La CTR, vendue aux États-Unis, est une véritable aubaine en comparaison.
La Honda Civic Type R 2024 la moins chère que l’on puisse acheter aux États-Unis coûte 45 890 dollars (soit environ 42 000€ au taux de change actuel), si l’on inclut les frais de transport et de manutention. Il en va tout autrement dans les pays de l’Union européenne, et ce n’est pas seulement à cause de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Les Pays-Bas sont un exemple assez choquant de la façon dont on peut dépenser six chiffres pour une voiture équipée d’un petit moteur quatre cylindres. Non, nous ne parlons pas de la Mercedes-AMG C63.
Le tableau ci-dessus illustre le calcul du BPM et, pour les voitures à hayon très performantes comme la CTR, le fait d’entrer dans la catégorie des voitures les plus polluantes se traduit par un engagement financier substantiel. L’achat d’une CTR entraîne un coût initial de 13 655 euros, auquel s’ajoutent 549 euros pour chaque gramme dépassant le seuil de 161 g/km. Sachant que la fougueuse Honda émet 25 g/km supplémentaires au-delà de cette limite, le BPM total s’élève à 13 725 euros. Si l’on tient compte du forfait mentionné précédemment, le BPM cumulé atteint 27 380 euros.
La CTR n’est évidemment pas une exception puisqu’il existe d’autres voitures sportives à quatre cylindres ridiculement chères dans le pays. La Volkswagen Golf GTI commence à 60 990 euros (66 600 dollars), tandis que la R se vend à partir de 84 990 euros.
Les réglementations de plus en plus strictes en matière d’émissions ne sont pas la seule raison pour laquelle les moteurs de grosse cylindrée sont en train de mourir dans les pays de l’UE. Les taxes élevées sur les voitures gourmandes en essence, même celles dotées d’un moteur de 2,0 litres, mettent un autre clou dans le cercueil du moteur à combustion interne. C’est pourquoi les constructeurs automobiles font une promotion agressive des véhicules hybrides rechargeables et des véhicules électriques.
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