 180 ch donc), qui adoucit les évolutions urbaines, y contient habilement la consommation, mais s’emballe toujours un peu lors d’un besoin de puissance sur route. Reste à vivre près d’un distributeur Suzuki pour profiter d’un tarif inférieur de 500 € à dotation comparable. Si le premier niveau d’équipement ne manque de rien (régulateur adaptatif, caméra de recul, réplication smartphone sur l’écran tactile…), la Swace se limite à deux finitions et ne peut jouir des friandises des Corolla haut de gamme (GPS intégré, toit vitré, peinture biton ou sellerie cuir indisponibles). Tous nos essais Suzuki.
Avantages : douceur de conduite et consommation en ville
Inconvénients : break imposé, Toyota Corolla à peine plus chère
L x l x h : 4,66 x 1,79 x 1,46 m. Coffre : 581 l. Moteur. Hybride essence de 122 ch cumulés. Prix Swace. Dès 29 550 €.
Toyota Corolla
Avantages : douceur de conduite et consommation en ville
Inconvénients : berline étriquée à l’arrière, prix d’appel élevé
L x l x h : 4,37 x 1,79 x 1,46 m. Coffre : de 361 l (313 l en Hybride 180h, 581 l en break). Moteurs. Hybride essence : 140 ou 196 ch cumulés. Prix Corolla. Dès 31 400 € en 140 ch et 37 200 € en 196 ch.
Toyota Prius
Quand la Hyundai Ioniq fête ses 4 ans de commercialisation, la Toyota Prius a déjà soufflé 24 bougies, vend sa quatrième génération depuis 2016 et a déjà bénéficié d’un restylage qui a « normalisé » ses feux arrière et agrandi son écran central tactile. Elle n’est toutefois plus disponible au catalogue depuis février 2022. Dommage : avec son moteur hybride-essence de 122 ch et sa grande finesse aérodynamique, elle continuait de battre tous les records de consommation, contenue sous 5 l/100 km en conditions réelles voire encore moins en ville… Seule demeure sa version hybride rechargeable, capable de parcourir 50 km en mode électrique mais vendue 7 950 € de plus à finition équivalente. Et malgré sa longueur encore supérieure (+ 11 cm, soit 4,65 m), son volume de coffre chute de 502 à 359 l. Tous nos essais Toyota Prius.
Avantages : consommation, espace intérieur en hybride
Inconvénients : gabarit imposant, tarifs élevés
L x l x h : 4,54 x 1,76 x 1,47 m. Coffre : 502 l (359 l en PHEV). Moteurs. Hybride ou hybride rechargeable de 122 ch cumulés. Prix Prius. Dès 42 750 € en PHEV.
Volkswagen Golf
Avec quelques semaines d’avance sur ses cousines Audi A3 et Seat Leon, la Volkswagen Golf 8 a inauguré la plate-forme modernisée MQB Evo. Si l’évolution reste timide à l’extérieur (lignes et dimensions stables), elle devient radicale à bord. L’instrumentation numérique de 10” chasse les compteurs à aiguilles, et l’écran central de même taille regroupe la quasi-totalité des commandes. Un duo livré dès le premier niveau de finition Life Business, qui abaisse le prix d’appel à l’image du TSI 110 à 3 cylindres. Comme ses grands frères à 4 cylindres, il jouit d’une hybridation légère quand est cochée la boîte DSG, désormais disponible en TDI 115 ch et imposée dès 150 ch. Malgré l’arrêt du TDI 150 4Motion, la gamme est encore longue : GTD 200 ch, eHybrid 204 ch, GTE ou GTI 245 ch, voire Clubsport 300 ch et R de 320 ch ! Sans oublier le déclinaison break Golf SW, dont le coffre passe de 381 à 611 l… Pour le tarif élevé comme pour le reste, la Golf reste une Golf : bel espace intérieur, nombreux rangements, confort soigné, finition et comportement sans histoires. Ou le choix de la raison. Tous nos essais Volkswagen Golf.
Avantages : habitacle moderne et accueillant, diesels sobres
Inconvénients : ergonomie moins naturelle, tarifs élevés
L x l x h : 4,28 x 1,79 x 1,46 m. Coffre : 381 l (611 l en break). Moteurs. Essence : 110, 130, 150, 245, 300 et 320 ch. Diesel : 115, 150 et 200 ch. PHEV : 204 et 245 ch.
Prix Golf. Dès 30 685 € en essence, 34 945 € en diesel, 44 705 € en PHEV.
Volkswagen ID.3
L’ID.3 fut la première à reposer sur l’inédite plateforme MEB dédiée à la propulsion 100 % électrique. Hormis sa longueur, son volume de coffre et son écran tactile de 10” (peu intuitif), la seconde compacte Volkswagen n’a rien en commun avec une Golf : meilleur espace arrière, planche de bord très épurée (mais aux plastiques cheap), équipement techno inédit (dont un affichage tête haute à réalité augmentée disponible depuis début 2021). Et agrément de conduite plus soigné grâce à un diamètre de braquage riquiqui en ville, une insonorisation efficace sur autoroute et un joli répondant sur route (jusqu’à 204 ch pour le moteur électrique arrière), même si sa jumelle Cupra Born pousse d’un cran le curseur du dynamisme. L’autonomie achève de convaincre : 425 km homologués pour la batterie de 58 kWh, rechargeable en 30 min sur borne rapide 100 kW. La batterie de 45 kWh, qui abaisse le prix d’appel à 34 750 € avant bonus, est revenue au catalogue, tandis que celle de 77 kWh (544 km) a chuté de près de 5 000 € pour démarrer à 43 710 €. Tous nos essais Volkswagen ID.3.
Avantages : agrément de conduite, autonomie confortable sur route
Inconvénients : ergonomie et présentation intérieure, dotation de série
L x l x h : 4,26 m x 1,81 m x 1,57 m. Coffre : 385 l. Moteur électrique : 145 ou 204 ch.
Prix ID.3. À partir de 34 750 € en 45 kWh, 38 380 € en 58 kWh, 43 710 € en 77 kWh (hors bonus).
