Mazda tient à célébrer les 35 ans de son mythique roadster, le MX-5. Capote souple, hard-top, et même en version Targa RF, le petit cabriolet japonais s’adresse au plus grand nombre et surtout à ceux qui apprécie de rouler cheveux au vent. Retour sur les secrets de son succès depuis 1989.
Le secteur des roadsters est en perte de vitesse. Le genre ne séduit plus, à l’image de l’Alfa Romeo Spider, seul représentant de la catégorie, qui reste confidentiel. Celles qui rencontrent un grand succès sont très chères, à l’image du Mercedes SL.
Petit roadster à l’anglaise devenue icone japonaise
La première MX-5 « NA » est présentée au salon de Chicago en février 1989, puis quelques jours plus tard au salon de Genève. Ce petit roadster biplace procure de très bonnes sensations à son volant, notamment grâce à sa position de conduite au ras du sol, la qualité de son comportement routier, sa fiabilité mécanique, ou encore le prix réduit de son entretien. Très vite, ce fut le début d’une success story historique pour la marque et la catégorie.
Quatre générations plus tard, ce sont plus d’1,2 million d’exemplaires vendus à travers le monde.
La « ND » reprend le flambeau en 2015 avec des valeurs inchangées. Moteurs fiables, position de conduite rabaissée, structure biplace légère, propulsion et prix réduit, la MX-5 ND se permet même le luxe de s’embourgeoiser. La qualité perçue progresse, à l’image de finitions mieux équipées. Une troisième version targa RF a fait son apparition en 2019. Et un restylage bien menu (sur un coup de crayon déjà réussi) lui permet de poursuivre sa carrière pour encore quelques années.
La Mazda MX-5 est tout simplement devenue le roadster le plus vendu de l’histoire de l’automobile. Avec 35 ans d’une carrière couronnée de succès, cette petite barquette venue tout droit d’Hiroshima continue de sillonner les routes du monde entier et d’enchanter ses propriétaires de la même manière .
