Pour développer une remplaçante 100 % électrique à l’A110, Alpine s’est associé à Lotus. Mais le constructeur pourrait finalement faire cavalier seul.
Dès la présentation du plan de bataille « Renaulution », Luca de Meo avait ainsi promis une remplaçante à l’A110. Particularité : elle sera 100 % électrique, comme tous les nouveaux modèles d’Alpine. A l’époque, la marque avait aussi annoncé que ce projet se ferait en partenariat avec Lotus, qui doit donc aussi proposer de son côté un coupé branché. Une manière de partager les coûts de développement et de production d’engins de niche.
Mais d’après un article d’Automotive News Europe, Renault pourrait finalement faire sans Lotus. Selon des personnes proches du dossier, le Losange songerait à développer seul la base technique de cette sportive électrique et non plus avec l’aide de Lotus. Nos confrères n’en disent pas davantage sur les raisons, laissant la porte ouverte à toutes les suppositions. Les constructeurs ont-ils des difficultés à se mettre d’accord ?
Si divorce anticipé il y a, ce serait une sacrée répétition de l’histoire. A l’origine du projet de la nouvelle A110, Renault s’était déjà associé à un petit constructeur anglais, Caterham. Mais les deux parties s’étaient séparées pendant le développement du véhicule, le français étant allé au bout seul.