Si cette annonce peut paraitre anodine, c’est une révolution pour Toyota, notamment au pays de l’oncle Sam.
Si la Toyota Camry a réussi une percée en France grâce à ses partenariats avec de grands compagnies de Taxi dont G7, ce modèle reste encore très marginal sur nos routes. En Amérique du Nord où elle est produite, c’est en revanche un best seller dont le succès ne se dément pas. Akio Toyoda, ancien président de Toyota avait résisté à l’idée de se lancer dans les véhicules électriques à batterie (BEV), bien que sous ses rênes, la société ait introduit deux générations de la Mirai, une voiture à pile à combustible à hydrogène. De plus, la Toyota Prius, qui est en vente aux États-Unis depuis 2000, a prouvé qu’il existait un marché pour les automobiles à motorisations alternatives. Mais vous connaissez le public américain plus friand de bon gros V8 que de ces vulgaires voitures à puces…
La Camry 2025 sera disponible en traction avant ou intégrale. La voiture sera plus puissante, avec 225 chevaux pour les modèles à traction avant et 232 chevaux dans les modèles à traction intégrale. Un gain de plus de 30 chevaux dans les deux cas. Cela peut semble peu quand on parle tous les jours d’électriques dépassant allègrement les 500 chevaux, mais c’est largement suffisant pour avaler les highways américaines.
Si les premiers exemplaires seront livrés outre atlantique au printemps 2024, il faudra attendre 2025 pour voir la berline en Europe. Pour l’anecdote, les premières Camry 2025 fouleront l’asphalte bien avant cela en… NASCAR ! Toyota a en effet choisi de faire la promotion de la voiture en l’engageant dans la plus populaire discipline automobile américaine